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Tchad, Berceau De L'humanité

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10 février 2009 2 10 /02 /février /2009 22:35

La principale centrale syndicale du pays a appelé à « une grève générale d’avertissement »

C’est un succès pour la l’Union des syndicats du Tchad (UST) qui a appelé, lundi à « une grève générale d’avertissement » pour protester contre la vie chère. Selon Michel Barka, le président de la centrale syndicale, les secteurs privés et publics ont suivi la grève. L’UST réclame l’augmentation des salaires pour pallier la hausse des prix des produits de première nécessité et des matériaux de construction.

« La grève a été bien suivie dans les secteurs privés et publics et ce, dans plusieurs villes », s’est félicité Michel Barka, joint par Afrik.com. Le président de l’Union des syndicats du Tchad (UST), la principale centrale syndicale du pays, avait appelé dimanche à une « grève générale d’avertissement » contre la vie chère pour la journée de lundi. « Les travailleuses et travailleurs, militants de l’UST, décident à l’unanimité d’observer une grève générale d’avertissement d’une journée » avait déclaré, lundi, dans un communiqué lu à la radio nationale, l’UST. Cette centrale syndicale, aux dires de ses membres, regroupe 30 syndicats et fédérations nationaux et 28 « unions régionales ». Pour la journée de lundi, seules les banques manquaient à l’appel. « Les employés de certaines banques affiliés à un autre syndicat ont, eux, travaillé », précise le président de l’IST.

L’UST et la CLTT en désaccord

La Confédération libre des travailleurs du Tchad (CLTT), n’avait pas voulu suivre la grève de lundi. Cette centrale syndicale serait, selon certains observateurs, proche du gouvernement. « Ce n’est pas à moi de le confirmer. La CLTT connait les conditions de vie des Tchadiens, leur difficulté à manger à leur faim. Et pourtant ils n’ont rien fait », commente Michel Barka. D’après l’AFP, la centrale syndicale aurait demandé « à ses militants et militantes du public et du privé de vaquer normalement à leurs occupations quotidiennes ». La CLTT ne représenterait pas une menace pour l’IST, qui revendique 60 000 adhérents à travers le pays avec une représentativité de 90 %.

Pétrole contre nourriture

« Alors que le gouvernement tchadien a encaissé, depuis mi-août 2008, 3500 milliards de FCFA grâce à la vente du pétrole, le pays vit dans la misère », explique Michel Barka. Depuis juillet 2003, le Tchad est devenu un pays exportateur de l’or noir. Selon le président de l’UST, la crise économique toucherait la population tchadienne de plein fouet. « Face à la hausse des matières premières et des matériaux de construction, le gouvernement doit augmenter les salaires des fonctionnaires, agents de l’Etat et du privé », réclame-t-il. Michel Barka l’affirme : il arrêtera son mouvement que lorsque ses revendications seront appliquées. Et il en va de même pour la levée de l’interdiction du bois de chauffe et du charbon. « 99,99% des gens utilisent ces combustibles. L’Etat les a interdit sans mettre à disposition des produits de substitutions, tout ça pour stopper la coupe des arbres qu’il juge “abusive” », souligne-t-il.

« La politique de l’autruche » du gouvernement

Le 3 février, des dirigeants de l’UST, de la CLTT et d’autres organisations syndicales avaient été reçus par Youssouf Saleh Abbas, le Premier ministre, sans résultats tangibles. A l’issue de cette rencontre, le chef du gouvernement avait cependant promis qu’il allait demander, par exemple, aux opérateurs économiques de baisser leur prix. Une promesse en laquelle le président de l’IST ne croit pas. « Ce n’est pas aux commerçants de baisser leurs tarifs, c’est à l’Etat d’augmenter les salaires. De toute façon, dans ce pays, les mesures prises par le gouvernement ne sont jamais appliquées », fulmine-t-il.

