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Tchad, Berceau De L'humanité

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16 mai 2009 6 16 /05 /mai /2009 14:12

KHARTOUM (Reuters) Le Soudan affirme que des avions de combat tchadiens ont pénétré deux fois vendredi dans son espace aérien et n'a pas exclu une riposte face à cette "violation de sa souveraineté". La semaine dernière, le gouvernement de N'Djamena avait annoncé avoir repoussé dans l'est du Tchad une colonne rebelle venue du Soudan. "Trois avions de combat ont franchi la frontière au sud d'El Gueneina (capitale de l'Etat soudanais du Darfour occidental), à soixante kilomètres à l'intérieur du territoire soudanais", a affirmé Ali Youssef Ahmed, chef du protocole au ministère soudanais des Affaires étrangères.


"Cela s'est produit à 10h30 puis à 13h30 (...) C'est une violation de notre souveraineté territoriale. Le Soudan est en mesure de défendre son territoire et nous étudions toutes les options possibles", a dit Ahmed à Reuters.


Khartoum et N'Djamena ont renoué en novembre leurs relations diplomatiques qui étaient suspendues depuis mars 2008. Mais ce réchauffement n'a pas apaisé les tensions entre les deux pays, chacun accusant l'autre de soutenir des factions rebelles sur le territoire de son voisin.


Bureau de Khartoum, version française Guy Kerivel

Le dernier accord en date entre Tchadiens et Soudanais a été signé la semaine dernière mais de nouveaux affrontements se sont produits, dont le plus important a coûté la vie à 225 rebelles et 22 soldats en territoire tchadien.Mercredi, le président tchadien Idriss Déby a souhaité que les Nations unies, et non l'Union africaine, soient chargées de jouer un rôle de médiateur dans la crise qui oppose le Tchad et le Soudan.
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15 mai 2009 5 15 /05 /mai /2009 11:40

BEIJING, 13 mai (Xinhua) -- Le Parti communiste chinois (PCC)  est prêt à intensifier ses relations avec les partis politiques du Soudan, a déclaré mercredi à Beijing Wang Gang, membre du Bureau  politique du Comité central du PCC et vice-président du Comité  national de la Conférence consultative politique du Peuple chinois (CCPPC). Il a fait cette remarque lors de sa rencontre avec une  délégation de partis politiques soudanais. 

    
La délégation, composée de membres de six partis politiques  soudanais, est dirigée par Mohamed Al-Mahadi Mandor, secrétaire  politique du Parti du congrès national (au pouvoir au Soudan) et  membre du bureau de la direction de ce parti.
Cette visite montre que les principaux partis soudanais  attachent une grande importance aux relations avec la Chine, tout  en reflétant l'unité des partis soudanais, ce qu'apprécie la Chine, a-t-il déclaré. 

    
Wang Gang a indiqué que le PCC accordait un grand prix aux  échanges avec les partis du Soudan et qu'il était prêt à  promouvoir les relations avec les partis amis du Soudan en accord  avec les principes d'indépendance, d'égalité totale, de respect  réciproque et de non-ingérence dans les affaires intérieures. 

    
"Les relations sino-soudanaises peuvent être considérées comme un modèle de coopération Sud-Sud", a indiqué Wang Gang, ajoutant  que la Chine et le Soudan étaient de bons amis et que leur amitié  avait résisté à l'épreuve du temps.
Cette délégation soudanaise est en visite en Chine depuis  mardi.

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15 mai 2009 5 15 /05 /mai /2009 11:30

 NDJAMENA, Tchad, 15 mai 2009/Communiqué de presse MINURCAT/PR/012/05/2009


Le poste du Détachement intégré de sécurité (DIS) de Goz Amer, une localité située non loin de Goz Beida, a fait l’objet d’une attaque dans la nuit du 13 mai par six hommes armés non identifiés en civil, faisant un mort et un blessé léger dans les rangs du DIS.


