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Tchad, Berceau De L'humanité

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1 octobre 2008 3 01 /10 /octobre /2008 09:03

Ce lundi 29 septembre 2008, il est précisément onze heures à Limbé. Nous sommes au Down Beach où se trouvent les plus grandes agences bancaires de cette cité dont la BEAC, la SGBC, la SCB Cameroun, Amity Bank la BICEC ainsi que beaucoup d’autres établissements financiers l'on constate un bouchon indicible. Ce n'est pas un accident de la circulation qui est à l'origine, cette fois, c'est plutôt les hommes en tenue qui ont envahi les lieux  comme un essaim d’abeilles.

Les voitures, piétons sont harcelés à longueur des journées par les flics. Ils sont présents dans tous les carrefours de la ville, munis en pleine journée de leur artillerie et des lampes torche. Aucun véhicule n'échappe à leur vigilance. Tout est fouillé à fond jusqu'aux sacs à mains de certains clients.

Autre point, autre contrôle. Cette fois, nous sommes au Rond point Bolifamba. C'est le même scénario le conducteur du taxi à bord duquel le reporter de Camer.be se trouve se gare sur le bord du trottoir selon les ordres de la police. L'agent de police se rapproche de nous, fait le salut militaire et demande à voir le dossier du véhicule. Le taximan s'exécute. Le policier examine minutieusement le dossier, puis, n'y ayant apparemment trouvé rien à redire, le remet au taximan.

Le contrôle n'est pas pour autant terminé. "Pouvez vous ouvrir votre malle arrière?!" Le chauffeur appuie sur un bouton et cette dernière s'ouvre automatiquement. "Ok, pouvons vérifier l'identité de vos clients". Tout le monde s'exécute. Quelques minutes plus tard, il fait alors signe au taximan de s'en aller.

Pendant que note chauffeur démarre, deux autres policiers nous demandent de sortir du véhicule car les tuyaux d'échappement ne lâchent pas une fumée normale. Le chauffeur fouille dans le coffre à pièces de monnaies de son véhicule, récupère quelques unes, se retire, avance vers ces derniers : Le temps de négocier avec eux. Il revient quelques minutes plus tard, et ne retrouve plus que deux personnes. Entre temps, les deux autres passagers ont pu trouver un autre moyen de locomotion pour s'en aller.

Cette scène, observée depuis hier à Limbé, est de plus en plus fréquente dans les contrôles routiers menés par la police camerounaise.

Une source policière et qui a requis l'anonymat affirme que les armes de fabrication traditionnelles sont en circulation dans la province du Sud ouest.. 

Par contre, plusieurs détachements d’unités spécialisées et corps d’élite comme le GPIGN, le bataillon spécial amphibie, et le Bataillon d’intervention rapide (BIR) se rendent dans différentes localités de la province du Sud-ouest en prélude, selon certaines sources dignes de foi, au 1er octobre, dans la perspective de réprimander toute éventuelle action de la Southern Cameroon National Council (SCNC).

Source: http://www.camer.be/

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