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Tchad, Berceau De L'humanité

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15 juillet 2008 2 15 /07 /juillet /2008 23:30

APA-N’Djamena (Tchad) Le maire de la ville de N’Djamena a interdit depuis 24 h la circulation des mototaxis dans la capitale, a appris APA de sources officielles.

Selon des sources cpnvergentes, le maire de ville accuse les conducteurs de mototaxis d’être en majorité responsables des accidents de circulations enregistrés dans la capitale. L’interdiction de ces mototaxis apparus il y a moins de trois ans la dans la capitale tchadienne visent à assurer la sécurité sur les routes, soutiennent des sources municipales.

Depuis 24h, c’est une véritable chasse à l’homme que la GMIP(Groupement mobile d’intervention de la police), la troupe d’élite de la police nationale, a lancé contre les conducteurs des motos. Interrogés par APA, les conducteurs de mototaxis réfutent l’argument avancé par le maire de la ville, Mahamat Zène Bada pour leur interdire de circuler. Les conducteurs de mototaxis accusent plutôt les chauffeurs de bus, dont l’incivisme est souvent dénoncé par les autorités et les usagers, d’être les véritables responsables des accidents dans la capitale.

Ils accusent aussi les militaires notamment ceux de la garde présidentielle qui, selon eux, confondent souvent les rues de la capitale aux champs de bataille, écrasant souvent sur leur passage de paisibles citoyens.

La raison principale de cette interdiction de circuler des mototaxis est à rechercher ailleurs, croient fermement les mototaxis. En effet, diverses sources indexent les autorités qui accusent les mototaxis d’avoir servi de guides aux rebelles quand ceux-ci ont occupé la quasi-totalité de la capitale le 2 et 3 février dernier, à l’exception de la capitale. Des hordes de mototaxis ont paradé récemment devant les colonnes des rebelles, faisant des acrobaties saluées par des coups de canons de ceux-ci.

En décidant d’interdire les mototaxis, le maire règle ainsi le compte à ces jeunes, pour la plupart des diplômés de l’Université sans emploi, qui ont exprimé bruyamment leur sympathie aux rebelles.

N’Djamena étant une des rares villes africaines où les taxis suivent une ligne bien déterminée et ne déposent pas le client là où il le désire, l’apparition des mototaxis a été accueilli avec soulagement par les habitants de la capitale.  Les taxis et les bus ont été abandonnés au profit de ces motos qui, même en cas d’embouteillage, réussissent à se faufiler pour déposer leurs clients au lieu et au moment indiqués.

Mardi matin, avec l’absence de ces mototaxis, les bus et les taxis étaient bondés et il était très difficile d’atteindre les quartiers périphériques en roche banlieue de NDjamena

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15 juillet 2008 2 15 /07 /juillet /2008 11:37

La mise en cause du président soudanais met dans une situation délicate les Nations unies qui sont engagées, avec l'Union africaine, dans une mission de paix dans la région.

Au lendemain de l'inculpation du président Omar el-Béchir, les chances de voir le conflit du Darfour sortir de sa sanglante ornière se réduisent. Si elle réjouit les défenseurs des droits de l'homme, la mise en cause judiciaire du chef de l'État soudanais prend à contre-pied les Nations unies qui s'activaient, sans grand succès il est vrai, à trouver une issue à cinq ans de guerre entre le pouvoir central et les rébellions du Darfour. La décision de la Cour pénale internationale (CPI) place la communauté internationale devant un dilemme : comment engager des discussions avec un régime dont l'homme fort est accusé de génocide, le crime le plus grave en droit international ?

Exclu de manière mécanique du processus, le général soudanais ne devrait pas rester inerte face à une initiative perçue comme une tentative de délégitimisation. Familier de la manière forte, son régime peut être tenté d'intensifier ses actions militaires sur le terrain.

Risque d'embrasement

Les affrontements risquent de monter d'un cran entre l'armée et les milices djandjaouids, d'un côté, et le JEM, le principal mouvement de la guérilla appuyé par le président tchadien Idriss Deby, de l'autre. Les répercussions sur les civils seraient dramatiques. On peut aussi s'attendre à une relance des troubles de l'autre côté de la frontière, au Tchad, où des groupes d'insurgés bénéficient de l'aide du Soudan. Même s'il ne jette pas de l'huile sur le feu, Khartoum va immanquablement durcir ses positions. Mal engagées, les négociations directes entre le gouvernement et les forces rebelles sont désormais vouées à l'atonie.

