

Il entreprend de grands projets d'infrastructures aux 4 coins du pays , cet élan ne doit pas être stoppé pour satisfaire des revendications de syndicalistes dénués de tout réalisme économique.
La septième semaine
de grève des travailleurs du secteur public débute ce lundi au Tchad. Depuis le mois de juillet, ils débraient régulièrement pour obliger le gouvernement à appliquer un accord portant sur
l'augmentation des salaires. Malgré des discussions ce week-end entre gouvernement et syndicats, la grève reprend cette fois pour toute la semaine.
Les travailleurs ont décidé de maintenir la pression sur le gouvernement. Ils avaient dégarni les hôpitaux pendant trois jours la semaine dernière, obligeant les autorités à faire appel au personnel de santé des armées. Cette fois-ci, l’Union des syndicats du Tchad entend débrayer toute la semaine.
En fin de semaine dernière, le Conseil national de dialogue social, une structure tripartite où siègent gouvernement, patronat et syndicats, a essayé de pousser les parties à discuter. Le gouvernement s’est dit prêt à discuter de tous les points, mais demande une suspension de la grève. On ne peut négocier dans une atmosphère de tension, ont expliqué les représentants du gouvernement.
L’Union des syndicats du Tchad se dit aussi prête à suspendre la grève. Mais à condition que les retenues de salaire des travailleurs grévistes, les affectations sanctions et autres mesures de rétorsions soient levées. Elle ajoute aussi la condamnation des responsables et du directeur de publication de N'Djaména Bi-Hebdo à cause d’une pétition contre le régime.
Jusqu’à dimanche soir, les parties ne se sont pas entendues et le communiqué conjoint annonçant la suspension de la grève, le temps des discussions, n’a finalement pas été signé. La grève d’une semaine renouvelable est donc lancée à partir de ce lundi
Guillaume Favreau,
hydrogéologue, Florence Sylvestre, paléo-climatologue et Jacques Lemoalle, hydro-écologue, sont nos invités pour tenter de répondre à la question : « Et si on préservait le lac Tchad ?
"
Situé à la frontière de 4 pays (Tchad, Cameroun, Nigeria et Niger), le lac Tchad est constitué d’eaux douces peu profondes. Il joue un rôle économique et social très important pour une population en forte croissance et du fait de la sécheresse au Sahel. Alimenté à 90 % par les apports des rivières (85 % en provenance du Chari) et pour seulement 10 % par les précipitations à la surface (95 % des eaux du lac s’évaporent), le lac Tchad subit de plein fouet les changements climatiques en cours au Sahel. En effet, les observations au sol et depuis l’espace montrent que sa superficie s’est considérablement réduite durant les 50 dernières années, passant de 25 000 km2 dans les années 1960 à 2 500 /14 000 km2 aujourd’hui.
Pour nous éclairer sur le sujet, nous recevons Guillaume Favreau, hydrogéologue à l’IRD, laboratoire Hydrosciences à Montpellier, Florence Sylvestre, paléo-climatologue à l’IRD, au laboratoire CEREGE (Aix-en-Provence) et Jacques Lemoalle, hydro-écologue émérite à l’IRD, président du collège des experts de l’expertise collégiale sur la préservation du lac Tchad.
Formé à l'AJ Auxerre et passé par
l'Espanyol Barcelone, le milieu défensif international tchadien Azrack Mahamat (24 ans) s'est engagé en faveur du club bulgare d'Etar 1924.
Derrnièrement passé par Melilla (Segunda B espagnole), Azrack Mahamat va rebondir en Bulgarie. Le milieu défensif franco-tchadien s'est engagé jusqu'en juin 2015 en
faveur de l'Etar 1924. Né à Créteil, le joueur de 24 ans a été formé à l'AJ Auxerre, avant de porter les couleurs de la réserve de l'Espanyol Barcelone et de Halmstads (Suède). Il compte 4
sélections avec les Sao du Tchad.
Cinq Nigériens
enlevés le 14 octobre dans le sud-est du Niger par des hommes armés ont été libérés samedi, mais leur compagnon tchadien enlevé avec eux est mort des suites de ses blessures, ont annoncé les
ONG humanitaires qui les emploient. Selon un ex-otage joint par l'AFP, le rapt a été commis par le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), l'un des groupes
islamistes armés qui contrôlent le nord du Mali, voisin du Niger.
Les cinq Nigériens "ont été libérés aujourd'hui (samedi) et se trouvent actuellement au Niger", mais leur collègue tchadien Aimé Soulembaye est "décédé suite à ses blessures", ont déclaré les ONG nigérienne Befen (Bien-être de la femme et de l'enfant au Niger) et tchadienne Alerte-Santé dans un communiqué.
Ces organisations se disent "soulagées d'apprendre la libération" des cinq otages libérés et remercient ceux qui y ont aidé, mais expriment leur "profonde tristesse" après le décès de l'humanitaire tchadien "blessé par balle par les ravisseurs" lors de l'enlèvement, "une tragédie injustifiable et incompréhensible pour l'ensemble du monde humanitaire". Selon une source sécuritaire malienne, "les cinq Nigériens pris en otage ont été libérés à la frontière entre le Mali et le Niger".
"Actuellement, je suis avec les cinq Nigériens enlevés il n'y a pas longtemps par des hommes armés. Ils se portent bien", a indiqué une source sécuritaire nigérienne. "Notre ami tchadien est mort à cause de ses blessures. Il était vraiment malade. Dieu merci, ça va aujourd'hui. On nous a laissés non loin de la frontière, et nous avons marché", a raconté un ex-otage nigérien joint par l'AFP, sans en dire davantage sur les conditions de la libération.
