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Tchad, Berceau De L'humanité

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26 août 2009 3 26 /08 /août /2009 11:05

Le rendement agricole sera faible cette année au Tchad à cause de la mauvaise répartition pluviométrique, a annoncé mardi à la radio nationale, un responsable de la Direction de Ressource en Eau et de la Météorologie, Mbaïguedmian Mbaïnodji. "On peut s'inquiéter parce que dès le début, il y a eu une mauvaise répartition de pluie qui peut jouer sur le rendement agricole", a souligné M. Mbaïnodji, ajoutant que plusieurs localités ont semé avec retard".

Le spécialiste de la Météo a souligné qu'"il faut placer la situation pluviométrique du Tchad dans un contexte un peu particulier du fait du réchauffement des eaux de surface au niveau équatorial". Cela se matérialiste par une baisse de pluie un peu partout sur l'ensemble du territoire".

Rappelons que le ministre de l'Agriculture Mbaïlaou Naïmbaye Lossimian a déclaré 20 juillet dernier, après sa tournée effectuée dans sept régions de la zone soudanienne du pays que les populations attirent l'attention du gouvernement sur la famine qui se profile à l'horizon.

Il avait demandé à la population d'implorer le Ciel pour avoir abondamment la pluie cette année pour permettre une bonne moisson de légumes et de certains produits précoces par rapport à la variété de semence en cours.

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15 août 2009 6 15 /08 /août /2009 10:32
Othmen Ben Arfa et Rabah Jerad, respectivement président-directeur général de la STEG et directeur général de STEG International ( Société Tunisienne d'Electricité et du Gaz), se trouvent depuis quelques jours au Rwanda pour l’inauguration officielle –qui devait intervenir le le 13 août- d’un village (Nygatare) de 4000 logements dont l’électrification a été réalisée par cette dernière entreprise.


Ce marché de 8 millions de dollars -financé par la Banque mondiale (BM), le Crédit hollandais et des Fonds propres- portait sur la réalisation de 50 km de réseau (moyenne tension), 45 km de réseau (basse tension) et 45 postes de transformation monophasés. Il touchera 4.000 nouveaux abonnés. Dans ce cadre, STEG International doit également assurer la formation et l’assistance d’ingénieurs et des techniciens d’ECTROGAZ, la société d’électricité du Rwanda. Ce projet a mobilisé 23 cadres tunisiens (3 ingénieurs, 3 cadres financiers et 17 techniciens supérieurs). Le chantier a démarré le 1er juillet 2008 et durera 14 mois.


En janvier 2008, STEG et ELECTROGAZ ont signé une convention générale de coopération et d’assistance technique. Elle a été suivie par la signature, le 16 juin 2008 à Kigali, du contrat final pour la réalisation de ce projet. STEG International a déjà réalisé des projets en Afrique francophone (Mauritanie, Tchad, Djibouti, Madagascar, Iles Comores, Sénégal et Burkina Faso), anglophone (Ghana) et dans le monde arabe (Algérie, Arabie Saoudite, et Koweït).


Source: http://www.steg.com.tn
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7 août 2009 5 07 /08 /août /2009 23:01
COTONOU (AFP) - Le groupe français Bolloré a obtenu la concession du Port autonome de Cotonou (PAC), a indiqué vendredi à l'AFP le ministre béninois de l'Economie portuaire, Issa Badarou. "Après le dépouillement de l'offre, puisque des trois sociétés seule Bolloré a déposé son offre dans les délais, nous lui avons attribué la concession du port", a-t-il indiqué.


Trois sociétés travaillant dans le domaine portuaire avaient été pré qualifiées pour la concession du PAC. Outre Bolloré, il s'agissait du danois Maersk et de la société philippine ICPS, avait indiqué en juin le ministre. La date limite pour le dépôt des dossiers d'offre était le mercredi 29 juillet. "De plus, l'offre de Bolloré était à l'analyse du dossier une offre exceptionnelle et la plus complète. Elle entre entièrement dans notre vision de développement. C'est pourquoi nous lui accordons la concession du port", a poursuivi M. Badarou. Il est prévu que la société choisie devra verser au trésor public béninois 10 milliards de FCFA (15,25 millions d'euros) avant la signature du contrat de concession. Selon une source proche du dossier, le groupe Bolloré devrait commencer l'exploitation après l'aménagement des quais en cours.

