M. Kebzabo représentait l'Union nationale pour la démocratie et le renouveau (UNDR), principal parti d'opposition avec 9 sièges selon les résultats des législatives validés ce mardi par le Conseil Constitutionnel et qualifiés de "mascarade électorale" par l'opposition.

 

M. Wadal Abdelkader Kamougué, plusieurs fois ministre, était le candidat de l'Union pour le renouveau et la démocratie (URD) qui a obtenu 7 sièges aux législatives alors que le parti de M. Yorongar, la Fédération action pour la République (FAR), en a obtenu 4, loin derrière les 113 sièges sur 188 de l'Assemblée obtenus par la Mouvement patriotique du Salut (MPS) du président Deby.

 

Les cinq candidats concourant face au président Deby, MM Kebzabo, Kamougué, Yorongar, ainsi que le ministre Albert Pahimi Padacké et l'avocat opposant Nadji Madou, président de l'Alliance socialiste pour un renouveau intégral (ASRI), avaient posé des conditions à leur participation au premier tour.

 

S'appuyant sur le déroulement de législatives, ils exigeaient de nouvelles cartes d'électeurs, l'impression de bulletins de vote numérisés et sécurisés, la sécurisation du matériel de vote et de son acheminement, le réaménagement de la Commission électorale et le respect par les autorités des dispositions relatives au trafic d'influence et à l'utilisation du symbole des biens de l'Etat.