La grève de lundi n’était qu’un avertissement. Si la situation ne s’arrange pas, Michel Barka se dit prêt à recommencer, encore et encore…

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9 février 2009 1 09 /02 /février /2009 21:36

Une balade dans le désert avec le conteur Abakar Adam Abbaye, dit l'Enfant Noir: contes, musique. dans la Maison d'Alphonse Daudet
33, rue A Daudet
91210 Draveil

spectacle suivi d'un repas offert par l'association - réservation conseillée
participation aux frais: 12 euros (amicale) - 6 euros (enfants) - (adhésion groupe ponctuelle à l'amicale: 3 euros)

Né vers 1974 à Nokou, au Tchad, d’une mère sage femme, femme sage, Abakar Adam Abaye est très vite plongé dans l’univers des mots. Histoires transmises par sa mère, Abaye est très vite reconnu comme un bon conteur. Au fil du temps il développe de multiples talents, il est conteur, chanteur, musicien, metteur en scène, acteur (théâtre et cinéma), auteur (pièces de théâtre, scénari, contes)...

“Partisan d’une certaine théâtralisation, il est de l’espèce de la clameur, de l’éclat de rire, maniant les dires pour questionner, interroger, agir, posséder le désir de vivre. Abakar, fils de l’Homme, artisan, généreux, artiste de rue, de tête, de mémoire, de chemins, fait de son métier un engagement, un miroir social, comme saltimbanque des coutumes, des relations humaines et communautaires. Gitan d’Afrique, faiseur de liens, l’Enfant Noir est une clef, pour ouvrir toutes les serrures, mentales, géographiques, culturelles, relationnelles, historiques, d’amertume ou de reconnaissance. “Eric Premel

« Dans ses mots, résonne l’Afrique d’hier et d’aujourd’hui. Il a dans son éclat de rire quelque chose de princier, dans sa voix, une joie intense. L’Enfant Noir transporte le public dans des territoires sauvages et l’entoure de sa radieuse humanité. Jubilatoire ! » Laure Nusset

Balade dans le désert :  Mélange d’histoires actuelles, anciennes… assemblées tout spécialement pour chaque public. Abaye nous fait découvrir les arcanes de l’oralité africaine en nous menant en musique à travers l’Afrique au gré de chaque instant. Des contes qui parlent avec intelligence, humour et philosophie des petites choses qui permettent de porter un autre regard sur le monde dans lequel nous vivons.

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9 février 2009 1 09 /02 /février /2009 21:29

KHARTOUM (AFP) - Un hélicoptère de la mission ONU-Union africaine au Darfour (Minuad) a été la cible de tirs inconnus lundi à 70 kilomètres à l'ouest d'El-Facher, capitale historique de cette région de l'ouest soudanais en proie à la guerre civile, ont indiqué les Casques bleus. L'hélicoptère Mi-8 de la Minuad effectuait une mission de ravitaillement en vivres lorsqu'il a été la cible de tirs d'origine inconnue, a indiqué la mission dans un communiqué, précisant que personne n'avait été blessé lors de cet incident.


L'hélicoptère est retourné sans problème à El-Facher, siège des opérations de la Minuad, mais une partie de l'appareil a été gravement endommagée, a souligné la mission.

Cet incident survient alors que les autorités soudanaises et le Mouvement pour la justice et l'égalité (JEM), le plus militarisé de la myriade de groupes rebelles du Darfour, devaient entamer en soirée des pourparlers préliminaires à Doha, au Qatar, en vue d'une conférence de paix.


Une faction de l'Armée de libération du Soudan, le SLA-Unité, avait indiqué prévoir des attaques avec d'autres groupes rebelles contre le gouvernement soudanais "en parallèle" aux discussions de Doha.

La Minuad compte quelque 15.000 soldats et policiers au Darfour, soit un peu plus de 60% de sa capacité annoncée.Le conflit au Darfour a fait 300.000 morts et 2,7 millions de déplacés selon l'ONU. Khartoum chiffre à 10.000 le nombre de décès liés aux combats.

 

 

 

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8 février 2009 7 08 /02 /février /2009 19:09

MIRINDANYI (AFP) — Le geste semble anodin: actionner le bras d'une pompe métallique pour recueillir l'eau limpide du fond d'un puits. Mais depuis peu, il a transformé la vie de nombreux villageois du Sud-Soudan. "Pendant la saison sèche, nous recueillions l'eau d'un puits creusé au bord de la rivière. L'eau était sale et nous étions souvent malades. L'eau pompée, elle, est bonne à boire", se réjouit Floris Fazir, une habitante du village de Mirindanyi, à 200 km à l'ouest de Juba, la capitale du Sud-Soudan.