Quant à la force mixte ONU-Union africaine (Minuad), déployée dans le Darfour, elle s'attend au pire. Voici une semaine, sept de ses membres ont été tués dans une embuscade tendue par des miliciens. La Minuad a d'ores et déjà annoncé lundi soir qu'elle évacuait son personnel non essentiel sur place, tout en maintenant pour l'heure ses soldats. Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a demandé à Khartoum d'assurer la sécurité des employés de l'ONU.

La Minuad dispose, pour maintenir la paix sur un territoire grand comme la France, d'environ 10 000 hommes sur les 26 000 promis. Elle manque cruellement d'équipements tels des hélicoptères. Déjà sur la défensive, elle pourrait se trouver incapable d'opérer, voire sommée de se retirer du pays. L'échec de cette première mission conjointe entre l'ONU et l'Union africaine remettrait en question le principe même de ce type d'opération sur le continent africain.

Les responsables soudanais espèrent trouver une porte de sortie au Conseil de sécurité, grâce au soutien de la Russie et de la Chine, leur principal pourvoyeur d'armes. Ils essayent, avec ces deux pays peu sensibles aux initiatives de la CPI, d'obtenir une intervention du Conseil de sécurité de l'ONU pour un report d'un an de toutes les poursuites. Mais à moins d'une surprise, Khartoum, Moscou et Pékin devraient se heurter à un veto américain.

 

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14 juillet 2008 1 14 /07 /juillet /2008 23:58

NEW YORK (AFP) — Une caricature de l'hebdomadaire américain The New Yorker représentant le candidat présidentiel démocrate Barack Obama habillé en militant islamiste, et sa femme Michelle avec une kalachnikov en bandoulière, a provoqué lundi la consternation du camp démocrate.

En couverture du magazine, la caricature montre M. Obama dans le bureau ovale de la Maison Blanche, coiffé d'un turban et portant une djellaba, des babouches aux pieds, et sa femme Michelle, coiffure afro et habillée en guérillera, tandis que le drapeau américain brûle dans la cheminée. Au mur, est accroché un portrait du chef d'Al-Qaïda, Oussama ben Laden.

Le New Yorker, un des magazines préférés des intellectuels américains et plutôt classé à gauche, a expliqué dans un communiqué qu'il entendait dénoncer avec cette caricature la "campagne de peur et de désinformation" menée contre le sénateur de l'Illinois. "Le New Yorker peut penser que sa couverture est destinée à brocarder la caricature de Barack Obama faite par l'extrême droite mais beaucoup de lecteurs la jugeront de mauvais goût et offensante et nous sommes d'accord", a dit le directeur de la communication de M. Obama, Bill Burton.

Le porte-parole du candidat républicain à la Maison Blanche John McCain, Tucker Bonds, a indiqué que l'équipe du sénateur de l'Arizona était "entièrement d'accord" avec l'état-major de campagne d'Obama pour dénoncer cette couverture.

Au cours d'un point de presse à Phoenix, M. McCain a affirmé que cette caricature était "totalement inappropriée". "Franchement, je comprends que le sénateur Obama et ses partisans puissent la trouver offensante", a dit M. McCain.

De nombreux sites d'extrême droite dépeignent M. Obama comme un musulman et M. McCain avait accusé il y a quelques semaines son adversaire démocrate d'être "le candidat préféré du Hamas".

Le New Yorker qui publie par ailleurs dans son numéro daté du 21 juillet une longue enquête sur les premiers pas de M. Obama en politique à Chicago de 1991 à 2004, accorde généralement une large place aux dessins et à la caricature, privilégiant un humour subtil et décalé. "Notre idée était de nous en prendre aux mensonges, aux idées erronées et aux distorsions concernant le couple Obama", a expliqué sur CNN le rédacteur en chef du New Yorker David Remnick. "Nous avons tous entendus ces contre-vérités sur leur supposé manque de patriotisme, leur faiblesse face au terrorisme... et nous avons tenté de mettre toutes ces images sur une couverture", a-t-il ajouté. Ce n'est pas une satire des Obama mais une satire des rumeurs et des mensonges à leur encontre, a dit M. Remnick.

