Association pour le Développement de la S /P de N’Djamena-Fara
N°___05____/ASSO-FARA/03/11/2008
La Raffinerie de N’Djamena : quel mesure pour
la protection de
la population locale
et l’environnement ?
l’Association pour le Développement de la
SP de N’Djamena-Fara craint que la construction de ce raffinerie
donnent lieu a une violation des règles et normes international sur
l’environnement (déversement accidentel des hydrocarbures, inhalation des gaz causant des cancers et intoxication), le droit de l’ homme (expulsion et deguerpissement de la population du
site retenu pour accueillir le raffinerie, manque de compensation des villageois traversés par le pipe-line), la violation des droits civiques, ainsi qu’économique et sociaux des habitants de la
région.
Ainsi, notre implication est de garantir aux
différents victimes leurs droits tel que :
Le droit à la vie, à l’environnement sain, à l’indemnisation juste et équitable, à la réinstallation sur des sites non loin du terroir.
Un déversement accidentel du pétrole et ses composants peuvent entraîner non seulement de danger mais elle sera un désastre écologique de pollution du lac Tchad
d’où vivent des millions des humains repartis dans quatre états (Tchad,
Niger, Nigeria et Cameroun).
Rappelons que les chinois ont retenu le site de
N’Djamena-Fara pour la construction des canalisations acheminant de l’eau et évacuation des déchets de raffinerie.
La moindre pollution des eaux de surface entraînerait inévitablement la pollution des nappes
phréatiques, les fleuves, les marigots et le principal affluent du lac Tchad qui est le Fleuve Chari dont la raffinerie se trouve juste a peine 15 km .
Selon les études effectués a travers le monde sur les impacts du pétrole «la capacité de détection des fuites par les systèmes les plus sophistiquées laisseraient tout de même échapper
environ 10.000 litres de pétrole par
jour sans être détectés ».
Que dira ton de notre région, de notre écosystème,
de notre vie ?
Et des cours d’eaux irrigant le fleuve chari, principal affluent du Lac Tchad qui referment un refuge magnifique des faunes et flores menacé par le désert (éléphants, oiseaux rares) et aussi la précieuse algue spiruline (dihé).
Ainsi nous recommandons :
au Gouvernement Tchadien et au CNPC
(chinois) :
-
L’évaluation d’impact environnementale (étude d’impact
Environnementale de la zone de l’établissement de la
raffinerie, au respect des droits de l’homme,à la bonne gouvernance, à l’indemnisation juste et équitable des victimes de
tracés des pipelines traversant la région de hadjer
lamis (l’une venant des champs pétrolières de Bongo et l’autre de Rig-Rig) ; leurs garantir des soins nécessaires du risque des contagions dus aux gaz et substances dangereuses, de
pollutions et déversements pétroliers ;
-
L’information et sensibilisation des indigènes sur l’impact sanitaire et risque de déversement des gaz toxiques et nocifs dont ils seront les principales victimes ;
-
Le respect des autochtones de leurs habitats naturels, de leurs coutumes et sépultures ;
Et aux ONG
impliqué dans le développement de notre pays, les Associations civiles, les organisations internationales des droits de l’homme d’intervenir auprès du gouvernement Tchadien
et la compagnie chinois CNPC afin que
ceux-ci:
- garantissent les droits fondamentaux a la vie et bien être de la population vivant dans le site et prés du site de la raffinerie,
- associent les représentants des populations locales (Associations, ONG et Groupements civiles a dans les prises de décision concernant ce projet qui peut être néfaste et fatale pour la population
locale.
Alleoui Terap Ouida
Le Président de l’Association