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Tchad, Berceau De L'humanité

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7 décembre 2011 3 07 /12 /décembre /2011 09:19

Hakim-20Ouzzani.jpgHakim Ouzzani quitte Société Générale Algérie (SGA) pour prendre les commandes de la filiale tchadienne du groupe bancaire français à partir du 1er janvier 2012. La nouvelle a été annoncée officiellement ce mardi 6 décembre lors d’une soirée organisée par la banque à Alger. M. Ouzzani, 42 ans, était numéro deux de SGA, qu’il avait rejoint en 2002. Depuis, il a occupé plusieurs postes dont celui de directeur commercial et de directeur général adjoint.

 

« Je suis fier de la confiance qu'a placée en moi le groupe pour diriger une filiale à l'international. C'est un bon exemple de mobilité. J'espère que d'autres cadres de la banque auront des opportunités pour contribuer au développement des entités du groupe. Je porte toute la détermination nécessaire pour réussir le challenge. J'entends bien revenir dans mon beau pays », a déclaré M. Ouzzani à TSA. Le futur patron de la filiale de Société Générale au Tchad a remercié « les directeurs successifs de Société Générale Algérie qui m'ont porté et formé pour que je devienne ce que je suis aujourd'hui ».

 
Société Générale Tchad compte une dizaine d'agences. C’est la première fois qu’un Algérien est désigné directeur d’une filiale de Société Générale. Ces postes sont d’habitude réservés aux cadres français de la banque. Hakim Ouzzani a contribué nettement au développement de SGA, première banque privée du pays. La filiale algérienne du groupe bancaire français emploie actuellement plus de 1 500 salariés contre 130 personnes en 2002. Son capital social est passé de 500 millions de dinars à 10 milliards de dinars en neuf ans de présence en Algérie.
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28 novembre 2011 1 28 /11 /novembre /2011 15:13

images-copie-1.jpgLe Niger est devenu officiellement lundi producteur de pétrole avec l'inauguration d'une raffinerie à Oléléwa (centre-est), exploitée par l'Etat et une compagnie chinoise et qui traitera sa modeste production de brut d'abord pour la consommation nigérienne.

Le président nigérien Mahamadou Issoufou et le patron de la China National Petroleum Corp (CNPC, publique), Jiang Jiemin, ont coupé dans la matinée le ruban inaugural de la raffinerie, décorée aux couleurs des deux pays et située près de Zinder, deuxième ville du pays, a constaté un journaliste de l'AFP.

Saluant un grand jour, le chef de l'Etat s'est réjoui que le Niger soit entré dans cette ère de production pétrolière. Le Niger, qui importe jusqu'ici du pétrole, va désormais s'autosuffire en matière de consommation intérieure, jusqu'à en exporter. La production du brut nigérien a démarré fin septembre à Agadem (est), zone désertique aux confins du Tchad et reliée à Oléléwa par un oléoduc de 460 km.

Le Niger table sur une production de 20.000 barils par jour. Les réserves d'or noir de ce pays sahélien, très pauvre mais parmi les plus grands producteurs mondiaux d'uranium, sont estimées à 480 millions de barils.

Des ONG locales dénoncent depuis plusieurs années le flou qui a entouré la signature de ce contrat. Mi-novembre, un collectif d'ONG a appelé les nouvelles autorités élues en mars dernier à procéder à sa révision, fustigeant des manipulations.

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25 novembre 2011 5 25 /11 /novembre /2011 10:49

article_2511-ECO-ATTALI.jpgINTERVIEW - L'économiste, dirigeant de PlaNet Finance, qui a présidé la Commission pour la libération de la croissance française, donne sa vision de la crise économique qui paralyse l’Europe... La maison Europe brûle. La crise des dettes souveraines menacent la zone euro. Les dirigeants peinent à trouver la parade. Et pourtant il y a urgence. Dans une interview à 20  Minutes, l'économiste Jacques Attali estime qu'il y a plus d'une chance sur deux pour que la monnaie unique disparaisse d'ici la fin de l'année.

 

Faut-il craindre la perte par la France de son AAA que les marchés semblent avoir déjà anticipée ?

La question n'est plus celle-là. Aujourd'hui, la note est perdue. La question désormais est la suivante : «Est-ce que l'euro existera toujours à Noël ?» Il y a plus d'une chance sur deux pour que la monnaie unique ne soit plus là ou du moins qu'elle soit en train de se défaire.