Cette région pétrolifère mais sous-développée, de la superficie de la France, se remet lentement de la guerre civile de 21 ans entre le sud et le nord du Soudan, qui a fait deux millions de morts et quatre millions de déplacés. Depuis la fin du conflit en 2005, près de 1,7 million de personnes déplacées sont rentrées chez elles, selon l'Organisation mondiale pour les migrations (OIM), mais tout reste à faire dans des villages abandonnés pendant des années.


L'accès à l'eau potable "demeure la priorité dans tous les secteurs de retour", estime l'OIM dans un rapport publié en janvier, soulignant que le quart des villageois dépendent toujours de l'eau des rivières pour boire. Mais à Mirindanyi, comme dans de nombreux autres villages, l'eau se tarit pendant la saison sèche - de décembre à mars - et les habitants sont contraints de puiser le précieux liquide dans des points d'eau troubles, creusés en bordure des rivières. "Avant, l'école fermait pendant la saison sèche parce que les enfants passaient leur journée à aller chercher l'eau", souffle Grace Julien, mère de huit enfants. "Nous avions juste assez d'eau pour cuisiner et boire, mais pas pour nous laver".


Avant l'installation d'une pompe à eau dans le village, sa famille ne pouvait ramener qu'une quarantaine de litres d'eau par jour, pour 10 personnes. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) établit à 20 litres d'eau par personne et par jour le minimum requis. "Nous voulons fournir une source d'eau à proximité de chaque village", assure Helen Turkie, à la tête de la section locale de la Commission de réadaptation pour les réfugiés du Sud-Soudan, un organisme gouvernemental.


Mais les pompes sont onéreuses. "Chacune coûte au moins 13.000 dollars US, et parfois plus s'il faut forer profondément dans le sol", souligne Augustino Buya, directeur local des activités de l'ONG Oxfam, qui a financé l'achat de la pompe à Mirindanyi, l'une des 340 installées au Sud-Soudan depuis la fin de la guerre en 2005. "Il y a eu une diminution de la diarrhée depuis que nous avons cessé de recueillir l'eau à la rivière. Et moins d'enfants meurent", constate Godwin Jimma, bénévole au centre de santé communautaire du village de Dosho.


L'entretien des pompes est toutefois un problème. Dans les villages passés en revue par l'OIM, plus de 40% des pompes ne marchaient pas. "Chacune est conçue pour fournir de l'eau à 500 personnes, mais dans plusieurs villages elles sont utilisées par 3.000 personnes", remarque M. Buya. Non loin de là, à Wanpi, des dizaines de personnes se sont rassemblées pour une fête. Mais au grand dam des habitants, la pompe à eau ne fonctionne pas. "J'assure l'entretien régulier mais je ne peux pas effectuer les réparations plus poussées", regrette Bullen Tio, le "gardien de la pompe". Le village doit cette fois attendre un réparateur professionnel.

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4 février 2009 3 04 /02 /février /2009 12:36

Un an après les derniers combats entre le gouvernement et les forces d’opposition armées à N’Djamena (Tchad), les forces de sécurité continuent à commettre de graves violations des droits humains sans que personne n’ait à rendre de comptes. « Un an après le conflit, les membres des forces de sécurité qui se sont rendus coupables de nombreux homicides, actes de torture et disparitions forcées contre des opposants présumés au gouvernement n’ont toujours pas été traduits en justice, ce qui ne fait qu’exacerber le problème déjà généralisé de l’impunité », a déclaré Tawanda Hondora, directeur adjoint du programme Afrique d’Amnesty International.


De nombreuses victimes de disparitions forcées n’ont toujours pas été retrouvées, et d’autres personnes continuent à disparaître. Le 3 septembre 2008, Issa Palkoubou, professeur d’anglais au Centre linguistique américain de N’Djamena, a été enlevé sur son lieu de travail par trois hommes en civil et jeté de force dans une voiture. Depuis, personne ne l’a revu ni n’a eu de ses nouvelles. On ignore également ce qu’il est advenu d’Ibni Oumar Mahamat Saleh, opposant politique de premier plan, qui fait partie des nombreuses personnes arrêtées en février 2008.


