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Tchad, Berceau De L'humanité

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9 février 2012 4 09 /02 /février /2012 18:20

ibni.jpgUne plainte pour enlèvement, séquestration et torture a été déposée mardi à Paris par la famille de l'opposant tchadien Ibni Oumar Mahamat Saleh, quatre ans après sa "disparition forcée", ont annoncé jeudi Amnesty International France et l'Acat France dans un communiqué. "Faute de réelle volonté politique, le Tchad n’a jamais véritablement engagé de procédure judiciaire sur cette affaire. Aucun des auteurs et responsables présumés de cette disparition n’a eu à répondre de ses actes devant la justice plus de quatre ans" après sa "disparition forcée", explique la présidente d'Amnesty International France Geneviève Garrigos citée dans le communiqué.

La famille de l'opposant a par conséquent déposé une plainte à Paris avec constitution de partie civile pour "enlèvement, séquestration, torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants", selon le communiqué. "Après tout ce temps passé, les autorités tchadiennes auraient pu croire que l’affaire Ibni allait être enterrée comme bien d’autres affaires semblables au Tchad. Cette impunité a, au contraire, poussé sa famille à se mobiliser encore plus fortement", dit de son côté Clément Boursin, responsable des programmes de l'Action des chrétiens pour l'abolition de la torture (Acat-France).

Secrétaire général du Parti pour les libertés et le développement (PLD) et porte-parole de la coalition de l'opposition tchadienne, Ibni Oumar Mahamat Saleh a été arrêté le 3 février 2008 à son domicile par des militaires tchadiens, après une attaque rebelle qui était parvenue ce jour-là jusqu'au coeur de N'Djamena.

Le régime d'Idriss Deby avait ensuite, avec le soutien de la France, repris le contrôle de la situation. A la suite d'une mobilisation internationale, une commission d'enquête tchadienne avait été mise sur pied. Elle avait conclu en septembre 2008 que l'opposant était "désormais décédé" et mettait en cause des militaires tchadiens dans la disparition, mais sans éclaircir les conditions de celle-ci.

Les deux ONG espèrent en particulier que les autorités françaises déclassifieront tous les documents concernant les événements de février 2008 à N'Djamena dans le cadre d'une éventuelle enquête sur la disparition de l'opposant.

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31 janvier 2012 2 31 /01 /janvier /2012 10:58

774292.jpgUn concert pour de l'eau potable ! Au Tchad, l'approvisionnement en eau en milieu rural est un véritable fléau pour la population. Ce sont majoritairement les femmes qui, chaque jour, doivent marcher parfois 20 km pour approvisionner leurs villages. Face à ce constat, l'association française "World For Tchad" a reçu l'autorisation de forer 208 puits en 2012. Ce mardi soir à Paris, dans la salle du Réservoir, un concert caritatif parrainé par Francis Lalanne et Lucien "Papalu" et qui réunira de nombreux artistes est organisé à 19h30 pour récolter des fonds afin de forer ces puits symbole de vie.

Parmi les invités du show, plusieurs artistes de renom viendront pour soutenir la cause, car ils croient en ces actions dont la finalité serait d’atteindre, à l’horizon 2015, un taux de desserte de 80% d’eau potable et 60% en assainissement. M. Guy Boypa, le Président de "World For Tchad", a indiqué que le projet s’inscrit également dans la Stratégie Nationale de Réduction de la Pauvreté (SNRP).

Les artistes présents ce mardi soir au Réservoir à Paris pour le concert "World For Tchad" :
Francis Lalanne - Princess Erika - Medhy Custos - Slaï - Dry - Sir Samuel - Fdy Phenomen - Alibi Montana - Tiwony - Kaysha - Don Bak - Monica Pereira - Miel - Dynamitt - Morale - Nesly - C. Masdongar - Lisa Spada

Début du concert à 19h30 - Entrée : 12 euros

Le Réservoir

16 rue de la Forge Royale
75011 Paris

Créée en mars 2010, "World For Tchad" est une Association régie par la loi du 1er juillet 1901 à but non-lucratif dont la principale activité est l'éducation, la formation et la santé.