 

Comment éviter ce scénario ?

Il reste une seule solution qui est de mettre en place un plan à trois niveaux. D'abord, en urgence, permettre à la Banque centrale européenne (BCE) de racheter des obligations d'Etat. Ce que toutes les banques centrales font sauf la BCE, si ce n'est de manière homéopathique. Deuxièmement : faire un accord entre pays européens sur le contrôle par les autres du déficit budgétaire de chacun. C'est-à-dire perdre de la souveraineté au bénéfice des autres et pas des marchés. Troisièmement : mettre en place une réforme des traités pour permettre à l'Europe d'avoir dès à présent des recettes fiscales et de pouvoir prêter des eurobonds (obligation émise par l'Europe). Voici les trois étages. Le premier peut se faire en cinq minutes, le deuxième en une semaine, le troisième en six mois. Mais il faut lancer les trois en même temps. Sinon, on va au désastre. Soit on fait quelque chose avant le 9 décembre, date du prochain sommet des dirigeants des pays de l'Union européenne, soit l'euro est menacé dans son existence même.
 

 

Le gouvernement martèle qu'il ne fera pas de troisième plan de rigueur. Vous y croyez ?

S'il le dit... Mais je pense que malheureusement, ce n'est pas possible. La Commission pour la libération de la croissance que j'ai présidée a montré qu'il fallait trouver 90 milliards d'euros d'économies entre 2011 et 2013. Seuls 25 milliards ont été trouvés. On est très loin du compte. Evidemment, il y aura un nouveau plan avant la présidentielle.
 

La succession des plans de rigueur en Europe risque de peser sur la croissance. Ne faut-il pas mieux revenir temporairement sur les objectifs de réduction des déficits ?

Il faut quand même demander poliment à ceux à qui on emprunte s'ils sont d'accord pour nous prêter. Le remboursement des intérêts de la dette française représente aujourd'hui 30 % de nos recettes fiscales. Si nous nous endettons encore plus, les investisseurs vont nous dire : « Faites comme vous voulez, mais on ne vous prête plus. » Si cela arrivait, du jour au lendemain, il faudrait baisser les salaires des fonctionnaires de 10 % ou en licencier 10 % dans la semaine. C'est pourquoi il est très important de faire des eurobonds. L'Europe en tant que structure fédérale n'a pas de dette, alors que les Etats-Unis en ont 15 000 milliards de dollars. Si l'Europe se donnait la possibilité d'emprunter, elle aurait la possibilité d'avoir un accélérateur. Si les dirigeants européens ne le font pas, ce sera une faute très grave que l'histoire leur reprochera.

 
Propos recueillis par Mathieu Bruckmüller et Audrey Chauvet
 
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19 novembre 2011 6 19 /11 /novembre /2011 10:13

logo_acdi.jpgLe Canada a annoncé vendredi 25 nouveaux projets d'aide humanitaire en Afrique pour plus de 200 millions de dollars, insistant notamment sur les zones en proie à la sécheresse. Les projets annoncés (...) renforcent l'engagement de notre gouvernement à apporter une aide transparente et ciblée qui donne des résultats et suscite de l'espoir chez les personnes pauvres et vulnérables en Afrique, indique dans un communiqué la ministre de la Coopération internationale, Beverley Oda.

Deux projets vont permettre de fournir de l'aide humanitaire continue afin de faire face aux besoins criants en Afrique relativement à la sécheresse, aux conflits et aux déplacements dans les régions les plus affectées du Soudan, du Soudan du Sud et du Tchad, ajoute le communiqué.

Les 23 autres projets englobent tous les thèmes prioritaires de l'ACDI, l'Agence canadienne de développement international. Des thèmes tels que les enfants, la sécurité alimentaire ou encore la prévention de la transmission du VIH/sida de la mère à l'enfant. Certains projets visent à appuyer le travail réalisé (...) grâce à une collaboration avec des organisations canadiennes, internationales ou situées en Afrique.

