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Tchad, Berceau De L'humanité

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17 septembre 2008 3 17 /09 /septembre /2008 23:28

Le rapport de la Commission d’enquête sur les événements du 02 février 2008 suscite des réactions

‘‘Le rapport qui déçoit et qui fâche’’, titre N’DJAMENA BI HEBDO daté du 08 septembre 2008 qui fait écho de quelques réactions. Le journal cite la réaction des observateurs de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) qui ‘‘saluent la qualité générale et l’impartialité du travail accompli par la Commission d’enquête’’, contrastant avec celle du Parti pour les Libertés et le Développement (PLD) qui parle ‘‘d’un non événement’’. Mais le Bi hebdo trouve spectaculaire la réplique du gouvernement qui dans son analyse, trouve que la Commission ‘‘est sortie de son champ d’investigation pour se livrer à un réquisitoire politique’’. Le gouvernement note que ledit rapport ‘‘passe sous silence le rôle des mercenaires et leurs complices’’ et n’avancerait que ‘‘des formules lapidaires’’, ‘‘des affirmations péremptoires’’ et des ‘‘simples indices de suspicion’’. Enfin, prenant au mot le gouvernement, le journal écrit que sur la base des pistes proposées par le rapport Djaïbé, le juge tchadien a la lourde responsabilité de faire toute la lumière sur les événements de février sinon, d’autres s’en occuperont, comme la Cour pénale internationale à qui la famille d’Ibni menace de transférer le dossier de son père.

‘’700 millions de FCFA pour une vérité biaisée’’, titre en Une Le Temps daté du 10 septembre 2008 qui affirme en pages intérieures que la vérité est à moitié révélée. Pour le confrère, l’évocation de la mort probable de Ibni par le rapport de la Commission d’enquête rendu public amène à se poser la question de savoir qui l’a tué. Citant un extrait du rapport qui dit que ‘‘ces disparitions sont intervenues au moment où l’armée gouvernementale avait repris le contrôle de la ville de N’Djaména’’, Le Temps rappelle à témoin le discours de Nicolas Sarkozy tenue devant la communauté française à N’Djaména, le 27 février 2008 : ‘‘la France veut la vérité et je ne céderai pas sur ce point. Ce n’est pas parce que le gouvernement du Tchad est légitime qu’il se permet de faire n’importe quoi’’.

‘‘Ibni Oumar Mahamat Saleh : IDI et son armée responsable de sa disparition’’, renchérit en Une Notre Temps dont l’éditorialiste n’a pas été tendre avec l’opposition politique tchadienne. ‘‘On ne saurait comprendre la facilité avec laquelle les opposants se sont dépêchés de ranger Ibni dans les placards pour passer à table’’, s’insurge-t-il. Et de poursuivre qu’ ‘‘encore une fois, l’opposition tchadienne a montré ses limites et précisé ses objectifs : son manque de principes et de fermeté vis-à-vis du pouvoir et sa participation au pouvoir quelle que soit la couleur de celui qui gouverne’’.

‘‘Déby a-t-il fait tuer Ibni ?’’, s’interroge L’Observateur. Partant du cas de l’opposant Lol Mahamat Choua, l’hebdo cite un extrait du rapport sur ces termes : ‘‘si la preuve n’est pas faite de son instigation ou de sa participation, il est toutefois permis de se poser la question suivante : dans un régime avec une très forte centralisation du pouvoir, un militaire, même de haut rang pouvait-il, sans l’assentiment du président de la République, organiser à la fois la disparition des opposants politiques, leur détention et la réapparition dans une enceinte militaire ?’’

Une délégation de l’Union Européenne (UE) évalue l’Accord du 13 août 2007

Le Progrès daté du 12 septembre 2008 a fait écho de l’arrivée au Tchad le 10 septembre dernier de la première troïka européenne, avec à sa tête l’ambassadeur Georg Lennkh, représentant spécial du président de l’UE pour le dialogue politique. ‘‘La troïka a constaté avec satisfaction que les acteurs de la majorité et ceux de l’opposition avaient repris leur travail après les événements des 2 et 3 février 2008 et que l’accord du 13 août reste le cadre de référence pour la démocratisation de la vie politique au Tchad’’, insiste l’ambassadeur, lors d’une conférence de presse. La troïka estime que la mise en place prochaine et l’adoption du code électoral constitue une étape cruciale dans l’avancement du processus électoral au Tchad.