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30 janvier 2012 1 30 /01 /janvier /2012 21:49

CPS_SEI12_280509115222_65.jpgLe Tchad propose d’accueillir un tribunal international pour juger Hissène Habré - La délégation tchadienne est venue au 18ème sommet de l’Union africaine (UA), qui s’est ouvert dimanche à Addis-Abeba, la capitale éthiopienne, avec la proposition d’accueillir un tribunal pénal international spécial pour juger l’ancien chef de l’Etat tchadien Hissène Habré, a indiqué lundi à la PANA une source officielle dans la capitale éthiopienne.

La proposition tchadienne devait être présentée par le président Idriss Déby Itno à ses pairs africains qui poursuivent à Addis-Abeba les travaux de leur sommet principalement consacré au renforcement du commerce intra-africain.

L’Union africaine avait demandé en janvier 2011 au Sénégal de créer une chambre africaine composée de magistrats sénégalais et africains pour juger Hissène Habré, accusé de crimes de tortures et de crimes de contre l’humanité sous son règne (1982-1990).

La résolution alors adoptée par l’organisation panafricaine envisageait la création de la chambre africaine au Tchad, si le Sénégal ne mettait en place cette juridiction spéciale dans un délai de 4 mois.

Après le Tchad et le Sénégal, l’Union africaine envisage également de confier le dossier Hissène Habré au Rwanda, suscitant le scepticisme des associations des victimes de l’ancien chef de l’Etat tchadien.

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28 janvier 2012 6 28 /01 /janvier /2012 13:30

3025742.jpgUn policier a été tué dans l'attaque d'une commissariat de Kano, la grande ville du nord du Nigeria où une spectaculaire opération revendiquée par le groupe islamiste Boko Haram a fait 185 morts une semaine plus tôt, a déclaré samedi la police. Des hommes armés ont tiré vendredi soir, juste avant l'entrée en vigueur du couvre-feu décrété à la suite de la tuerie du 20 janvier, sur un poste de police du quartier de Mandawari situé non loin du palais de l'émir de Kano, principale autorité traditionnelle de la seconde ville du Nigeria. "Ils ont ouvert le feu sur nos hommes et les policiers de service ont répliqué, ce qui a entraîné une fusillade", a dit le porte-parole de la police de la ville, Magaji Majia.

 

Il a ajouté qu'un policier avait été tué mais des habitants du quartier ont porté le bilan à deux morts dans les rangs de la police. Selon des témoignages, les assaillant avaient crié "Allahu Akbar" (Dieu est grand) alors qu'ils convergeaient vers le commissariat en moto et à bord d'un véhicule tout terrain.

 

Les commissariats avaient déjà constitué la principale cible des attaques du 20 janvier et un autre poste de police avait été visé mardi, un incident qui a fait trois blessés selon les autorités. Jeudi, un ingénieur allemand a été enlevé près de la ville.

Les tirs de vendredi sur le commissariat n'ont pas été revendiqués mais le chef présumé de Boko Haram avait menacé dans un message diffusé jeudi sur YouTube de lancer de nouvelles attaques en représailles à des raids de militaires contre des séminaires islamiques de Maiduguri, un fief du groupe islamiste dans le nord-est.

 

Il a aussi revendiqué la série d'attaques du 20 janvier. "Nous sommes responsables" de ces attentats, a-t-il déclaré dans ce message. "Je l'ai ordonné et je donnerai cet ordre encore et encore. Dieu nous a donné la victoire". "Nous avons attaqué les centres de la sécurité parce que nos membres ont été arrêtés et torturés", ajoute le message en langue haoussa. "pas de problème religieux" Le gouverneur de l'Etat de Kano, Rabiu Musa Kwankwaso, a nié vendredi que des membres de Boko Haram aient été arrêtés sur la base de fausses accusations et s'est dit prêt au dialogue.