Dans un communiqué publié auparavant, le New Yorker s'était défendu d'avoir utilisé ces stéréotypes au premier degré.

L'auteur de la caricature, le dessinateur Barry Blitt a expliqué quant à lui sur le site politique en ligne Huffington Post qu'il avait voulu illustrer combien étaient "ridicules" les attaques outrancières portées contre M. Obama par l'extrême droite. M. Blitt travaille régulièrement pour le New Yorker. Un de ses dessins publiés en Une l'an dernier montrait le président George W. Bush en valet de pied, plumeau à la main, du vice-président Dick Cheney.

Mais pour Jake Tapper, un éditorialiste politique de la chaîne ABC, la caricature de M. Blitt est "incendiaire". "Je me demande quelles auraient été les réactions si (des magazines conservateurs comme) Weekly Standard ou la National Review avaient publié cette caricature", a dit M. Tapper.

David Axelrod, le principal stratège de M. Obama, a dénoncé de son côté la caricature "peu brillante" du magazine mais ajouté que l'équipe du sénateur n'avait pas l'intention de se focaliser sur ce sujet.

 

 

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14 juillet 2008 1 14 /07 /juillet /2008 23:20

APA- Jackson (Etats-Unis) L’inculpation lundi du président soudanais Omar Al Bachir pour crimes de génocide par le procureur de la Cour Pénale Internationale suscite de nombreuses réactions dans le monde. Des spécialistes du droit international et acteurs de l’humanitaire ont souligné les limites de cette inculpation, tout en reconnaissant la réalité des violations des droits de l’homme au Darfour.

L’acte d’accusation présenté par le procureur argentin Moreno Ocampo montre que «l’accusation ne prétend pas que Al Bachir ait commis physiquement ou directement l’un ou l’autre de ces crimes. Il a commis ces crimes par l’intermédiaire de membres de l’appareil d’État, de l’armée et de la milice/Janjaouid ».

L’absence de responsabilité directe du président El Bechir, et surtout les preuves montrant qu’il y a eu une stratégie concertée au sein du pouvoir soudanais, d’organiser un génocide contre les ethnies Four, Masalit et Zaghawa, sont pour certains observateurs, les maillons faibles de l’acte d’accusation.

Julie Flint et Alex de Waal, qui ont été les premiers à documenter, les violations des droits de l’homme au Darfour, soulignaient dans les colonnes du Washington Post, en juin dernier que l’obsession du Procureur du TPI, à vouloir comparer le régime de Khartoum à celui des nazis serait intenable.

La cour Pénale Internationale défend son argumentaire en soulignant que l’inculpation de El Bechir est le résultat d’une enquête qui a duré de nombreuses années, et qui a requis 105 missions menées dans 18 pays.

Depuis une année en vérité le régime de Khartoum refuse de livrer deux de ses citoyens, accusés par la CPI d’être les principaux acteurs des massacres au Darfour. Les acteurs qui interviennent au Darfour dans les organisations humanitaires ont exprimé leurs réticences quant aux nouveaux développements dans le dossier du Darfour piloté par la CPI.

Fabrice Weissman de l’organisation Médecins sans Frontières soulignait déjà, la semaine passée, dans le Blog du Conseil de recherche en Sciences sociales, la complexité de la situation au Darfour, ses relations avec l’instabilité au Tchad et l’absence de contrôle par le gouvernement de Khartoum sur les milices tribales.

D’autres observateurs s’étonnent que la CPI se focalise sur l’Afrique alors que les violations des Droits de l’homme et les crimes de guerre se passent partout à travers le monde.  L’Union Africaine qui, à ses débuts encourageait les initiatives de la CPI en Afrique, se montre aujourd’hui très réservée dans ses relations avec cette juridiction. Le mémorandum de collaboration entre la CPI et l’Union Africaine, qui devait être finalisé depuis de nombreux mois a été gelé, soulignent des diplomates africains en poste à Washington.

La précipitation de la CPI pour inculper El Bechir, est destinée à s’assurer du soutien des Etats-Unis, ont estimé des analystes qui rappellent il y a peu que John Bellinger, conseiller juridique du Département d’Etat américain envisageait une aide américaine à la CPI, pour enquêter au Darfour.