« Les disparitions forcées semblent être utilisées par les forces de sécurité tchadiennes pour distiller la peur au sein de la population et intimider les opposants politiques réels ou présumés, a précisé Tawanda Hondora. Des dizaines de personnes arrêtées par les forces de sécurité ont tout simplement disparu. On ignore encore ce qu’ils sont devenus. ». « Le gouvernement tchadien doit révéler le sort de tous ceux qui ont disparu. Il doit aussi engager des poursuites pénales contre toutes les personnes susceptibles d’avoir commis des violations des droits humains, et notamment les membres de ses forces de sécurité », a ajouté Tawanda Hondora.


Amnesty International a appelé le gouvernement tchadien à ouvrir des informations judiciaires sur les allégations d’atteintes aux droits humains - dont des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité - et à traduire les responsables de ces actes en justice.

La bataille de N’Djamena

Les 2 et 3 février 2008, des groupes d’opposition armés ont lancé une offensive dans des quartiers densément peuplés de la capitale tchadienne, N’Djamena. Les forces gouvernementales ont riposté en bombardant les quartiers de N’Djamena d’où elles soupçonnaient que les forces d’opposition menaient leur attaque. Des centaines de civils ont été tués ou blessés et plus de 50 000 ont fui la capitale pour aller se réfugier au Cameroun voisin. Le gouvernement tchadien a repris le contrôle de N’Djamena et les forces d’opposition se sont retirées au Soudan.


Le 3 février, en fin d’après-midi, les forces de sécurité ont fait irruption au domicile de plusieurs dirigeants de l’opposition non armée. Ils ont arrêté l’ancien président tchadien, Lol Mahamat Choa, le député Ngalegy Yorongar et le dirigeant du Parti pour les libertés et le développement, Ibni Oumar Mahamat Saleh. Lol Mahamat Choa est resté emprisonné pendant vingt-cinq jours avant d’être libéré, et Ngalegy Yorongar pendant dix-neuf jours. Quant à Ibni Oumar Mahamat Saleh, il a disparu et personne n’a eu de ses nouvelles depuis.


Le 15 mars 2009, une force multidimensionnelle, la MINURCAT (Mission des Nations Unies en République centrafricaine et au Tchad), prendra le relais de l’EUFOR, la force militaire de l’Union européenne. Son nouveau mandat consistera notamment à « contribuer à la surveillance ainsi qu’à la promotion et à la défense des droits de l’homme, y compris en accordant une attention particulière aux violences sexuelles et sexistes, et en recommandant aux autorités compétentes les mesures à prendre, en vue de lutter contre l’impunité. »

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4 février 2009 3 04 /02 /février /2009 10:54

PARIS (AFP) — Libertés étouffées, insécurité, crise sociale et économique: des membres de la société civile tchadienne ont dressé un bilan désastreux du Tchad, un an après l'offensive rebelle qui avait fait vaciller le régime d'Idriss Deby, et ont déploré le "silence assourdissant" de la France. Les trois membres de la délégation tchadienne, en visite à Paris puis à Bruxelles, espèrent attirer l'attention des autorités françaises et européennes sur une situation qui selon eux n'a cessé de se dégrader depuis l'attaque rebelle sur N'Djamena, les 2 et 3 février 2008.


"La démocratie tchadienne est en faillite", a résumé Tenabaye Massalbaye, président de la Ligue tchadienne des droits de l'Homme (LTDH), lors d'une conférence de presse mardi à Paris.
  Pour M. Massalbaye, aucune leçon n'a été tirée depuis un an, et le pouvoir n'a jamais donné aucune réponse aux questions soulevées par une commission d'enquête tchadienne mise en place après l'offensive rebelle des 2 et 3 février 2008.


Aucune enquête n'a jamais été engagée sur la disparition de l'opposant Ibni Oumar Mohamat Saleh, enlevé par des militaires tchadiens lors de l'offensive et présumé mort depuis, a rappelé M. Massalbaye.
"Nous n'avons pas plus d'informations sur les lieux secrets de détention mis en place par le régime et le sort de quelque 400 prisonniers de guerre", évoqués dans le rapport de la commission d'enquête, a-t-il ajouté.