 

Boko Haram multiplie depuis des mois les attentats de plus en plus meurtriers. Il a visé tour à tour les Nations unies, des églises, des bars, l'armée, la police et d'autres symboles du pouvoir. Les autorités n'ont pas réussi jusqu'à présent à mettre fin à ce cycle de violences. Le groupe veut l'instauration d'un Etat islamique dans le nord du Nigeria, économiquement défavorisé et à majorité musulmane, tandis que le sud, la région pétrolifère du premier producteur d'Afrique, est à dominante chrétienne. Selon l'ONU, des liens existent entre ces islamistes et la branche maghrébine d'Al-Qaïda, Aqmi. Beaucoup soulignent cependant que Boko Haram est la résultante de problématiques strictement nigérianes, politiques notamment.

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26 janvier 2012 4 26 /01 /janvier /2012 14:36

4892.jpgLes autorités nigérianes disent avoir arrêté jeudi quelque 200 personnes, pour la plupart des "mercenaires" tchadiens, après les attaques meurtrières dans le nord, alors que les forces de l'ordre se voient reprocher leur incapacité à mettre en échec une menace islamiste croissante.n Les attentats commis vendredi dernier à Kano, la grande métropole du Nord majoritairement musulman, ont fait au moins 185 morts. Il s'agit de al'attaque la plus sanglante jamais revendiquée par le groupe islamiste Boko Haram, à qui sont attribués de nombreux attentats perpétrés dans le nord. "De nombreuses arrestations ont été effectuées depuis ces attaques", a déclaré jeudi une source policière de haut niveau sous couvert d'anonymat. "Nous avons arrêté près de 200 assaillants et 80% d'entre eux étaient des Tchadiens venus en tant que mercenaires", a ajouté la même source.

 

Cette source policière a soutenu qu'il y avait des indications selon lesquelles les Tchadiens avaient été payés pour participer aux récentes attaques attribuées à Boko Haram. Les forces de sécurité nigérianes ont longtemps soupçonné Boko Haram d'introduire clandestinement des armes au Nigéria par la frontière, poreuse, avec le Tchad et le Niger, au nord-est du pays.

 

Un rapport d'une mission de l'ONU chargée d'évaluer l'impact de la crise libyenne au Sahel, rendu public mercredi, évoque la menace que fait peser Boko Haram sur la région et les liens qu'il a tissés avec Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Liens entre Boko Haram et des Tchadiens, selon l'ONU.  Selon ce rapport, il existe des preuves suggérant que Boko Haram compte dans ses rangs des Tchadiens qui ont suivi un entraînement d'Aqmi. De son côté, le responsable de la lutte contre le terrorisme pour l'Union africaine (UA), Francisco Caetano Jose Maderia, a mis en garde mardi contre la possibilité que Boko Haram étende ses activités aux pays voisins et pénètre en Afrique centrale. Si certains insistent sur les liens qu'aurait Boko Haram en dehors du Nigeria, d'autres estiment au contraire que le groupe est un problème qui est né et s'est développé dans le pays.

 

Les autorités nigérianes ont subi une intense pression concernant la violence en hausse attribuée aux islamistes et ont été accusées par le passé d'avoir détenu des innocents en réponse à ces attaques. "Les forces de sécurité ont souvent procédé à des rafles plutôt qu'à des arrestations d'individus sur la base d'un soupçon raisonnable qu'ils ont commis une infraction", a accusé l'organisation de défense des droits de l'Homme Amnesty International au début de la semaine.

La police a aussi été vivement critiquée après l'évasion la semaine dernière de Kabiru Sokoto, membre de Boko Haram et le principal suspect dans un attentat commis le jour de Noël.

