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Tchad, Berceau De L'humanité

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12 décembre 2008 5 12 /12 /décembre /2008 13:38

Abdelkerim Amine Toloba est docteur en économie. Il est aussi sans emploi et en train de créer sa propre entreprise de... conseil en création d'entreprise, auprès de demandeurs d'emploi notamment, en tout cas de candidats entrepreneurs sans moyens. Le parcours de ce Béglais de 47 ans éclaire cette démarche peu banale. Né au Tchad, Amine Toloba est venu en France faire ses études. « Puis je suis resté et j'ai acquis la nationalité française », raconte-t-il.


Un projet en tête


Arrivé à Bègles en 1996, il avait « déjà en tête » ce projet d'aide à la création d'entreprise, né lors d'une formation au Centre méditerranéen de commerce international de Marseille. Un DESS en poche, il consacre en 2007 sa thèse de doctorat en sciences de gestion, soutenue à Bordeaux IV, au « financement sans taux ». Un peu dans l'esprit des travaux de Mohammed Yunus, le prix Nobel d'économie indien. « J'ai travaillé ensuite quelque temps avec l'Adie Aquitaine, qui aide la création d'entreprise par les chômeurs. J'ai ensuite enseigné comme vacataire en lycée, puis à l'Isseg de Nantes. Mais mon poste a été supprimé. »


Créneau porteur


Le lancement de son cabinet est une tentative de s'installer sur un créneau qu'il croit porteur, mais encore pas tout à fait mûr. « Le rôle conseil aux créateurs d'entreprise, pour l'insertion, est actuellement occupé par des associations ou des institutions qui ont d'abord des compétences sociales.


Mais moins sur le plan économique concret. Elles peuvent donner des généralités, mais pas voir ce qui cloche dans un business plan, adapter un projet à son marché, fouiller un plan de financement, comme je le fais », explique Abdelkerim Amine Toloba.


Le « chèque-conseil » mis en place par le ministère du Travail pour rémunérer les consultants, ouvre des perspectives à des indépendants, espère le Béglais. Sauf qu'il espère pour très bientôt son homologation, à l'instruction depuis des mois. Et sauf que des sociétés de service aux moyens conséquents ont déjà pris leurs marques. « Je pourrais être un sous-traitant », avance M. Amine Toloba. En attendant, il cherche « du réseau » en parcourant les forums de l'emploi ou en installant des permanences au Plie des Graves, à Bègles, qui l'accueille quelques heures par semaine.

Source:
http://www.sudouest.com

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