Selon un rapport de la sécurité de la MINURCAT, les six hommes arrivés à pied, ont fait irruption dans le poste du DIS, où ils ont ouvert le feu sur les éléments du DIS qui s’y trouvaient. Le DIS est une force de sécurité tchadienne spécialement formée par la MINURCAT afin de sécuriser les réfugiés, déplacés internes ainsi que les organisations humanitaires sur le terrain.


La MINURCAT déplore cette nouvelle agression qui a conduit au décès d’un officier au service du DIS, et présente ses sincères condoléances aux membres de sa famille, à ses camarades, ainsi qu’au commandement du DIS.


Source: Mission de l’ONU en République Centrafricaine et au Tchad (MINURCAT)

 

 

 

 

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14 mai 2009 4 14 /05 /mai /2009 14:32

LAGOS (AFP) Le principal groupe armé du sud pétrolifère du Nigeria a annoncé jeudi l'enlèvement de quinze étrangers par un mouvement "affilié" et revendiqué une attaque contre des bases militaires, au lendemain de sa nouvelle mise en garde aux pétroliers contre un "ouragan" de violence. Dans un communiqué, le Mouvement pour l'émancipation du delta du Niger (Mend) a annoncé qu'un "groupe affilié" avait capturé mercredi 15 membres étrangers de l'équipage d'un navire, le MS Spirit, dans le région, où sont présentes de nombreuses compagnies pétrolières internationales. Il n'identifie pas ce groupe et ne précise pas l'identité des victimes.


Un porte-parole de la force conjointe police-armée (JTF) qui opère dans le delta du Niger, le colonel Rabe Abubakar, a confirmé à l'AFP que l'ensemble de l'équipage d'un navire avait été pris en otage sans préciser le nom du bateau, le nombre de victimes ou leur nationalité. Le Mend avait auparavant affirmé, dans un précédent communiqué, avoir détruit dans la nuit de mercredi à jeudi "cinq bateaux armés et plusieurs navires de soutien" appartenant à la JTF. Mais le porte-parole de la force conjointe a démenti l'offensive contre ses positions, qualifiant les affirmations du Mend de "propagande". "Il n'y a pas eu d'attaque, ni d'affrontements à 02H00 du matin comme cela est prétendu, pas plus que de destruction de nos navires armés", a assuré le colonel Abubakar.


Revendiquant régulièrement depuis trois ans attaques, sabotages et enlèvements, le Mend affirme mener un combat au nom des populations locales du delta et en faveur d'une meilleure répartition des bénéfices tirés de l'exploitation des hydrocarbures. Mercredi, il avait donné 24 heures aux groupes pétroliers pour "évacuer toutes les installations pétrolières dans le delta du Niger avant l'arrivée imminente d'un ouragan". Jeudi, le Mend a réitéré son ultimatum, mais a repoussé son échéance à samedi. "Prenant en compte les appels de certaines compagnies pétrolières, nous prolongeons de 48 heures notre date limite de départ afin de permettre l'évacuation complète de personnel", a indiqué le groupe armé. "A compter de 00H00 samedi 16 mai, l'ensemble de la région du delta du Niger sera déclarée zone de non-survol pour les hélicoptères et les avions opérant pour les compagnies pétrolières".


Un porte-parole du géant anglo-néerlandais Shell, Precious Okolobo, joint par l'AFP, a refusé jeudi matin d'indiquer si la compagnie pétrolière allait prendre des mesures suite à ces menaces. La plupart des majors ont déjà réduit au minimum leur personnel dans le delta en raison des violences récurrentes depuis 2006. M. Okolobo a également refusé de confirmer si des combats avaient effectivement eu lieu dans la nuit. A la mi-septembre 2008, le Mend avait déjà déclenché une opération "ouragan Barbarossa" dans le but déclaré d'anéantir la production pétrolière du pays. A la fin du mois, il avait ensuite annoncé un cessez-le-feu unilatéral.

Mais le 30 janvier, il avait déclaré la fin de sa trêve, promettant encore un "ouragan" et menaçant de mener un "assaut de grande envergure". L'annonce n'avait cependant pas été suivie d'une hausse notable de ses attaques. Les violences qui secouent le delta du Niger ont fait chuter la production de pétrole du pays à environ 1,78 million de barils par jour actuellement contre 2,6 millions en 2006.