 

Le président du Nigéria, Goodluck Jonathan, a limogé mercredi le chef de la police et six de ses adjoints, première étape d'une réorganisation de la police qui souffre d'un "effondrement de la confiance" de la population, selon un communiqué officiel. Selon une source policière de haut niveau, des membres présumés de Boko Haram ont contacté la police pour un dialogue via l'émir de Kano. L'émir est la plus haute autorité musulmane traditionnelle de Kano.

"Ils (les islamistes) disent qu'ils le veulent comme médiateur dans le dialogue qu'ils proposent", a ajouté la source policière.

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26 janvier 2012 4 26 /01 /janvier /2012 14:26

kenyatta_uhuru_budget.jpegLe président kényan Mwai Kibaki a accepté la démission de son ministre des Finances, Uhuru Kenyatta, mis en cause par la Cour pénale internationale pour les violences post-électorales de 2007-2008, a annoncé jeudi la présidence. Le grand argentier, inculpé de crimes contre l'humanité, est remplacé à titre intérimaire par le ministre du Développement métropolitain, Robinson Githae.

Le procureur en chef de la CPI, Luis Moreno-Ocampo, a ouvert en 2010 une enquête sur ces violences à caractère politico-ethnique qui ont fait plus de 1.200 morts et des centaines de milliers de déplacés, notamment dans la vallée du Rift.

Uhuru Kenyatta est le fils du «père de l'indépendance» de l'ancien fleuron de l'empire colonial britannique en Afrique de l'Est, Jomo Kenyatta.

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25 janvier 2012 3 25 /01 /janvier /2012 16:52

IMG_1426.jpgUn porte char transportant un Caterpillar a fait écrouler l’ancien pont piéton situé devant l’ex douane le 24 janvier 2012 aux environs de 7 heures. Ce pont piéton situé sur l’avenue Charles de Gaulle reliant la ville vers le quartier administratif facilitait en son temps le déplacement des usagers en évitant les accidents.

Il a été construit vers la fin des années 1980 par la mairie. Après cet écroulement, aucun autre dégât matériel ni humain n’a été signalé. Le- dit pont est placé sur un axe très fréquenté surtout aux heures de pointe.

Maintenant, la responsabilité revient aux autorités en charge de la ville s’ils peuvent reconstruire ce pont dans l’immédiat ou le détruire carrément.

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23 janvier 2012 1 23 /01 /janvier /2012 12:27

N'DJAMENA - Les opérations de vote se sont terminées dans le calme dimanche à N'Djamena pour les premières élections municipales de l'histoire du Tchad, et le dépouillement avait commencé selon les premières observations, le scrutin ne semblant pas avoir mobilisé les électeurs.

 

Un observateur international regarde des électeurs en train de faire la queue à un bureau de vote à N'Djamena, le 22 janvier 2012. Les opérations de vote se sont terminées dans le calme dimanche à N'Djamena pour les premières élections municipales de l'histoire du Tchad, et le dépouillement avait commencé selon les premières observations, le scrutin ne semblant pas avoir mobilisé les électeurs.

 

De source proche du pouvoir, les résultats officiels devraient être annoncés d'ici une semaine alors que les premières estimations devraient être connues lundi.

 

Au bureau 2 du N°2 quartier Ardep-Djoumal, 192 électeurs ont voté sur 500 inscrits et au bureau B dans le quartier Ambassatna de la capitale, 151 électeurs ont voté contre 384 inscrits. Dans les 2ème et 3ème bureaux du quartier Djamal Barh, l'AFP a recensé 85 et 129 votants pour 385 et 243 inscrits.

 

Le président Idriss Déby Itno a dit sa "satisfaction de voir les premières élections locales se dérouler dans notre pays". Il a demandé à "tous les citoyens de sortir massivement aujourd'hui pour choisir les gestionnaires de leurs villes", appelant "la classe politique à garder la sérénité".