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16 octobre 2011 7 16 /10 /octobre /2011 21:03

Le vice-Premier ministre chinois Li Keqiang a rencontré jeudi le ministre tchadien des Affaires étrangères Moussa Faki Mahamat, et les deux parties se sont engagées à renforcer leur coopération. M. Li a indiqué que depuis la reprise des relations diplomatiques il y a cinq ans, les deux pays ont connu un développement sain des relations bilatérales, caractérisées par le renforcement de la confiance politique mutuelle et des échanges entre les peuples, ainsi que des coopérations fructueuses en matière d'économie et d'infrastructures.

 

La Chine et le Tchad ont établi en 1972 des relations diplomatiques formelles qui ont néanmoins été rompues en 1997, lorsque le Tchad a repris ses relations diplomatiques avec Taiwan. Les liens diplomatiques entre les deux pays ont été restaurés en 2006. La Chine déploiera des efforts conjoints avec le Tchad pour continuer à explorer le potentiel de la coopération bilatérale et créer davantage de bénéfices pour les deux peuples, a indiqué M. Li.

 

Renforcer la coopération amicale avec l'Afrique n'est pas seulement l'axe principal de la politique étrangère chinoise, mais aussi une stratégie ferme et à long terme pour le pays, a indiqué M. Li, ajoutant que la Chine travaillerait avec les pays africains dans la promotion des relations sino-africaines. M. Faki, ministre tchadien des Affaires étrangères, de l'Intégration africaine et de la Coopération internationale, a exprimé son appréciation du soutien chinois au développement économique et social du Tchad et a salué la contribution chinoise en faveur des pays africains dans la promotion du développement et la réalisation des Objectifs du millénaire pour le développement.

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5 octobre 2011 3 05 /10 /octobre /2011 12:16

Depuis le lancement de la Stratégie Intérimaire en juin 2010, le portefeuille de la Banque mondiale au Tchad a très vite repris son ascension, après une courte période de léthargie observée à la réouverture du bureau en janvier 2009. A travers ce nouveau cadre des opérations, qui va durer de juin 2010 à juin 2012, la mise en oeuvre du portefeuille a rapidement atteint son niveau initial avant la fermeture.

L'atteinte des résultats et surtout l'évidence de l'impact des projets sur la population bénéficiaire ont été les soucis permanents ayant guidé toute l'équipe de la Banque mondiale opérant sur le terrain. Concrètement, le portefeuille actuel de la Banque mondiale au Tchad se compose de huit projets dont quatre nationaux, trois régionaux et un Fonds pour l'Environnement Mondial (FEM). Il présente un total de 220,8 millions de dollars américains sous forme d'engagement.

Les opérations en cours portent sur les secteurs suivants : l'éducation, la santé, le développement urbain, le développement communautaire et local, la, gestion des finances publiques, le transport, les télécommunications, et l'environnement. Cependant, bien que timide le portefeuille de la Banque mondiale n'en demeure pas moins dynamique et évolutif. Depuis le lancement de la Stratégie Intérimaire, plusieurs projets ont déjà été restructurés et reconduits ; tandis que d'autres sont en cours d'élaboration.

Tendance à l'extension et à l'efficacité dans la mise en oeuvre


Le deuxième Projet Population et Lutte contre le Sida (PPLS2) a pu ainsi bénéficier du financement additionnel de 20 millions de dollars en août 2010. La Banque mondiale s'est donc proposé d'appuyer le gouvernement dans ses efforts d'amélioration des indicateurs de santé génésique et de ralentissement du taux de nouvelles infections au VIH. Ce financement supplémentaire élargira une approche intégrée et décentralisée au VIH/SIDA et aux services de santé maternelle et infantile, mise en place sous le PPLS2 depuis 2002, dans dix districts sanitaires de cinq régions, en plus de la capitale, N'Djamena.

Elle mettra également en place une approche de financement basée sur les résultats pour améliorer les résultats liés à la santé maternelle et infantile. Cette approche est proposée à l'essai dans quatre régions. Dans le cadre de l'extension du même projet, la Banque mondiale a financé à hauteur de 3,5 millions de dollars américains, une troisième Enquête sur la Consommation des ménages au Tchad (ECOSIT3). Cette dernière fait suite à l'enquête des ménages de 2003 (ECOSIT2), qui fournit une ligne de base pour les niveaux de pauvreté au Tchad avant l'apparition des revenus pétroliers. L'ECOSIT3 quant à elle fournira des données actualisées et fiables sur la pauvreté au Tchad, mettra en évidence l'évolution des indicateurs de pauvreté depuis le début des revenus pétroliers, et permettra l'évaluation et l'analyse de l'impact des revenus pétroliers et des investissements réalisés dans les secteurs de réduction de la pauvreté au Tchad. L'élaboration et la mise en oeuvre de l'ECOSIT3 sont faites en partenariat avec l'Institut national de la statistique, des études économiques et démographiques (INSEED) dans le but de renforcer les capacités nationales pour entreprendre des enquêtes, recueillir et analyser des données statistiques.