Enfin, le gouvernement n'a jamais aboli une ordonnance prise après l'attaque et imposant des restrictions drastiques à la presse dans le cadre de l'état d'urgence.


L'avocate Delphine Djiraibé, membre de la délégation, a regretté "le silence assourdissant" de la France, qui avait à l'époque fait pression pour la mise en place d'une commission d'enquête.
  De manière générale, "la politique de la France au Tchad est difficilement lisible", a estimé Mme Djiraibé, en indiquant "avoir le sentiment de prêcher dans le désert".


L'avocate a de nouveau appelé Paris à soutenir un dialogue politique large au Tchad, incluant l'opposition mais aussi les rebelles. "On est dans une impasse, il faut parler avec eux. Une victoire militaire au Tchad n'est jamais définitive et les rébellions renaissent toujours de leurs cendres", a-t-elle rappelé."Paris continue à collaborer avec Deby comme si de rien n'était", a-t-elle déploré.Le pouvoir du président Deby avait alors vacillé avant de reprendre la main, avec le soutien de la France, et au terme de combats ayant fait des centaines de morts."Il y a une présence massive de militaires dans les rues, aucune manifestation n'est acceptée, la presse est mise au pas, il y a des rumeurs persistantes de disparitions et d'assassinats, notamment dans l'est" du pays, a-t-il énuméré. Le climat s'est encore alourdi avec la récente annonce de l'unification de tous les mouvements rebelles tchadiens et leur menace de renverser Deby.

Président de l'Union des Syndicats du Tchad (UST), Michel Barka a pour sa part évoqué "le calvaire" des Tchadiens et leurs "espoirs déçus" face à la rente pétrolière, dans un pays qui produit 170.000 barils/jour et reçoit environ 750 millions d'euros de recettes de l'or noir par an.
  "Le gouvernement ne s'en cache pas lui-même: il achète des armes avec l'argent du pétrole", a déclaré M. Barka. Dans le même temps, 80% de la population vit en dessous du seuil de pauvreté, et le prix du sac de riz a quasiment doublé récemment.

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4 février 2009 3 04 /02 /février /2009 10:35

3 février 2009 – A l'invitation du gouvernement tchadien, le représentant du Secrétaire général sur les droits de l'homme des personnes déplacées dans leur propre pays, Walter Kälin, effectue une visite au Tchad du 3 au 9 février, au cours de laquelle il rencontrera des personnes déplacées dans l'est du pays.

 

Durant sa visite, M. Kälin compte s'entretenir avec les hautes autorités tchadiennes sur la protection des droits des personnes déplacées dans leur propre pays. Il rencontrera également des représentants des agences des Nations Unies présentes sur le terrain, des organisations non-gouvernementales nationales et internationales ainsi que des bailleurs de fonds. M. Kälin aura l'occasion de s'entretenir avec les personnes déplacées lors de sa visite à Goz-Beida et à Farchana dans l'est du pays.

 
Les conclusions préliminaires de l'expert indépendant seront présentées lors de la 10ème session du Conseil des droits de l'homme en mars prochain et le rapport de mission détaillé sera publié pendant le premier trimestre de 2009.

 

Après sa mission au Tchad, le représentant a l'intention d'effectuer une courte visite de suivi à Bangui en République centrafricaine afin de discuter avec les autorités nationales, les représentants du système des Nations Unies et la société civile de la mise en œuvre des recommandations issues de sa mission dans le pays en mars 2007. Walter Kälin, un expert indépendant et professeur de droit à l'Université de Berne (Suisse), occupe le poste de représentant du Secrétaire général sur les droits de l'homme des personnes déplacées dans leur propre pays depuis 2004.

Source: http://www.un.org/

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4 février 2009 3 04 /02 /février /2009 10:12

Bangui, 3 février (GABONEWS) – Une mission de la Cour Pénale Internationale (CPI), conduite par Aude Le Goff, a annoncé mardi l’installation d’un projet de réhabilitation des victimes des conflits armés en Centrafrique, courant mars-avril prochain, au sortir d’une audience avec le ministre d’Etat à la Communication, du Civisme, de la Réconciliation nationale et du Suivi du Dialogue politique inclusif, Cyriaque Gonda.