Le paradoxe est d’autant plus évident que les Etats-Unis ne reconnaissent pas la légitimité de la CPI, relèvent des observateurs avertis à Washington, la capitale fédérale américaine.

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14 juillet 2008 1 14 /07 /juillet /2008 23:17

"Le peuple soudanais est traditionnellement très hospitalier et la nouvelle de ces accusations contre le président a suscité l'indignation. Les Soudanais se sentent offensés", a dit une source contactée à Khartoum par la MISNA pour décrire l'atmosphère qui règne dans la capitale soudanaise suite à la demande d'incrimination du président Omar El-Béchir par Luis Moreno-Ocampo, procureur de la Cour pénale internationale de La Haye, pour génocide et crimes de guerre et contre l'humanité au Darfour.

"Aujourd'hui, il y a eu des manifestations, toutes pacifiques – a poursuivi notre source, qui préfère rester anonyme pour des raisons de sécurité –, et les gens se demandaient quelles accusations pouvaient être émises à l'encontre de leur gouvernement après qu'il a laissé entrer des observateurs et agents humanitaires des Nations Unies et d'autres organismes".

Si les associations des droits de l'homme ont accueilli favorablement la demande d'un mandat d'arrêt contre M. El-Béchir – "première étape", selon certains, pour élucider les crimes commis dans la région occidentale où sévit depuis cinq ans un violent conflit interne –, craintes et préoccupations ont été néanmoins exprimées par plusieurs organismes, comme l'Union africaine (UA), qui a sollicité la Cpi de "revenir sur sa décision tant que les principaux problèmes n'auront pas été résolus au Darfour et au Sud-Soudan". Si M. El-Béchir est arrêté, "il va y avoir un vide du pouvoir au Soudan et cela ouvrirait la voie à des coups d'État militaires et à une anarchie généralisée – a mis en garde Bernard Membe, ministre des Affaires étrangères de la Tanzanie, parlant au nom du président Jakaya Kikwete, président en exercice de l'UA –, (…) outre le fait que la crise entre le Tchad et le Soudan s'aggraverait".

Réuni en session extraordinaire à Addis-Abeba, l'organisme a annoncé qu'il détacherait un représentant à Khartoum dès la nuit de lundi. L'organisation de la Conférence islamique (Oic) a elle aussi exprimé sa "profonde inquiétude" au sujet de la situation, formulant par ailleurs sa surprise quant au fait que la Cpi, "souvent silencieuse sur les atrocités commises dans diverses parties du monde, comme en Palestine par exemple, trouve à présent opportun de soulever une question qui risque de précipiter le Soudan et toute la région dans le chaos". (ADL/CN)

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14 juillet 2008 1 14 /07 /juillet /2008 12:39

 

Le traditionnel défilé militaire du 14-Juillet, lundi sur les Champs-Elysées à Paris, est placé sous le signe des Nations unies avec leur secrétaire général Ban Ki-moon comme invité d'honneur. Mais ce défilé intervient aussi cette année sur fond de polémique avec la présence dans la tribune officielle du Syrien Bachar el-Assad et dans un climat tendu par les restructurations de la carte militaire.

La cérémonie, sauf conditions météo contraires, doit débuter par le passage, à 10h45, de neuf "Alpha Jet" de la patrouille de France, suivis de 56 appareils de l'Armée de l'air et de l'aéronautique navale, dont six aéronefs membres de l'Union européenne.

Précédé par l'emblème de l'ONU (un planisphère entouré de deux branches d'olivier stylisées) un détachement de soldats français de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL) et de Casques bleus déployés en Méditerranée (Liban, Golan, Chypre) ouvrira ensuite le défilé des troupes à pied. En clôture de la revue militaire, vers midi, sept parachutistes de l'équipe de France militaire sauteront d'un hélicoptère pour atterrir sur la place de la Concorde.

C'est là qu'est installée la tribune officielle, dans laquelle Bachar el-Assad sera présent, comme le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas et le Premier ministre israélien Ehoud Olmert.