La même intention de la Banque mondiale s'est matérialisée par l'accord donné le 18 mars 2011 par son Conseil d'administration pour le financement de la phase II du PROADEL qui prendra fin le 30 juin 2015. Le coût global de ce projet est estimé à 77,25 millions de dollars dont 50 millions (gouvernement tchadien) ; 25 millions (IDA) et 2,25 millions (communautés locales).

La parfaite illustration de ce dynamisme concerne le Projet d'Appui au Développement Urbain (PADUR) qui vient d'obtenir le 7 juin 2011 un financement additionnel de 27 millions de dollars issu des fonds restants de l'ancien Projet d'urgence pour l'électricité et l'eau. Ce montant complète le financement de 15 millions de dollars actuellement en cours pour appuyer le secteur urbain au Tchad. Ce projet met l'accent sur la réalisation d'urgents investissements dans la production d'eau et les installations de distribution visant à accroître l'accès à l'approvisionnement en eau dans les grands centres urbains au Tchad (Abéché, Doba, Moundou, N'Djamena et Sarh). Elle comprend également un soutien visant à régler les questions structurelles de la nouvelle Société Tchadienne des Eaux (STE) et ses performances techniques.

Au titre de projets en instance d'extension, la Phase 1B du Programme régional de réseaux de télécommunication haut débit en Afrique centrale (CAB) devrait être adoptée bientôt. D'un montant de 38 millions de dollars américains, le volet tchadien de ce programme vise à fournir une connectivité à large bande à toutes les capitales et villes secondaires du Tchad et de 10 autres pays de l'Afrique centrale. La phase 1a du programme CAB comprenait le Cameroun, la RCA et le Tchad et a été approuvée par le Conseil en septembre 2009. La phase 1B ne concerne que le Tchad et la RCA.

De même, la Banque mondiale a appuyé le Programme de facilitation du commerce et des transports au sein de la Communauté Economique et Monétaire de l'Afrique Centrale (CEMAC). Le projet a été approuvé par les chefs d'États de la CEMAC en 2006 et est soutenu par IDA concernant la facilitation du transit et des transports dans la sous-région à hauteur de 201 millions de dollars, dont 30 millions pour le Tchad. Le projet vise à améliorer les infrastructures routières et ferroviaires de Douala (Cameroun) à N'Djamena (Tchad) et Bangui (RCA). Les réformes douanières au niveau national et le renforcement des capacités sont financées par l'Union Européenne et la Banque Africaine Développement.

Quant au Projet d'Appui à la Réforme du Secteur de l'Education au Tchad, il a été restructuré dans son fonctionnement afin de mieux soutenir les travaux entrepris par le gouvernement et de répondre aux besoins et réalités sur le terrain. Le projet restructuré se concentrera sur les problèmes d'accès et d'équité et la faible capacité dans la gestion du système éducatif.

Dans le domaine de la gestion des finances publiques, l'intervention de la Banque mondiale au Tchad s'est réalisée à travers le Projet d'Appui au Renforcement des Capacités en Matière de Gestion des Finances Publiques au Tchad (PARCAFIP). Son objectif est d'aider le gouvernement du Tchad à améliorer l'utilisation efficace et transparente des ressources publiques, à travers le renforcement du système de gestion des finances publiques. L'appui de l'IDA d'un montant de 10 million de dollars est envisagé dans le cadre du Programme de réforme de la gestion des finances publiques (PAMFIP) du gouvernement et financé par le budget national (20 millions de dollars américains) et les autres principaux partenaires (19 millions de dollars américains) notamment la Banque africaine de développement, l'Union Européenne et la France.