 

Selon Aude Le Goff, la mission qu’elle conduit vise à identifier de concert avec le gouvernement centrafricain, les besoins de réhabilitation des victimes des conflits en République Centrafricaine et pour lesquels Jean Pierre Bémba est poursuivi.

Elle a expliqué que le projet de réhabilitation des victimes est axé sur les femmes violées, la réinsertion des enfants soldats, la prise en charge sur le plan sanitaire des personnes n’ayant pas la possibilité de se soigner ainsi que des questions liées à la sécurité des victimes.

« C’est un fonds qui est au niveau de la Cour Pénale Internationale qui a déjà mis en œuvre dix huit projets en Ouganda et seize projets dans l’Itouri en République Démocratique du Congo (RDC) et qui veut s’installer en Centrafrique en 2009 afin de prendre en charge via un certain nombre de projets des victimes », a renchéri le ministre d’Etat Cyriaque Gonda.

« Je pense que si le gouvernement arrive à aider de manière le plus rapide du point de vue des formalités administratives réglementaires, ce fonds s’installera très bientôt d’ici mars-avril en République Centrafricaine et se consacrera au financement des projets que nous allons monter ensemble pour assouplir la peine des victimes », a-t-il conclu.

Il faut signaler que la mission conduite par Aude Le Goff concerne un département de la CPI chargé des questions d’indemnisation des victimes des conflits.


Source: http://www.gabonews.ga/

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4 février 2009 3 04 /02 /février /2009 10:11

De nombreux civils centrafricains fuyant les combats entre groupes rebelles rivaux affluent dans le sud-est du Tchad. Ils redoutent une offensive de l’armée centrafricaine contre les rebelles. Selon Annette Rehrl, responsable du Haut Commissariat des Nations-Unies pour les Réfugiés (HCR) à Abéché, dans l’est du Tchad, 4 500 réfugiés centrafricains sont arrivés les 16 et 17 janvier dans la région tchadienne du Salamat.

Fournir l’aide d’urgence à ces nouveaux réfugiés présente un défi logistique de taille dans la mesure où les populations en question ne peuvent être atteintes, pour l’heure, que par hélicoptère, a expliqué Mme Rehrl.

Cet article se base sur ou est repris de VOA News version française qui se place dans le domaine public.

 

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3 février 2009 2 03 /02 /février /2009 11:25

PARIS, France, 2 février 2009/African Press Organization— Actualités diplomatiques du ministère français des Affaires étrangères / Point de presse du 02 février 2009(…)


Dans un entretien à RFI, le président sénégalais Abdoulaye Wade a exigé un "financement complet" avant d’engager le procès de l’ancien dictateur tchadien Hissène Habré. Il a révélé avoir reçu une lettre du président Sarkozy à ce sujet. Qu’est prête à faire la France pour que ce procès ait lieu, notamment en termes de financement ?


Comme l’a récemment rappelé le président de la République dans une lettre adressée au président Abdoulaye Wade, nous attachons, de même que l’Union africaine et de nombreuses ONG, une grande importance à la tenue du procès d’Hissène Habré.


Ce procès, dont l’organisation représente un défi sur le plan juridique et matériel, doit se tenir dans de bonnes conditions. La récente réforme de la constitution sénégalaise a levé un obstacle important au jugement d’Hissène Habré.


Il importe désormais que ce procès entre dans une phase opérationnelle, avec notamment l’établissement d’un échéancier et d’un budget crédibles, et le démarrage de l’instruction.

Pour aider à l’organisation du procès, la France et l’Union européenne se sont engagées à soutenir les autorités sénégalaises. L’Union européenne a envoyé à cette fin une mission d’experts européens, dont un Français, à Dakar en janvier 2008, afin d’examiner les différents aspects du déroulement du procès, en particulier sur le plan juridique et financier.


La France et plusieurs de ses partenaires internationaux ont indiqué être prêts à prendre leur part dans le soutien qui sera apporté au Sénégal, à qui il revient de présenter un budget et un calendrier crédibles.


SOURCE :

France - Ministry of Foreign Affairs
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