De la quarantaine de chefs d'Etat et de gouvernement présents pour le sommet de lancement de l'Union pour la Méditerranée dimanche, seuls six manqueront à l'appel, dont l'Algérien Abdelaziz Bouteflika, le Tunisien Zine el Abidine Ben Ali et les représentants de la Belgique, du Luxembourg, de la République tchèque et de la Slovaquie. La présence du Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan restait incertaine dimanche soir, selon l'Elysée.

La présence de Bachar el-Assad le 14-Juillet est très critiquée en France et au Liban, notamment en raison de la situation des droits de l'Homme en Syrie et des soupçons qui pèsent sur l'implication de Damas dans l'assassinat de l'ex-Premier ministre libanais Rafic Hariri en 2005. D'anciens casques bleus ont également dénoncé l'atteinte à la mémoire des 58 soldats français tués en octobre 1983 dans l'attentat de l'immeuble Drakkar à Beyrouth, dans lequel le régime syrien serait impliqué.

Pour le premier secrétaire du Parti socialiste François Hollande, si la présence du président syrien était "normale" au sommet de l'UPM, elle est cependant "inopportune" un 14-Juillet à l'occasion de cette "fête des droits de l'Homme". On ne peut pas y convier un "dictateur", a-t-il souligné dans un entretien au "Journal du Dimanche".

La France "doit être messager de paix" et pour cela "il faut avoir le courage de parler à tous et à tout le monde", a plaidé le président Nicolas Sarkozy en recevant samedi à l'Elysée son homologue syrien. On soulignait par ailleurs dimanche à l'Elysée que présenter Damas comme responsable de l'attentat du "Drakkar" est une "erreur historique". C'est "une polémique qui n'a absolument pas lieu d'être", estimait-on de même source.

Inhabituelle, cette fête nationale l'est également en raison du malaise au sein de l'armée, inquiète des restructurations prévues par le Livre Blanc de la Défense: 54.000 suppressions de postes sont annoncées sur les six ou sept prochaines années et plusieurs dizaines de communes devraient voir partir leur base ou régiment.

La nouvelle carte militaire sera présentée "avant la fin du mois de juillet", a déclaré le ministre de la Défense Hervé Morin au "Journal du Dimanche". Un groupe d'officiers généraux et supérieurs baptisé "Surcouf" avait critiqué le Livre Blanc, jugeant son modèle d'analyse "déficient".

Le malaise a été accentué par les propos de Nicolas Sarkozy sur "l'amateurisme" des militaires après la fusillade de Carcassonne. Lors de ce drame, le 29 juin, un sergent a blessé 17 personnes en confondant, a priori accidentellement, balles réelles et balles à blanc lors d'une démonstration du Groupe de commandos parachutistes (GCP) du 3e Régiment de parachutistes d'infanterie de marine (RPIMa).

Comme l'an dernier, par ailleurs, Nicolas Sarkozy n'accordera pas de grâce aux détenus à l'occasion du 14-Juillet. Le président de la République, a expliqué la semaine dernière la ministre de la Justice Rachida Dati, préfère "les réductions de peine individuelles" aux grâces collectives traditionnellement accordées par ses prédécesseurs.

Le 14-Juillet, c'est aussi la promotion de l'Ordre de la Légion d'Honneur, dans lequel font notamment leur entrée cet année l'ancienne otage franco-colombienne Ingrid Betancourt et l'humoriste Dany Boon, réalisateur du plus grand succès de tous les temps du cinéma français, "Bienvenue chez les Ch'tis". Ingrid Betancourt sera décorée en personne par le président Sarkozy, qui avait mis fin l'an dernier à la tradition de l'interview présidentielle du 14-Juillet.

Après la garden party de l'Elysée, les festivités se clôtureront dans la soirée par un grand concert gratuit au Champ-de-Mars à Paris, mettant à l'honneur les grands classiques du répertoire français interprétée par huit artistes de la nouvelle génération (Jenifer, Raphaël, Rose, Amel Bent, Louisy Joseph, Stanislas, Pauline, et Christophe Maé), avant le traditionnel feu d'artifice au Trocadéro. AP

 

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13 juillet 2008 7 13 /07 /juillet /2008 11:37

Je me pose la question de savoir à quel public est ce que ce livre est destiné? Une autobiographie est une œuvre réservée aux grands hommes qui, après avoir marqué de manière positive l'histoire racontent leur expérience pour que cela face cas d'école pour les plus jeunes.Nous savons que Mandela, Wade, Konaré...peuvent se permettre un tel exercice. Mais Hinda écrire une autobiographie. C'est le comble. Voudrait-elle inciter les jeunes tchadiennes à se marier pour l'argent sale comme elle l'a fait?


