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25 février 2014 2 25 /02 /février /2014 13:45
Revue de presse tchadienne: Semaine du 17 au 23 février 2014

L’Observateur revient une fois de plus sur ce qu’on dira désormais affaire Bachir/Padaré: les députés livreront-ils Padaré? S’interroge l’hebdomadaire. Le confrère cite cet adage: «Chacun à son tour chez le coiffeur» avant de poursuivre qu’après avoir malmené plusieurs députés pendant qu’il était Garde de Sceaux, Me Jean Bernard Padaré attend d’être fixé sur son sort par le parlement qui doit lever son immunité afin de le juger dans l’affaire de détournement de 5 millions FCFA, l’opposant à Ahmat Mahamat Bachir l’ex-directeur de cabinet civil du chef de l’Etat.

C’est ainsi que Abba Garde fait comprendre que tout se paye sous Déby. Pour le trimestriel, Padaré est présumé coupable du délit de corruption à seul. Bachir est blanchi mais reconnait tout de même qu’il a été victime d’un espionnage d’une bande de délinquants primaires. Selon le journal, cette déclaration de Bachir est un aveu implicite dont l’on l’accuse. Le confrère démontre que sur le plan du droit, les poursuites engagées contre Padaré laissent planer plusieurs doutes. Elles ont l’air d’un manœuvre qui trouve ses origines dans les coups politique, mais sont loin d’indigner surtout lorsqu’on voit dans le rétroviseur ce que Padaré lui-même a fait subit aux autres quand il était aux affaires. Députés, journalistes, défenseurs des droits de l’homme souviendront à jamais des pilules amères que leur a fait avaler le sacré Padaré, nous rappelle Abba Garde.

L’Union lui ajoute que Bachir, l’ex-directeur de cabinet civil du chef de l’Etat a gagné le 1er round. Le confrère commente le rapport de la mission de l’opération cobra en disant que ce rapport met à l’abri des poursuites de l’ex flic Bachir. Mais, les sept derniers mots du communiqué officiel («Et que toute la vérité soit connue » mettent un peu de l’eau dans le vin de Bachir qui jubile.

Abba Garde a plutôt dans cette même affaire souligné qu’Abderamane Sallah, ministre de l’assainissement public torpille. Alors que Bachir est limogé par le Président de la République pour un soupçon d’acte de corruption et de concussion, la mission de contrôle de ce ministère le blanchi. Abderamane Sallah et son équipe signifiaient ainsi à Déby qu’il s’est trompé, analyse le journal.

Dans le même sens, le journal l’Union est revenu sur la corruption qui ne permet pas une bonne gouvernance au Tchad. Selon le confrère, souverainement vieux de 54 ans, le Tchad peine à asseoir la bonne gouvernance. La démocratie censée en être le catalyseur trébuche depuis une vingtaine d’année. La lutte contre la corruption qui devrait être son point d’orgue est un leurre depuis 24 ans. C’est à se demander si le pays de Toumaï obtiendra un satisfecit en 2025 et cela n’est-il pas un obstacle majeur pour l’émergence en 2025?

L’Observateur est revenu aussi sur la communication du ministre de la justice Me Béchir Madet qui promet des sanctions aux magistrats indélicats qui vont s’adonner à la corruption et aux activités qui ne cessent de ternir l’image de la justice Tchadienne. Sujet que N’Djaména Bi-Hebdo a abordé en titrant que Me Béchir Madet face aux travers de la justice en illustrant avec une caricature ou l’ont voit le ministre de la justice taper sur la table en invitant le corps judiciaire à éviter les combines.

L’école de Goudji «Charafa» a été prise en otage, affirme l’Observateur qui ajoute que ces derniers temps, les élèves de cette école reçoivent des menaces de M. Ahmat Annana, chef d’une entreprise dénommée Sanimex. Ce dernier intime l’ordre de quitter cette école sous prétexte qu’il a payé en bonne et due forme cette parcelle. Un délégué a même selon le journal été arrêté dans cette affaire.

En football, l’hebdomadaire l’Observateur déplore que le Tchad fasse toujours piètre figure. Le confrère se demande un peu plus loin ce que l’ont peut espérer des footballeurs tchadiens. Des décennies durant, les footballeurs tchadiens vont d’échec en échec lors des compétitions internationale et sous régionales. Malédictions? Loin de là. L’élimination des deux clubs As-Lad et Foullah Ediffice a encore choqué d’un tchadien, écrit le journal qui indique que les résultats médiocres enregistrés sont des conséquences interminables de conflits d’intérêts entre les responsables du football tchadien et le manque d’innovation. L’on crie souvent au manque de moyens laissant de côté la performance et l’endurance des joueurs qui posent un sérieux problème.

L’Union a mis en baisse dans sa rubrique Tchadomettre les deux clubs en indiquant que AS-Lad et Foullah Ediffice ont respecté la logique imposée depuis des années par les représentants du Tchad dans les différentes compétitions africaines et internationales.

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