
A côté de ces 5000 heureux élus, 17 000 autres candidats sont admissibles et devront passer la seconde série des épreuves à partir du 24 juillet, a-t-on appris. Deux cents autres candidats ont été éliminés pour tricherie.
Admis et admissibles font au total un taux de réussite brut de 40 % environ, dans l’attente de la deuxième série des épreuves que devront passer les 17 000 admissibles. Les années précédentes, le taux de réussite brute au baccalauréat tournait autour de 50%.
Depuis une dizaine d’années, le nombre de candidats a considérablement augmenté passant de quelques milliers de candidats à plusieurs dizaines de milliers dont des milliers de jeunes Camerounais qui se ruent sur le bac tchadien.
Le taux élevé d’échec des jeunes tchadiens au bac s’explique, selon les observateurs, par la mauvaise qualité de l’enseignement dispensé dans les nombreux lycées privés, crées par des promoteurs plus enclins à se faire de sous qu’à dispenser un enseignement de qualité.
Dans cette situation, les établissements catholiques et protestants notamment le Lycée catholique Charles Lwanga de Sarh, le Lycée-Collège du Sacré-Cœur de
N’Djamena, le Lycée-Collège Evangélique de N’Djamena se distinguent et arrivent en tête avec des taux de réussite au bac, toute série confondue qui dépasse les 90%.
MD/imm/mn/APA
16-07-2008