Je ne connais pas combien de femmes intellectuelles pourraient accepter aujourd'hui de se marier dans les mêmes conditions que Hinda(14e épouse). C'est cette expérience là qu'elle veut partager avec ses jeunes soeurs? Qu'a-t-elle fait de spécial dans la vie à part épouser un sanguinaire pour pouvoir écrire une autobiographie. Si son mari au moins écrivait une autobiographie sur les méthodes de torture, de pillage d'un pays, cela pourrait trouver écho favorable auprès des jeunes dictateurs comme Kabila.

Ceux qui l'ont laissé écrire ce "livre" voulaient en réalité montrer cette piètre facette du pays de Toumai. Je suis sûr que les courtisans de Déby vont feindre d'apprécier ce torchon juste pour montrer leur loyauté. Je suis également sur que les journalistes de la RNT et de la télétchad feront semblant de commenter ce "livre". Eux-mêmes savent que c'est de la poudre aux yeux.Après une bourse obtenue sedlon les méthodes connus de nous tous ; un tour au maroc, et le mariage avec un tyran cela est-il suffisant pour publier une autobiographie? Oh pauvre Tchad , quand des ignorants te dirigent.

Tawfik Issa
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12 juillet 2008 6 12 /07 /juillet /2008 00:19

Le Ministre sortant des Finances ABBAS MAHAMAT TOLLI notre Argentier National promu récemment SG de la BEAC a détourné les créances de l’Etat Tchadien à la SOTEL TCHAD constituées des arriérés reconnues par le Trésor Public sur les consommations téléphoniques de l’ordre de 24 Milliards de FCFA.


Cette opération a été rendue possible grâce à une transaction de vente de ces  créances   à la très corrompue banque CBT de l’Argentier Camerounais FOTSO à un montant net de 19 Milliards avec un payement échelonné par la Direction de la dette malgré la solvabilité de celle-ci qui pouvait le faire directement à la SOTEL TCHAD.    


L’objectif est de trouver une bonne part de commission sur le 5 Milliards de différence  facilement acquise par cette banque. Le comble est que le montant transactionnel de 19 Milliards a pris une autre destination.


Ils ont apposés  leur signature sur le document final pour la partie Tchadienne le Ministre   ABBAS, le tristement célèbre Directeur Général (stagiaire) de la SOTEL TCHAD ABDRAMAN AHMAT BORGO pour conserver son poste et le très inutile Ministre MAHAMAT GARFA mais utile pour la circonstance était mis sur le carreau au dernier remaniement du gouvernement. Pour tromper la vigilance des financiers de la SOTEL TCHAD, ils ont procédé au gommage systématique du Directeur Financier et remplacé celui-ci par un de leur pion. 


Comme par le passé au Tchad après une telle opération les différents auteurs changent de poste ou démis  de leur fonction pour bien brouiller les pistes.
La suite est connue, le pauvre PAHIMI ALBERT est arrivé pour faire le sapeur pompier afin d’éteindre le feu. 

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11 juillet 2008 5 11 /07 /juillet /2008 17:34

Le Procureur de la Cour pénale internationale (CPI) doit présenter, lundi à la Haye, une nouvelle affaire sur les crimes commis au Darfour. Dans son dossier, Luis Moreno Ocampo devrait mettre en cause de très hauts responsables du gouvernement soudanais, parmi lesquels le chef de l’Etat Omar el-Béchir qui serait ainsi accusé de « crimes de guerre », de « crimes contre l'humanité » et de tentative de « génocide ». Ces crimes ont été commis dans le Darfour depuis les cinq dernières années. Pour le moment, la CPI ne confirme pas l'information. Elle ne l'infirme pas non plus.