La bonne nouvelle agricole


Cependant l'une des bonnes nouvelles à mettre dans le portefeuille du Tchad c'est le retour de la Banque dans le secteur agricole. Les premiers jalons de ce réengagement sont déjà posés dans la première année de la Stratégie Intérimaire à travers la mobilisation de 222,000 dollars conjointement avec l'Agence Française de Développement (AFD), qui ont permis d'entreprendre des travaux d'analyses sectorielles actualisées. Ces travaux serviront de base analytique pour un futur engagement de la Banque dans le secteur. Déjà un projet sur l'agriculture est en cours de préparation. Le processus sera coordonné avec les travaux d'autres bailleurs, à savoir AFD. De même, les travaux se conformeront aux efforts propres de l'Etat dans le secteur, à savoir le Programme national pour la sécurité alimentaire (PNSA), et les appuieront.

Des résultats probants malgré les difficultés

En termes de résultats, les statistiques bien que non exhaustives, n'en demeurent pas moins éloquentes quant à leur impact sur la population bénéficiaire dans des secteurs clés comme la santé, l'éducation et le développement rural.

Dans le domaine de l'éducation, les résultats se traduisent par : 400 salles de classes construites et équipées ; 2 606 300 livres scolaires obtenus et distribués aux écoles ; 20 000 personnes ont été alphabétisées dont 60% des femmes ; 11 700 maîtres communautaires de niveau 1 et 2 formés ; la construction d'un nouveau centre national pour le développement du programme d'études. De manière générale, le projet a contribué à faire progresser les chiffres en augmentant le taux brut de scolarisation de 87, 58% dont 69,35% des filles en 2003/2004 à 95,6% dont 78,8% des filles en 2007/2008. En ce qui concerne le développement communautaire et local.

En santé : Une approche d'équipe mobile a été initiée en 2007 dans le Mayo Kebbi Ouest, une région avec des indicateurs en santé génésique les plus faibles dans le pays. Deux équipes mobiles ont été mises en place pour fournir un paquet complet des services de la santé infantile et reproductrice dans 40 emplacements (situés dans deux centres médico-sociaux existants et dans les villages sans accès aux centres médico-sociaux) pour 120.000 habitants de 103 villages dans un rayon de 5 kilomètres des emplacements d'intervention. Ceci se traduit par la couverture de 80% de la population. En termes de résultats comparés aux chiffres de 2006, cette approche a été un réel succès. En effet, les consultations prénatales ont augmenté de 276%, les services médicaux assistés par le personnel qualifié ont connu une hausse de 132%, et le nombre d'enfants âgés de 0 à11 ans vaccinés a augmenté de 188%, tandis que chez les femmes, le taux de vaccination a augmenté de 266%.

Cependant, le portefeuille du Tchad évolue encore dans un environnement difficile qui tend à limiter les résultats. Les conclusions des récentes revues annuelles du portefeuille organisées, en vue d'améliorer la mise en oeuvre des projets, convergent quant aux obstacles réels entachant l'impact des projets sur la population bénéficiaire. L'insuffisance de la supervision sur le terrain, les limites du suivi-évaluation, les niveaux élevés de rotation dans les ministères et dans les unités de mise en oeuvre, les insuffisances dans la gestion financière et les procédures de passation de marché sont autant de manquements qui jouent négativement sur les résultats des projets sur le terrain. Il s'agit donc d'un grand défi à relever. L'impact du portefeuille de la Banque mondiale au Tchad est à ce prix.

(*) Cet article est extrait du magazine « Partenariat », une publication du Bureau régional de la Banque mondiale en charge du Tchad, du Mali, et du Niger.

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16 septembre 2011 5 16 /09 /septembre /2011 13:58

kweku-adoboli.jpgL'homme qui a fait perdre 1,5 milliard d'euros à UBS, immigré africain, a suivi un parcours sans faute de la méritocratie à l'anglaise. C'est lui-même qui, en désespoir de cause, aurait alerté sa hiérarchie de sa perte. Le «miracle» qu'il avait appelé de ses vœux sur sa page Facebook huit jours auparavant n'étant pas arrivé, Kweku Adoboli, le trader d'UBS n'a pu qu'avouer une «paume», comme on dit dans la finance, de 1,5 milliard d'euros avant d'être arrêté dans la nuit de mercredi à jeudi par la police de la City de Londres. A 31 ans, ce Ghanéen d'origine avait jusque là affiché un parcours sans faute, bel exemple de méritocratie dans la haute finance. Fils d'un employé des Nations Unies, il a grandi près d'Accra avant de suivre son père au gré de ses postes en Israël, en Syrie et en Irak. Pour ses études secondaires, il est envoyé dans un chic pensionnat privé d'Angleterre, où il a laissé le souvenir d'un élève travailleur et sociable. Il ne suit pas la voie royale des universités prestigieuses comme Oxford ou Cambridge mais obtient un diplôme en informatique à l'université de Nottingham.

