Au Tchad, nouveau rebondissement dans l’affaire Ibni, du nom de l’opposant tchadien disparu après l’attaque par des rebelles venus du Soudan. Enlevé en février 2008, il n’est pas réapparu depuis. Dans une ordonnance datée du 22 juillet, le juge estime qu’au vu des informations dont il dispose, il ne peut aller plus loin dans la procédure.
L’Etat tchadien est néanmoins reconnu comme responsable de n’avoir pas pu assurer la sécurité des biens et des personnes durant ces événements. Mais n’ayant pu identifier formellement aucun auteur d’enlèvement, de viol ou d’assassinat, le juge estime qu’il ne peut aller plus loin. L’identification formelle des auteurs de l’enlèvement d’Ibni Oumar Mahamat Saleh, par exemple, ne le convainc à rouvrir à nouveau l’instruction.