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23 août 2010 1 23 /08 /août /2010 19:09
A défaut d’une revue de presse plurielle, nous vous proposons la synthèse de quelques articles phares publiés dans le Progrès de la semaine. L’adoption de la nouvelle loi pour la presse, l’occupation illégale des logements sociaux des enseignants par les militaires, l’augmentation du nombre des députés tchadiens de 155 à 188, l’injonction du gouvernement faite aux squatters des édifices publics ont retenu notre attention.

Une nouvelle loi pour la presse

Le Progrès fait écho de l’adoption en deuxième lecture de la nouvelle loi sur la presse abrogeant l’ordonnance 005 controversée. De tous les débats contradictoires, note le journal, la commission Communication, Droits Fondamentaux et Libertés a préféré, pour la démocratie tchadienne, un chef d’Etat citoyen, étant lui-même devant les juridictions contre les délinquants de la presse qui porte atteinte à sa personne privée. Ainsi, poursuit-il, dans le cas d’injure ou de diffamation, la poursuite n’aura lieu que sur la plainte de la personne diffamée, sans préjudice de réparations civiles. Le projet de loi retient, contre les auteurs de provocations aux crimes et délits ainsi que de détournement des forces de défense et de sécurité de leurs missions, un emprisonnement de six mois à un an ou une amende de 100 000 à 1 000 000 de FCFA ou une suspension de parution de six mois. Pour le député fédéraliste, Ali Golhor, cité par Le Progrès, « ce projet de loi représente une épée de Damoclès suspendue sur la tête des journalistes. Je propose le remplacement de la suspension de parution par l’augmentation de la peine pécuniaire pour préserver notre jeune démocratie ». Mme Loum Ndoadoumngué, quant à elle, interpelle le gouvernement, à travers son porte-parole, à former plutôt les journalistes pour renforcer leurs capacités.

 

Les villas des enseignants sont squattées par les militaires

Le quotidien Le Progrès dans sa parution du 20 août révèle que les 43 villas sur les 70 de la patte d’Oie, destinées aux enseignants du Supérieur, sont squattées, depuis quelques temps, par des militaires. D’après un enseignant-chercheur, bénéficiaire, tout est parti de l’attribution, plus ou moins légale de 27 villas restantes à des officiers généraux de l’Armée Nationale Tchadienne, qui les occupent depuis un certain temps déjà. « Quand les autres militaires ont vu ces officiers, ils sont également, venus occuper nos 43 villas. Ils ont acheté des briques et commencé d’autres aménagements », raconte l’enseignant cité par le quotidien. Une autre source citée par le quotidien, informe que ces squatters sont ceux-là mêmes qui ont été chassés des villas Italidil de Sabangali et de Gardolé ainsi que des villas administratives autour des locaux de l’ASECNA. Du côté de SOPROFIM, la société gestionnaire des 70 villas, c’est le mutisme total, déplore le journal. Enfin, notre confrère précise que les enseignants du supérieur, qui ont payé la totalité de la caution ou la moitié et, commencé, aussi à verser, régulièrement, depuis janvier, pour les uns, et mars pour les autres, la mensualité de 140 000 FCFA, s’inquiètent.

 

Le nombre des députés augmente de 33

Le Progrès, dans sa parution du 20 août fait écho de l’adoption par l’Assemblée nationale du projet de loi organique n°22, du 2 octobre, fixant la composition de l’Assemblée nationale, le régime des inéligibilités et des incompatibilités et de la loi organique n°66, du 27 février 2006 qui modifiait la précédente. Avec l’adoption de ce projet de loi, relève le journal, le nombre des députés passe de 155 à 188, réparties dans les circonscriptions électorales qui sont, désormais, les départements (au lieu des sous-préfectures auparavant) et les arrondissements, pour la capitale.

 

Les squatters des villas administratives sommés de restituer les tôles

Le Progrès fait écho du communiqué radiodiffusé du ministre secrétaire général du Gouvernement, chargé des Relations avec l’Assemblée nationale, Mme Assia Mahamat Abbo, donnant 5 jours à ceux qui auront emporté des matériaux des bâtiments publics autrefois squattés et récupérés par l’Etat, de les ramener. Sinon, poursuit le communiqué, une commission se verra dans l’obligation de procéder à des fouilles.

 

Mbaïdedji Ndjénodji Frédéric

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