 

"Nous sommes heureux de la confiance du Bénin à notre groupe et pensons investir rapidement dans le développement de l'activité portuaire et dans les activités connexes", a déclaré à l'AFP Vincent Bolloré. L'homme d'affaires français est arrivé vendredi matin pour une visite éclair au Bénin au cours de laquelle il a eu un entretien avec le président Boni Yayi. "Nous allons investir aussi dans les chemins de fer comme nous en avons l'expertise pour desservir directement le port et d'autres investissements sont en cours", a-il ajouté.


Le groupe Bolloré devrait investir dans l'aménagement du port, environ 135 milliards de FCFA (205,79 millions d'euros) sur 25 ans. Poumon de l'économie nationale, le PAC représente 90% des échanges avec l'étranger et plus de 60% du PIB du pays. Le port dessert les pays de l'hinterland, tels que le Mali et le Burkina Faso. Il est également le premier port de transit du Niger, pays frontalier totalement enclavé, notamment pour l'exportation de l'uranium extrait dans le nord nigérien par le numéro un mondial du nucléaire civil, le groupe français Areva.

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5 août 2009 3 05 /08 /août /2009 12:16

2100 voyages de conteneurs, 1800 véhicules d'occasion et 66 voyages de camions transportant des produits pétroliers. Le tout d'une valeur financière cumulée estimée à 395 milliards de Fcfa. C'est selon la direction générale des Douanes (Dgd), le volume de marchandises annuellement déclaré en transit sur le territoire camerounais, à destination des pays voisins, principalement du Tchad et de la République centrafricaine. Mais à en croire les mêmes études, seulement 49% de ces opérations de transit se déroulent dans les normes, les marchandises étant détournées de leur destination dans 51% des cas, et généralement déversées de manière frauduleuse sur le territoire camerounais. Ce qui occasionne des pertes de plusieurs milliards de Fcfa pour les douanes camerounaises, dans ce sens que le transit, expliquent les douaniers, " est un régime qui permet l'introduction d'une marchandise d'origine étrangère et sa circulation dans un territoire donné, en suspension de droits et taxes ".

Les preuves de l'existence de fraudes massives autour des marchandises déclarées en transit au Cameroun ont encore été constatées entre le 12 juin et le 21 juillet derniers, lors des tests du nouveau dispositif de suivi par Gps des marchandises en transit sur le territoire camerounais, organisé par la direction générale des Douanes et son partenaire technique dans cette opération. A cette occasion, sur les 130 camions qui ont pris part aux essais, seulement 98 sont arrivés à bon port, dont 59 en Rca et 39 au Tchad, le reste des voyages s'étant achevés de manière "non conforme".

Cette révélation a été faite par le secrétaire général du ministère des Finances, Joseph Désiré Nguenang, qui s'exprimait hier mardi, 4 août 2009 à Yaoundé, à l'occasion du lancement officiel du nouveau dispositif de géolocalisation des moyens de transport des marchandises sous douane en circulation au Cameroun. C'est fort de ce constat que les pouvoirs publics camerounais, par la voix du ministre d'Etat en charge des Transports, Maïgari Bello Bouba, qui a présidé la cérémonie d'hier à Yaoundé (en lieu et place du Premier ministre, appelé d'urgence à la présidence de la République) ; fondent beaucoup d'espoir dans le nouveau dispositif de tracking des marchandises par Gps, qui vise d'abord à réduire la contrebande et ainsi booster les recettes douanières.