Concernant l'identité des ravisseurs, il a confirmé la rumeur qui courait au Niger et au Mali depuis le rapt le 14 octobre à Dakoro (sud-est du Niger): "ce sont les gens du Mujao qui nous ont enlevés. Ils croyaient qu'il y a avait un Blanc parmi nous", a-t-il assuré. Peu après le rapt, un responsable de la préfecture de Dakoro avait indiqué que les ravisseurs recherchaient un anthropologue italien ayant travaillé pour Médecins sans frontières et resté dans la zone.
"C'est une usine assez grande qui va servir non seulement le Tchad, mais toute la sous-région", a ajouté Mme Enrica Pinetti qui s'exprimait à la sortie d'une audience avec le chef de l'Etat tchadien. Les premiers médicaments made in Chad seront disponibles d'ici "douze mois pour une partie et vingt-quatre mois pour une autre", a précisé la responsable de la firme Finasi. Ce seront notamment des antirétroviraux et des antibiotiques.
Selon des sources du ministère tchadien de la Santé publique, 38% des médicaments vendus dans ce pays d'Afrique centrale sont faux et 8% sont toxiques. "Avant la fin de cette année, je vais poser la première pierre pour la construction d'une usine de fabrication de médicaments de base au Tchad", a promis le président Idriss Déby Itno en ouvrant les travaux du XIIIème forum pharmaceutique international tenu début juin 2012 dans la capitale tchadienne.
Les principales centrales
syndicales ont décidé de durcir le ton. Selon leurs dirigeants, il n'y aura plus de négociations avec le gouvernement tant que les autorités de N'Djamena n'auront pas annulé les ''mesures
punitives'' imposées à certains travailleurs en raison de la grève. Les travailleurs du secteur public étaient en grève depuis la mi-juillet pour réclamer une augmentation de
salaires.
Ils avaient observé une pause d'un mois à la demande des dignitaires religieux. ''Nous avions donné quelques mois à la médiation religieuse pour aider les
deux parties à régler la crise mais comme elle n'a pas marché, nous avons été obligés de reprendre la grève'', a notamment déclaré à BBC Afrique François Djondang, secrétaire général de l'Union
des syndicats du Tchad. Il a précisé que c'est une ''grève sèche et sans service minimum'' ajoutant qu'elle durera trois jours jusqu'à ce que son syndicat ait satisfaction.
''On a assorti notre mouvement à certains préalables pour des négociations. Nous avions trois responsables de l'UFC qui ont été condamnés à 18 mois de prison avec
sursis et un million de Francs CFA d'amende. Nous avons des camarades de l'UST qui, pour fait de grève ont été affectés dans des provinces et nous avons certains de nos responsables régionaux qui
ont été mutés de leurs postes'', a-t-il déploré. Selon lui, il y a des salaires qui ont été coupés et tout cela constitue des préalables qu'il faut aplanir avant d'arriver à une quelconque
négociation.
Pour éviter au pays la paralysie de l'administration, les médiateurs devraient se retrouver prochainement pour organiser une nouvelle rencontre entre gouvernement
et travailleurs.
Etre fils du
khalif du chef du canton d'Abkar Djombong, en pays mabâ, au sud-est du Tchad, n'apporte pas de privilèges particuliers. Des temps insouciants au temps de l'école coranique, en passant par les
jeux des enfants du désert, les générations se succèdent les unes aux autres, jusqu'à ce que le colon français fasse à chaque famille l'obligation d'envoyer au moins un enfant à l'école de
Blancs.
Une longue attente
En novembre 2011, après une grève de trois semaines, le gouvernement tchadien a conclu avec l’Union des Syndicats du Tchad (UST), principale centrale syndicale du pays, un protocole d’accord qui porte sur l’augmentation générale des salaires et l’amélioration des conditions de vie des travailleurs tchadiens dont le début d’application était prévu dès janvier 2012.
Après six mois d’attente, les leaders syndicaux étaient montés au créneau pour décrier cette situation. En septembre, à l’issue d’un vaste mouvement de grève qui avait complètement paralysé le pays, les leaders religieux avaient décidé de jouer le rôle de médiateur entre les syndicats et le gouvernement. Le gouvernement menaçait de ne pas verser aux travailleurs en grève depuis deux mois, leur salaire du mois d’août. De leur côté, les employés menaçaient de fermer tous les bureaux de l’administration, y compris les urgences dans les hôpitaux. Pour donner une chance à cette médiation, les syndicalistes avaient décidé de suspendre leur grève et de leur accorder 30 jours. Visiblement, la médiation n’a pas porté ses fruits.
Pour de nombreux partis d’opposition, le protocole d’accord sur l’augmentation des salaires des travailleurs était irréaliste, car le pays est gangrené par la corruption et ce protocole ne visait qu’à gagner du temps face à la grogne sociale de plus en plus forte.
Pourquoi les fonctionnaires Tchadiens auraient-ils le droit à 3 fois le salaire minimum d'un fonctionnaire Camerounais alors que le Cameroun a un PIB / habitant nettement supérieur à celui du Tchad ?
Dans quel pays a-t-on vu une telle augmentation de salaire ?
Il faut un réel développement , un surplus significatif de valeur ajoutée sur plusieurs années pour pouvoir redistribuer des richesses , sinon cela ne sert à rien car comme toute personne ayant fait de l’économie le sait , l'augmentation de la masse salariale de manière arbitraire (des salaires entre autres) est liée à l'inflation ce qui au bout du compte aboutit sur aucun gain de pouvoir d'achat. Le pays est sur la bonne voie , que tous les Tchadiens (dont moi) exacerbent ce nouveau départ vers un meilleur avenir !