Le prophète Abraham Bégoto en prison

Selon L’Observateur, le prophète Abraham est détenu depuis un mois dans les locaux de l’Agence Nationale de Sécurité (ANS), sans justification. Selon un message du détenu relaté par l’hebdo, le 08 août 2008, le directeur de l’ANS était venu le chercher, l’a fait auditionner puis lui a fait savoir que c’est sur la demande du président de la République qui veut le rencontrer. Depuis lors, plus rien. S’interrogeant sur les raisons de cette interpellation, L’Observateur avance qu’avant de se lancer dans les prophéties, Bégoto Henri s’était illustré dans la guérison du Sida par la prière. Mais selon quelques rumeurs, l’une de ses guérisons aurait mal tourné. Une personne de confession musulmane ‘‘guérie’’ par le prophète Abraham, a abandonné le traitement aux ARV et embrassé la confession chrétienne. Morte par la suite, ses parents ont cherché à se venger. Le prophète s’était difficilement dépatouillé par la suite. ‘‘Est-ce cette affaire qui a eu des prolongements à l’ANS ou bien d’autres affaires plus obscures ?’’, se demande notre confrère.

22 officiers du RFC sont à N’Djaména

C’est le quotidien Le Progrès qui se fait l’écho de la nouvelle, affirmant qu’après la signature le 18 août 2008, à Iriba, de l’accord de Libye du 25 octobre 2007, 22 officiers du Rassemblement des Forces pour le Changement (RFC), sont arrivés à N’Djaména. Leurs éléments, avec 80 véhicules, se trouvent encore à Iriba leur lieu de cantonnement, rapporte le journal. Logés au Novotel, les ex-rebelles du RFC ont été reçus en audience, le 05 septembre dernier par le Premier ministre, ajoute Le Progrès.

Certains condamnés à mort ont séjourné à N’Djaména après la sentence

‘‘Des condamnations qui font désordre’’, titre N’DJAMENA BI HEBDO qui relève que certains condamnés à mort du 15 août dernier ont séjourné à N’Djaména après la sentence, montrant l’incohérence de l’action gouvernementale. Ainsi, relève-t-il, une aile dissidente du RFC signait ‘‘un protocole d’accord en vue de l’application de l’accord de Syrte’’ et regagnait le pays avec à sa tête le colonel Bachar Issakh Togou, condamné aux travaux forcés à perpétuité quelques jours auparavant. Suivront d’autres insurgés tels que Mansour Abbas, qui ont été accueillis et logés dans des grands hôtels de la ville, ajoute le journal.

Les raisons du limogeage du ministre des Finances Mallah Mourtcha

N’Djaména Bi-hebdo revenant sur le limogeage du ministre des Finances le 20 août 2008, révèle que bon nombre de ministres déplorent le caractère hautain et arrogant de ce dernier à leur égard. A titre d’exemple, notre confrère rapporte que le médiateur national, qui a conclu un accord de paix avec l’aile dissidente du Rassemblement du Front pour le Changement, a failli renoncer a la mission : le ministre des Finances a attendu la veille pour lui débloquer la somme de 1,8 milliards de FCFA. En plus, ‘‘on découvre qu’en un laps de temps, Mallah Mourtcha aurait ordonné le paiement des dettes intérieures à hauteur de 4 milliards de FCFA à des commerçants, pour la plupart ressortissants de sa région natale’’.

Le port du casque de sécurité chez les motocyclistes n’djaménois

‘‘Le semblant de port de casque à N’Djaména’’, relève Le Temps qui constate que certains usagers des motos n’ont pas jusque-là réalisé la nécessité de porter un casque. La plupart d’entre eux le portent pour échapper au contrôle policier. Dans un arrêt sur image, l’hebdo publie la photo d’un motocycliste, une casquette sur la tête et le casque au guidon. Le journal suggère que les agents de la Brigade de Contrôle routier doivent plutôt sensibiliser au lieu de faire la chasse aux non porteurs de casque.

Mbaïdedji Ndjénodji Frédéric

Source: http://www.cefod.org/

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