Un séminaire de restitution de l’étude menée par la fondation camerounaise d’actions rationalisées et de
formation sur l’environnement a eu lieu à la chambre d’agriculture à Yaoundé. Si l’on s’en tient au propos des représentants des populations riveraines entendues le 03 octobre 2008, à
la chambre d’agriculture, on attend toujours les retombées du Pipeline.
Dans le secteur agricole on a noté une baisse de la production des cultures de rentes. Les plantations dévastées n’ayant pas été dédommagées. Pour ce qui est des cacaoyères, seuls 17% des
plantations détruites ont été reconstituées par les paysans.
Ce qui est vrai pour les agriculteurs l’est encore plus pour les pêcheurs de Kribi, et les peuples autochtones des forêts environnantes que sont les pygmées, selon Ndoumbe Nkotto, le
coordonnateur du FOCARFE.
A la fin de la construction du pipeline, pour Bénoît Malapa, représentant les pêcheurs de Kribi à cette réunion, la COTTCO et la Banque mondiale leurs avaient promis une rémunération
trimestrielle de 50 mille francs CFA par personne durant 4 ans. Jusqu'à ce jour aucun franc ne leur a été remis.
De plus, les poissons se font de plus en plus rares à cause de la plate forme pétrolière.
Il est question aujourd’hui d’amener l’Etat et les promoteurs privés de ce pipeline à remédier à ces manquements. C’est l’objet des ces assises.
Le FOCARFE entend mettre à la disposition de tous, les résultats de ses enquêtes et les pistes de solutions envisagées.
C’est pour pallier au manque observé depuis la fin de la construction du pipeline Tchad/ Cameroun que les responsables de la Fondation Camerounaise d’ Action Rationalisées et de Formations sur
l’Environnement ont réunis tout ce beau monde dans cette salle de conférence.
Rendre publique les résultats d’une étude menée sur les effets du projet pipeline Tchad Cameroun sur les populations riveraine. L’étude a porté sur 28 villages des provinces du centre et du sud.
Deux des cinq provinces que traverse l’oléoduc.
source: http://www.crtv.cm/cont/nouvelles/