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8 février 2010 1 08 /02 /février /2010 22:37
0191608.jpgBANGUI (AFP) - Le gouvernement centrafricain, mais aussi son ancien adversaire, l'ex-président Ange-Félix Patassé, ont rendu hommage lundi à l'ancien président André Kolingba (1981-1993), décédé dimanche à Paris à l'âge de 73 ans."Le gouvernement et le peuple centrafricains gardent encore en mémoire les souvenirs d'un grand homme d'Etat au sens élevé de la patrie", affirme un communiqué du gouvernement diffusé lundi. Joint par l'AFP, Ange-Félix Patassé a affirmé avoir "pardonné tout cela" à André Kolingba en parlant de la tentative de coup d'Etat de 2001 de ce dernier contre lui, préférant évoquer la mort d'un "frère, d'un compatriote et d'un grand homme d'Etat".


"C'est lui qui a ouvert le pays au multipartisme et c'est lui qui a organisé les premières élections libres et démocratiques", a affirmé M. Patassé, arrivé au pouvoir en 1993 en battant notamment M. Kolingba lors du scrutin. "C'est vrai qu'il avait pris les armes avec d'autres compatriotes pour me renverser, mais il a fini par se convaincre que ce n'était pas la bonne voie", a conclu M. Patassé.


De source informée à Paris, M. Kolingba souffrait depuis longtemps d'un cancer de la prostate. Né le 12 août 1936 à Bangui, l'ancien général d'armée avait renversé par un coup d'Etat en 1981 le président David Dacko (1979-1981) successeur de Jean-Bédel Bokassa.


Fondateur du parti unique Rassemblement démocratique centrafricain (RDC) en 1987, Kolingba avait été contraint sous la pression de la rue et après des grèves sans précédent dans le pays, d'autoriser le multipartisme en 1991. Il s'était maintenu au pouvoir jusqu'en 1993.


Après une tentative ratée de coup d'Etat en 2001 et un exil en Ouganda, il avait bénéficié en 2003 du renversement de Patassé par François Bozizé, actuellement au pouvoir, et d'une amnistie pour participer au "dialogue national". A nouveau candidat à la présidentielle en 2005, il avait terminé troisième du scrutin remporté par Bozizé. Son parti était considéré comme la seconde force d'opposition du pays avec notamment six députés au Parlement, fort de 105 membres.

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