Coût supplémentaire

Par ailleurs, le nouveau dispositif officiellement lancé hier par les douanes camerounaises, à travers les délais imposés aux transporteurs pour arriver dans les différents points de contrôles, permet de réduire de manière considérable les délais de route ; dont le corollaire est la levée rapide des cautions préalablement déposées par les opérateurs économiques propriétaires des marchandises en transit (le montant cumulé de ces cautions est de 140 milliards de Fcfa par an) et la réinjection de ces fonds dans le circuit économique. A titre d'exemple, alors que certains voyages entre Douala et Ndjamena (Tchad) duraient parfois 60 jours par le passé, bloquant ainsi la caution des opérateurs économiques durant des mois ; pendant le test du nouveau dispositif organisé par la direction générale des douanes, le plus long voyage entre ces deux villes n'a duré que 26 jours, contre 12 jours pour le plus court.

Des délais dont se satisfont les opérateurs économiques, tel que Maurice Diboto, secrétaire général du syndicat national des transporteurs par rails et par route (Sngtr), lequel se demande cependant si " le Gps est capable de voler au secours d'un camion qui s'embourbe à cause du mauvais état de la route "? Et de poursuivre : " C'est bien que la douane pense à sécuriser ses recettes. Mais il faut que les infrastructures routières suivent ". Moustapha Nour, cadre au Bureau du fret du Tchad, même s'il salue également l'arrivée du Gps dans le suivi des marchandises en transit, regrette que ce système occasionne des coûts supplémentaires pour les exportateurs. En effet, selon le communiqué rendu public en début de semaine par la direction générale des douanes pour expliquer " l'organisation et la mise en œuvre du dispositif de suivi par Gps des marchandises sous douane en circulation ", il est imposé aux opérateurs économiques une "redevance Gps" de 25.000 Fcfa par voyage.

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4 août 2009 2 04 /08 /août /2009 20:43
Global Positionning System- Les autorités camerounaises ont procédé ce mardi au lancement du Global Positionning System (GPS), un système de geo-localisation. qui va permettre aux Douanes d'améliorer le suivi notamment des operations de transit des marchandises.

Selon le directeur général des Douanes, Mme Libon Li Likeng Minette, la technologie GPS va "réduire les délais d'acheminement, accélérer le traitement des mains levées de caution, réduire les contrôle routiers et les litiges avec la Douane ainsi que la multiplication des contrôles routiers".

En effet, malgré les règlementations en vigueur, le transit des marchandises dans la zone de la Communauté économique et monétaire d'Afrique centrale (CEMAC) est soumis a des délais excessivement longs, allant de 30 a 60 jours, particulièrement entre Douala (capitale économique du Cameroun) et N'Djamena (Tchad) distantes de 1.085 km. Ce qui entraine indubitablement des délais d'immobilisation également excessifs des cautions, en cas de contestation de l'arrivée effective des marchandises a destination.

Par ailleurs, la mise en service de la nouvelle technologie contribuera a décourager la mise en consommation frauduleuse, sur le territoire national, de marchandises en transit, occasionnant ainsi,tous les ans, des pertes de recettes douanières que Mme Libon Li Likeng Minette estime a "des centaines de milliards de francs CFA".

En rappel, les deux composantes du système GPS sont un dispositif physique qui encadre et traite les opérations de transit en temps reel et un système d'information charge de collecter, structurer, stocker et organiser la diffusion des données sur l'activité de transit, alors que le cout forfaitaire du service GPS a été arrêté a 25.000 FCFA par voyage.
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22 juillet 2009 3 22 /07 /juillet /2009 16:14

La Société d’eau et d’électricité du Tchad (STEE) a réceptionné mercredi matin à N’Djaména, un générateur électrique d'une capacité de 20 mégawatts et d’une valeur de 13 milliards de FCFA, offert par la Libye, a constaté la PANA sur place.

Au cours de la cérémonie de remise du matériel, l’ambassadeur de la Grande Jamahiriya arabe libyenne au Tchad, Grène Saleh Grène, a inscrit ce geste dans le cadre du renforcement de la coopération entre le Tchad et la Libye. "C’est dans le cadre de l’amélioration des relations entre le peuple tchadien et le peuple libyen que la Lybie a apporté cette aide remarquable dans le domaine de l’électricité. C’est un groupe de 20 mégawatts d’une valeur de 26 millions d’euros, soit environ 13 milliards de FCFA. Nous avons aussi donné au Tchad 20 kilomètres de câbles", a expliqué l’ambassadeur.