En tout cas, on sait déjà que le procureur Ocampo visera de hauts responsables du gouvernement de Khartoum. Il s’agit d’un groupe de responsables plus haut placés qu'Ahmed Haroun, le dernier politique visé par une procédure de la Cour. Il a dirigé les milices janjawid, et assume aujourd'hui les fonctions de secrétaire d'Etat aux Affaires humanitaires. Le mois dernier, devant les Nations unies, Luis Moreno Ocampo, qui réclame depuis 2007 l’arrestation d’Ahmed Haroun, avait affirmé que le Soudan menait un plan criminel impliquant tout l'appareil d'Etat. Le magistrat avait parlé de « nettoyage ethnique » et il avait aussi décrit les attaques de l'armée et des milices contre les civils, les bombardements volontaires, les persécutions, les viols massifs, ou, encore, la destruction complète de plusieurs localités du Darfour.

Luis Moreno Ocampo va donc présenter, lundi prochain devant les trois juges de la Chambre préliminaire, des preuves et nommer celui ou ceux qu'il estime responsables des exactions, pour demander ensuite des mandats d'arrêt. La Cour devra ensuite décider si elle lance ces mandats ou si les preuves lui semblent insuffisantes.

Les forces gouvernementales soudanaises, avec l’appui des milices arabes janjawid, font la guerre aux rebelles du Darfour, depuis février 2003. Selon les agences des Nations unies, le conflit dans cette province occidentale du Soudan, a déjà fait plus de 300 000 morts, entraînant le déplacement de plus de deux millions de personnes. Le gouvernement de Khartoum affirme que le nombre de victimes est d’à peine 10 000.

Menaces sur la Minuad

Le quotidien Le Monde, publié ce vendredi à Paris, affirme que l’ONU « craint des mesures de rétorsion venant de Khartoum », à l’encontre de la Minuad, la mission conjointe des Nations unies et de l’Union africaine au Darfour. Le Monde affirme également que « les hommes de la Minuad stockent notamment des vivres, de l’eau et du carburant, et se préparent à interrompre leurs patrouilles et à regrouper leurs forces sur quelques positions plus faciles à défendre ».

Sept soldats de la Minuad ont été tués, mardi dernier, dans la partie nord du Darfour, lors d’une attaque de leur convoi qui a été attribuée, par des responsables de l’ONU, à des miliciens pro-gouvernementaux janjawid, tandis que le gouvernement de Khartoum a accusé les rebelles de cette province. Il s’agit de la plus grave attaque commise contre la Minuad, depuis que cette force mixte a commencé à être déployée, début 2008. Le contingent rwandais de la Minuad, qui a subi cinq pertes, à payé un lourd tribut, lors de cette attaque.

Les autorités soudanaises et tout particulièrement le président Omar el-Béchir sont soupçonnés de bloquer le déploiement la Minuad qui ne dispose, pour l’instant, que d’environ 9 200 soldats et policiers, sur les 26 000 initialement prévus. Seuls les contingents africains issus de la précédente force africaine au Soudan (Amis) sont effectivement sur le terrain. Le gouvernement de Khartoum s’oppose au déploiement des forces non-africaines de la Minuad.

Source: http://www.rfi.fr/

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10 juillet 2008 4 10 /07 /juillet /2008 23:02

La compagnie aérienne tchadienne Toumaï air Tchad commence ce jeudi des vols reliant le nord et le sud du Cameroun selon une décision prise mercredi par les autorités camerounaises en attendant la mise en place de la nouvelle compagnie camerounaise Camair Co.

C'est une dérogation spéciale parce que la loi de navigation au Cameroun n'autorise pas les compagnies étrangères à assurer les vols intérieurs. Les autorités camerounaises ont décidé que le tarifs de ces vols ne doit pas dépasser 200.000 Fcfa.

Elysiane airways, une compagnie privée camerounaise, va bientôt reprendre ses vols entre le nord et le sud, selon la décision des autorités camerounaises.

Le ministre de l'Economie Louis Paul Motazé a promis que les rencontres de concertation pour mieux arrimer les tarifs allaient se poursuivre.

Des vols reliants Douala et Yaoundé avec Garoua et Maroua ont été suspendues ces derniers mois suite à l'arrêt des activités de la compagnie camerounaise Cameroon Airline.

Pour se rendre au nord du pays, les Camerounais ont du prendre le train qui s'arrête à Ngaoundéré dans la province de l'Adamaoua, puis le car vers le nord, risquant des attaques de coupeurs de route qui sévissent dans cette la partie du pays, ont fait remarquer des observateurs locaux.

Xinhua

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