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21 janvier 2012 6 21 /01 /janvier /2012 11:14

photo_13.jpgAu moins 24 personnes ont été tuées dans les attentats coordonnés et les fusillades qui ont secoué vendredi soir Kano, la deuxième ville du Nigeria, a indiqué samedi un témoin affirmant avoir compté au moins 16 dépouilles s'ajoutant aux 8 morts déjà comptabilisés par l'AFP. "Je marche actuellement dans les rues de mon quartier", a déclaré à l'AFP Naziru Muhammad, un habitant de Kano résidant près d'un QG de la police qui a été visé par l'une des attaques.

 

"Entre ma maison et le QG de la police, sur cette rue, j'ai compté 16 cadavres qui jonchent le sol, dont six policiers", a-t-il dit.Un précédent bilan établi par l'AFP à partir de témoignages s'élevait à huit morts, dont l'auteur d'un attentat suicide et un journaliste nigérian. Une source policière a déclaré samedi sous couvert d'anonymat que "le nombre de morts s'élève à des dizaines", sans être en mesure de fournir un bilan précis.Kano, principale ville du nord du Nigeria, a été secouée vendredi en  début de soirée par une vingtaine d'explosions et des fusillades.

 

Ces attaques "coordonnées" selon la police ont visé huit lieux différents: des bureaux de la police et des services de l'immigrations ainsi que la résidence d'un responsable de la police, selon une liste fournie vendredi soir par la police. Ces violences n'ont pas été revendiquées mais elles surviennent dans le contexte d'une vague d'attentats et attaques attribués au groupe islamiste Boko Haram.

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20 janvier 2012 5 20 /01 /janvier /2012 23:21

aa.jpgKHARTOUM — Le président tchadien Idriss Deby Itno a épousé vendredi la fille du chef présumé de la milice janjawid au cours d'une cérémonie à laquelle a assisté le président soudanais, Omar el-Béchir, accusé de crimes de guerre au Darfour. Ni le président Deby ni la mariée, Amani Moussa Hilal, n'étaient présents à la cérémonie religieuse organisée dans un hôtel de luxe de Khartoum, selon un photographe de l'AFP.

 

Amani, fille du chef réputé des janjawid Moussa Hilal, est arrivée après la cérémonie. Vêtue d'une robe blanche de mariée, elle a rejoint un millier d'invités pour une fête animée par des chanteurs soudanais. En 2003, des rebelles du Darfour se sont soulevés contre Khartoum et se sont retrouvés confrontés aux janjawid soutenus par le gouvernement, entraînant une guerre qui a fait au moins 300.000 morts selon l'ONU. Khartoum parle de 10.000 morts.

 

La Cour pénale internationale a ouvert une enquête pour "génocide". Six suspects, dont le président Béchir sont actuellement poursuivis dans le cadre de l'enquête de la CPI sur le génocide au Darfour. Moussa Hilal n'en fait pas partie mais il fait l'objet de sanctions de l'ONU. Le ministre de la Défense, Abdelrahim Mohamed Hussein, également recherché par la CPI, faisait aussi partie des invités. Amani Moussa Hilal, récemment diplômée de l'université, était représentée par M. Béchir lors de la cérémonie présidée par un cheikh soufi. Les raisons de l'absence de M. Deby n'étaient pas claires.

 

Les forces insurgées de M. Deby avaient trouvé refuge au Darfour voisin avant qu'elles ne renversent le président du Tchad, Hissène Habré, en 1990. M. Deby dirige depuis ce pays parmi les plus pauvres au monde. Bien que le Tchad et le Soudan se sont accusés ces dernières années de soutenir les rebelles luttant contre leur régime respectif, leurs relations se sont améliorées ces deux dernières années. Le Tchad a ainsi refusé d'arrêté M. Béchir lors d'une visite dans le pays, les 7 et 8 août 2011. Le Tchad est devenu signataire du statut de Rome, fondateur de la CPI le 1er janvier 2007 et avait donc l'obligation d'arrêter M. Béchir sur son sol.

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