Pour sa part, la directrice adjointe de la STEE, Mme Mariam Moussa, a déclaré: "le guide de la Libye (Mouammar Kadhafi) a agit en tant que frère. Et il a bien compris. Aujourd’hui, le problème de l’électricité au Tchad se pose avec acuité, mais le gouvernement aussi n’a pas baissé les bras. C’est une solidarité agissante de la part du guide libyen qui a décidé d’apporter 20 mégawatts en un seul coup. La Libye avait déjà fait des efforts pareils dans le passé".
 
N’Djaména - 22/07/2009

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14 juillet 2009 2 14 /07 /juillet /2009 19:43
Le directeur général de United Bank for Africa (UBA), Rachid Outlaw, en visite au Tchad, a annoncé ce mardi à N’Djaména, l’ouverture du siège de la banque à N’Djaména en août prochain, a appris la PANA de source officielle.

"Nous sommes venus discuter avec les autorités tchadiennes de l’ouverture du siège de notre banque à N’Djaména, la capitale. Nous avons abordé les préparatifs et aussi les conditions et les plans de démarrage des activités", a expliqué le directeur général. Il a indiqué que United Bank for Africa a déjà reçu l’agrément de l’Etat du Tchad le 18 octobre 2008 et veut désormais s’installer sur le terrain.

Le groupe UBA a été créé 1961 des cendres de la défunte British and French bank Limited, une filiale de la Banque nationale de Paris (BNP), installée au Nigeria depuis 1949.

UBA présente aujourd’hui un bilan de plus de 4.000 milliards de FCfa et dispose d’un portefeuille clientèle d’au moins six millions de comptes. Lesquels sont répartis en Afrique (Nigeria, Ghana, Cameroun, Côte d’Ivoire, Ouganda), en Amérique (New-York, îles Caïmans) et en Europe (Angleterre).

Le directeur a précisé que cette banque est présente dans 13 pays. Le Tchad est le deuxième point d’entrée dans la zone de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), après le Cameroun.
 
N’Djaména - 14/07/2009
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7 juillet 2009 2 07 /07 /juillet /2009 11:02

Dans une volonté de redéfinir les priorités en matière de développement, une bonne partie des sommes engagées iront dans les domaines de la création d'emplois, plutot que dans des domaines traditionnels comme la santé et l'éducation. Un tiers environ des populations les plus pauvres dans le monde vivent dans une vingtaine d'Etats considérés comme fragiles.


Dans un effort pour prévenir les conflits dans ces pays, le gouvernement britannique a l'intention de doubler les sommes engagées en direction d'autres objectifs jugés prioritaires comme la police, la sécurité et les systèmes judiciaires, de même que de l'aide en vue de la création d'emplois pour les soldats récemment démobilisés.


Ceci dit, le défi sera plus considérable dans des pays comme la RDC, le Tchad ou le Soudan.

Mais le point de vue du gouvernement britannique est que les objectifs du Millénaire en vue de la réduction de moitié de la pauvreté d'ici 2015 ne seront atteints qu'au prix de ce genre de changements d'orientation, en particulier dans le contexte actuel de récession économique.

Ces changements sont basés sur ce qui est considéré comme des exemples de succès en Sierra Leone et au Népal, deux pays qui sont sortis de conflits longs et difficiles.
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4 juillet 2009 6 04 /07 /juillet /2009 12:42

Déjà très présents dans le secteur pétrolier au Soudan, les Chinois passent à l’offensive au Tchad voisin. Mercredi, le président Idriss Déby Itno a lancé, dans le sud-ouest du pays, la construction d’un oléoduc qui doit permettre d’acheminer, fin 2011, le brut exploité sur le site de Koudalwa, à Mogo, jusqu’à une raffinerie située à une quarantaine de kilomètres de N’Djamena. «Les Tchadiens ont attendu longtemps cette opportunité. Ils vont circuler dans deux ans avec leur pétrole», a proclamé le Président, jamais avare de promesses.