 

 

 

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14 mai 2009 4 14 /05 /mai /2009 14:18


Malgré les revers infligés la semaine dernière par les forces gouvernementales aux rebelles tchadiens, ces derniers ont affirmé jeudi qu'ils tenaient toujours leurs positions dans le sud-est du Tchad et que leurs forces étaient "intactes ou presque". "Nous ne sommes pas battus. Nous sommes dans le sud-est du Tchad, à une quarantaine de kilomètres de la frontière soudanaise. Ce n'est pas fini. Nous avons eu des pertes la semaine dernière mais nos forces sont intactes ou presque", a encore assuré le porte-parole, joint sur téléphone satellitaire depuis Libreville. "Notre objectif reste N'Djamena", a-t-il dit.


L'armée tchadienne a défait les rebelles, selon des sources gouvernementales, diplomatique occidentale et militaire française. Les autorités ont parlé de victoire "décisive" et, selon un diplomate occidental, il n'y a plus que des forces rebelles "résiduelles" sur le terrain. Selon le bilan officiel, 225 rebelles et 22 militaires ont été tués et 212 faits prisonniers. Ce bilan est réfuté par la rébellion qui assure avoir infligé des pertes plus importantes à l'armée. Le président tchadien Idriss Deby Itno avait demandé lundi à l'armée de "poursuivre le ratissage et de traquer ceux qui errent dans la nature". L'offensive avait été lancée le 4 mai par la coalition rebelle venue de ses bases arrière au Soudan.

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14 mai 2009 4 14 /05 /mai /2009 13:04

La récente offensive des rebelles tchadiens a relancé les craintes de l’Union européenne d’une déstabilisation à l’est du Tchad.  «On avait bâti une digue humanitaire. Or celle-ci risque fort de céder.» Des responsables militaires européens ne cachent plus leur inquiétude après l’offensive rebelle apparemment déjouée le week-end passé par le gouvernement d’Idriss Déby. En provenance du Darfour voisin, et armée comme toujours par le Soudan, la colonne insurgée de plusieurs centaines de véhicules est précisément entrée au Tchad par Goz Beida, où demeure l’important contingent irlandais, passé de l’Eufor à l’ONU le 15 mars, à la fin du mandat d’un an de la force européenne.


«Au vu des tensions renouvelées entre N’Djamena et Khartoum, et des retards toujours plus grands pris dans le déploiement d’une force internationale crédible au Darfour, l’insécurité ne va que grandir dans l’est du Tchad», pronostique-t-on à Bruxelles. La question sera à l’agenda, les 18 et 19 mai, du Conseil des ministres des Affaires étrangères. Car l’UE reste présente au Tchad, après le départ de l’Eufor qui, à son apogée, avait atteint 3700 hommes. Les troupes européennes constituent encore l’armature de la Minurcat, la mission onusienne en mal de renforts. La France y conserve environ 1500 hommes. L’Irlande, habituée aux opérations de maintien de la paix, est aussi restée. Idem pour la Pologne, qui a étendu le mandat de ses 400 soldats et de ses trois hélicoptères jusqu’en novembre 2009. Mais, si l’ONU n’arrive pas à atteindre les 5200 hommes prévus, la fatigue va s’installer. «L’UE ne doit pas abandonner la Minurcat», avertit l’ONG britannique Oxfam.

Khartoum incontournable


«L’impact du départ de l’Eufor est moins militaire que sécuritaire», complète un expert. Les forces européennes, en effet, ont toujours refusé de prendre parti, ce qui leur avait été vertement reproché par le gouvernement tchadien, presque renversé en février 2008 par une offensive rebelle similaire qui avait atteint N’Djamena. Mais leur quadrillage de l’est, frontalier du Soudan et de la République centrafricaine, compliquait les incursions possibles, tandis que leurs patrouilles aux abords des camps regroupant plus de 2,5 millions de déplacés rendaient le recrutement rebelle plus difficile.

