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Tchad, Berceau De L'humanité

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14 janvier 2010 4 14 /01 /janvier /2010 12:03

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Le cinéaste tchadien Mahamat Saleh Haroun, auteur notamment de "Daratt" (2006), tourne un nouveau long métrage depuis quelques semaines à N'Djamena et dans la région d'Abéché (est), a annoncé mercredi la Mission des Nations Unies dans le pays, déployée dans la région.

M. Haroun "séjourne depuis deux mois au Tchad avec une partie de son équipe technique pour tourner un film de fiction (...) intitulé +Un homme qui crie n'est pas un ours qui danse+", indique la Minurcat dans son rapport hebdomadaire d'activités reçu par l'AFP à Libreville. "Durant plusieurs semaines, Haroun a filmé à l'intérieur de N'Djamena ainsi qu'à Abéché", sa ville natale, pour les besoins de cette fiction, dans laquelle apparaîtront notamment des soldats de la force Minurcat en patrouille dans les environs d'Abéché, selon le document.

Le tournage du film "Un homme qui crie n'est pas un ours qui danse", co-production franco-belge, était censé débuter fin novembre 2009 pour une durée de six semaines, d'après le portail du cinéma européen Cineuropa. Selon la même source, la distribution comporte notamment les comédiens tchadien Youssouf Djaoro, français Diouc Koma et camerounais Emile Abossolo Mbo.

L'histoire se déroule dans un Tchad confronté à la rébellion, dont les autorités réclament aux populations argent ou combattants comme contribution à l'effort de guerre contre les insurgés.

Mahamat Saleh Haroun, 48 ans, a notamment remporté le prix spécial du jury au festival de Venise en 2006 pour "Darratt" (Saison sèche) et l'Etalon de bronze de Yennenga au Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco) en 2007. Ce film avait pour cadre le Tchad en période de post-conflit et pour personnage principal un adolescent chargé par son grand-père d'abattre l'assassin de son père.

Parmi ses oeuvres, figurent aussi "Abouna" (Notre père, 2002) et "Bye Bye Africa" (1999), B 400 (1997) et Goï-Goï (1995).

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