Neutralité.
Dans cette ex-colonie française, c’est la Compagnie nationale pétrolière chinoise (CNPC) qui a été chargée de construire le pipeline long de plus de 300 km. Cette société d’Etat exploite d’importants gisements de brut au Soudan, exporté vers la Chine, via Port-Soudan. La CNPC avait racheté, en 2007, les actifs du canadien EnCana au Tchad pour 20,5 millions de dollars (14,6 millions d’euros). Cette irruption des Chinois au Tchad est d’autant plus remarquable qu’elle est récente. N’Djamena a attendu 2006 avant de rompre ses relations diplomatiques avec Taiwan pour mieux embrasser Pékin.


Visiblement, Déby ne tient pas rigueur à la Chine du soutien politique et militaire qu’elle apporte au voisin soudanais. Régulièrement, comme ce fut encore le cas en mai, des rebelles tchadiens équipés en armes chinoises par Khartoum lancent des offensives contre N’Djamena. Sans succès. Mais l’octroi de contrats aux Chinois peut aussi s’expliquer, côté tchadien, par la volonté d’inciter Pékin à prendre ses distances avec Khartoum, ou du moins d’obtenir sa neutralité.


Promesses.
Le Tchad, qui produit actuellement plus de 170 000 barils/jour, a commencé à pomper son pétrole en 2003. A l’époque, c’est la Banque mondiale qui avait, grâce à un prêt, permis la construction de l’oléoduc pour acheminer le brut du bassin de Doba jusqu’au port de Kribi, au Cameroun. L’institution financière avait conditionné son aide à l’engagement de N’Djamena d’utiliser l’argent du pétrole pour assurer le développement du pays. Une promesse jamais tenue, les pétrodollars servant au président Déby à acheter des armes pour résister aux attaques rebelles…«En investissant au Tchad, la Chine se place dans la perspective de l’après-guerre au Darfour», note Philippe Hugon, de l’Institut des relations internationales et stratégiques.

Source:
http://www.liberation.fr/

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4 juillet 2009 6 04 /07 /juillet /2009 11:26

Le Groupe international consultatif (GIC), un organe indépendant créé pour le suivi environnemental et social du projet du pipeline Tchad-Cameroun, a fini sa mission, suscitant l'inquiétude des organisations non gouvernementales, selon des sources concordantes vendredi. Construit entre 2000 et 2003, cet oléoduc de 1.070 km relie les champs pétrolifères de Doba, dans le sud-ouest du Tchad, au terminal maritime camerounais de Kribi (sud-ouest). Il était convenu "avec les différentes parties impliquées dans le projet que notre mandat s'arrêterait en juin 2009", soit six ans après la mise en service du pipeline, a expliqué à l'AFP Mamadou Lamine Loum, président du GIC qui a publié jeudi à Yaoundé son rapport bilan.


Ce groupe consultatif a été créé en 2001 par la Banque mondiale, en réponse notamment à une demande des ONG, avec pour mission de conseiller les gouvernements camerounais, tchadien et la Banque elle-même sur l'utilisation des revenus générés par le pipeline.Le GIC devait également veiller à la réparation des dommages causés à l'environnement par l'ouvrage et au respect des droits des populations.


Sans le GIC, "il va se poser un problème de carence d'informations car il était le seul organe indépendant qui permettait de savoir ce qui se passait réellement sur le terrain. Ses rapports étaient crédibles", a déploré Valéry Nodem, responsable du Réseau de lutte contre la faim (Relufa), regroupant plusieurs ONG camerounaises. "Nous risquons d'assister à une baisse d'attention sur le projet car le GIC avait la capacité de porter les préoccupations des populations et des ONG en haut lieu", a-t-il ajouté.


Dans son rapport bilan, le GIC appelle notamment la Banque mondiale à veiller au respect du Programme de gestion de l'environnement (PGE) adopté pour faire face aux impacts environnementaux et sociaux du projet. En septembre 2008, cette institution s'était retirée du projet au Tchad pour protester contre la violation par N'Djamena des accords prévoyant notamment l'octroi d'une partie des revenus pétroliers "aux générations futures".

 

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