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14 mai 2009 4 14 /05 /mai /2009 12:59


Le président tchadien Idriss Déby Itno a retiré à l'Union africaine (UA) l'initiative de la résolution de la crise entre le Tchad et le Soudan pour la confier aux Nations unies, dans un discours à la nation mercredi. "(...) Concernant l'Union africaine, le Tchad lui retire la résolution de la crise avec le Soudan et la confie aux Nations unies", a déclaré le président tchadien devant des milliers de manifestants dans la capitale, N'Djaména, tout en dénonçant le mutisme de la communauté internationale.

"L'Etat tchadien s'interroge sur l'importance de maintenir la relation diplomatique avec le Soudan. Concernant le dossier du Soudan, le Tchad collaborera pleinement avec la Cour pénale internationale", a-t-il ajouté, en référence au mandat d'arrêt international lancé par cette juridiction onusienne à l'encontre du président soudanais Omar El Bechir, pour "crimes de guerre et génocide" au Darfour (Ouest du Soudan).

Par ailleurs, le chef de l'Etat tchadien a remercié certains pays qui soutiennent son pays dans cette crise qui l'oppose au président soudanais Omar El Bechir.

Rappelons que suite à l'attaque de rebelles contre le Tchad, la semaine dernière, les partis politiques et les organisations de la société civile, ont manifesté mercredi sur tout le territoire tchadien pour dénoncer ce qu'ils qualifient d' "agression soudanaise" et aussi pour soutenir le président Idriss Déby Itno.

Pour le compte de cette marche, M. Déby Itno à décrété exceptionnellement la journée du mercredi, chômée et payée.

Panapress

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14 mai 2009 4 14 /05 /mai /2009 12:57

Les rebelles tchadiens de l'Union des forces de la résistance (UFR) semblent s'être repositionnés dans le sud du pays, dans la zone de trois frontières entre le Tchad, le Soudan et la RCA. Plus précisément dans le Sud de la région du Ouaddaï. Ils disent ne pas avoir l'intention de regagner le Soudan. Certaines sources au sein de la rébellion affirment d'ailleurs que Khartoum ne veut pas qu'ils se replient sur son territoire.


Si les forces rebelles se replient dans la zone des trois frontières et ne regagnent pas leurs bases au Soudan, c'est pour deux raisons, affirme un dirigeant de l'UFR. Tout d'abord, l'installation en territoire tchadien permet de montrer à l'opinion que le président Deby est bien confronté à un problème tchado-tchadien et non à une agression soudanaise comme il l’affirme. Deuxièmement, explique-t-il, Khartoum leur a demandé de quitter le Darfour et de rester au Tchad afin de respecter les engagements pris à Doha au début du mois.


Reste que le jeu soudanais est plus complexe. A Khartoum on estime que tant que le MJE, le mouvement rebelle darfouri de Khalil Ibrahim, continuera à posséder des bases au Tchad, il n'est pas question de lâcher les rebelles tchadiens. C'est une monnaie d'échange et une carte maîtresse. Pour l'instant, alors que les négociations ont repris avec le MJE, les dirigeants soudanais sont bien obligés de présenter un visage affable. Ils veulent montrer, notamment à l'émissaire américain Scott Gration, qu'ils font des concessions.


Mais cette souplesse tactique ne signifie pas que Khartoum a effectué un virage stratégique. La preuve : la frontière soudanaise n'est pas fermée aux blessés de l'UFR et il y en a eu lors de la bataille d'Am Dam. Enfin, selon nos informations, il resterait des troupes rebelles positionnées au Darfour, dans l'attente d'une prochaine bataille.


Source: http://www.rfi.fr/

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11 mai 2009 1 11 /05 /mai /2009 15:12
« Je crois qu’on peut dire qu’on est dans une phase finale dimanche. C’est une victoire nette du président Deby. Les rebelles rebroussent chemin », selon une source militaire française. « Ce n’est pas fini. Nous nous regroupons, on s’occupe des blessés, on se prépare. La situation est calme ce matin, mais vous verrez ça va reprendre. N’Djamena peut dire ce qu’elle veut mais ce n’est pas terminé. » selon un membre de l’UFR, coalition des principales factions de la rébellion. Deux sons de cloche résonnent ainsi au Tchad aujourd’hui, sans que l’on sache pour autant qui des forces loyalistes du président tchadien Deby ou des rebelles de l’UFR dit vrai. Toujours est-il que la situation semble pour l’instant plus calme : les rebelles venus du Soudan sont entrés au Tchad le 4 mai avec pour objectif de prendre la capitale N’Djamena mais rebroussent désormais chemin, se rapprochant de la frontière soudano-tchadienne.


Il semble en tous cas que le « bunker » que s’est créé Deby dans la capitale ait résisté, lui qui a failli être chassé du pouvoir en février 2008 par les rebelles. La télévision tchadienne montre par ailleurs des images de rebelles morts (plus de 200 selon les autorités) sans que l’on puisse pour autant vérifier l’authenticité de l’information.

Cet affrontement est révélateur de la situation de tension que connaît le Tchad, lui qui entretient des relations très complexes avec le Soudan. Rappelons que le président actuel tchadien est arrivé au pouvoir en 1990 grâce à Khartoum (capitale du Soudan) qui lui a fourni les hommes nécessaires pour son coup d’Etat. Cependant, Deby s’est très vite émancipé de l’influence d’Omar El-Béchir et les tensions se sont envenimées : ce dernier accuse le Tchad d’être derrière le problème du Darfour, tandis que Deby accuse le Soudan de soutenir les rebelles de l’UFR.

Ces deux pays sont d’autant plus ennemis qu’ils sont tous les deux producteurs de pétrole et intéressent par conséquent les pays demandeurs, à l’image de la France qui soutient le président Deby (elle a assuré sa protection en février 2008, lui a fourni du matériel militaire et a critiqué les rebelles de l’UFR). Ce dernier pourtant n’est pas sans reproche : l’accord signé à Syrte en Lybie en 2007 avec les rebelles n’a conduit à rien de concret au niveau politique, de même que celui d’août 2007, plus que « fragilisé » par la « mystérieuse » disparition du principal porte-parole de l’opposition. Les populations, quant à elles, continuent à subir la situation.

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11 mai 2009 1 11 /05 /mai /2009 15:04


Les forces gouvernementales ont remporté « une victoire nette ». Mais est-elle « décisive », comme l'affirme le régime ?
L'armée tchadienne a beau avoir remporté une « nette victoire », selon une source française, les rebelles tchadiens ne désarment pas. « Les combats ont cessé à notre initiative, expliquait, hier matin, Mohamad Ahmed Kebir, le représentant en France de l'UFCD, la principale composante de l'Union des forces de la résistance (UFR). Nous nous réorganisons avant de revenir à la charge. »

La défaite des rebelles autour de la ville d'Am Dam (
700 km
à l'est de N'Djamena) semble pourtant indiscutable. Pick-up calcinés, cadavres criblés de balles, douilles vides jonchent le champ de bataille que les patrouilles gouvernementales ont passé au crible pendant le week-end pour traquer les fuyards et récupérer les corps des victimes. Le gouvernement a annoncé que 225 rebelles ont été tués et 212 capturés.

Sur les quelque 400 véhicules rebelles engagés dans la bataille, 93 auraient été détruits et 127 véhicules récupérés. « On nous a vaincus. Si ce n'était pas le cas, je ne serais pas prisonnier », a déclaré un officier supérieur rebelle capturé vendredi, Mahamat Hamada Béchir, le chef d'état-major adjoint de l'UFR.

Les rebelles rescapés des affrontements de jeudi et vendredi se regrouperaient « dans le sud-est, le long de la frontière », selon l'armée française dont les Mirage effectuent des reconnaissances aériennes pour le compte de l'armée tchadienne.

« Ce n'est pas fini. Nous nous regroupons, on s'occupe des blessés, on se prépare. La situation est calme ce matin, mais vous verrez ça va reprendre », assurait, hier, un autre porte-parole des rebelles. « N'Djamena peut dire ce qu'elle veut mais ce n'est pas terminé. »

Source : http://www.ouest-france.fr/

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