 

Jeune diplômé, Kweku Adoboli entre chez UBS à Londres en 2006 comme stagiaire puis est embauché au back office, où il acquiert la connaissance de l'architecture des deals financiers. Il est ensuite transféré à un desk de trading, Delta One, spécialisé sur les ETF (exchange traded funds), des produits dérivés sophistiqués spéculant sur l'évolution des marchés. Avec son salaire à six chiffres, l'immigré africain ayant réussi cumulait à la fois les clichés habituels des golden boys et une personnalité particulière. Sur ses photos, en jean et sweat-shirt à capuche, on aurait pu le confondre avec un émeutier juvénile des quartiers défavorisés de Londres.

 

Soirées mémorables

 

Le trader habitait dans un quartier tendance de l'East End, non loin du siège de sa banque près de Liverpool Street. Jusqu'à l'an dernier, il louait un loft de 300 mètres carrés pour 5000 euros par mois, où il donnait régulièrement des soirées mémorables avec DJ et alcools à profusion, avant de déménager pour un appartement encore plus grand avec vue sur la City. Fêtard, amateur de jolies filles, de vins fins argentins et passionné de foot, c'est aussi aux dires de ses amis, collègues ou voisins, un garçon très élégant, attentionné et généreux. Gros bosseur, il rentrait rarement chez lui avant minuit ces dernières semaines de tempête sur les marchés. Il avait prêté récemment à l'un de ses amis financier le roman Le loup de Wall Street, où l'ex-trader américain Jordan Belfort raconte comment il a détourné 200 millions de dollars avant de finir en prison. A la nouvelle de son arrestation, son père, John Adoboli, a déclaré que la famille «vivant dans la crainte de Dieu» avait le «cœur brisé car la fraude n'est pas dans nos valeurs».

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28 juillet 2011 4 28 /07 /juillet /2011 16:19
La société française SUN U NEED vient de signer un important contrat de coopération industrielle avec les autorités économiques de Dubaï, dans le domaine des centrales photovoltaïques.

 

arton6411.jpgCréée en 2009 par Martial Desgeorges, Docteur en Physique, SUN U NEED est une des rares PME françaises à maîtriser l’ensemble des compétences qui permettent la mise en exploitation rapide de centrales photovoltaïques à fort potentiel. Entreprise dont le siège est à Villebon/Yvette, SUN U NEED avait été créée initialement pour proposer des solutions solaires sur le marché français. Les pouvoirs publics français ayant limité l’énergie photovoltaïque à 500 MW par an d’ici 2020, contre 7000 MW en Allemagne, ont rapidement fait le choix de miser sur un développement à l’International.

 

Forte de ses capacités en matière de recherche technologique, d’expertise technique et sa maîtrise des process industriels la société SUN U NEED propose l’ingénierie, la construction et la maintenance de centrales photovoltaïques de 100 mégawatts livrées « clefs en main ». SUN U NEED a signé un accord de partenariat (support technique et déploiement terrain) avec AEG Power Solutions, implanté dans plus de 40 pays dans le monde, pour leur savoir faire en terme d onduleurs,

 

De nombreux projets sont actuellement soit à l’étude, soit sur le point d’être concrétisés dans plusieurs pays d’Afrique, dont le Tchad, le Burkina Fasso, le Mali. SUN U NEED a signé le 20 Juillet 2011 un accord de partenariat exclusif pour tous les pays du Moyen Orient avec la société émiratie OBS Group dont le principal associé est S.A. le Docteur Omar Bin Suleiman (Vice-président de la Banque centrale des EAU). Le Docteur Omar Bin Suleiman a été le patron de Dubaï Internet City (2002-2004) puis Directeur Général de la Dubaï International Financial Centre Authority DIFC (2004-2006) avant de prendre la tête du développement et du lancement du NASDAQ Dubaï, la première bourse régionale financière internationale, (anciennement connue sous le nom Dubaï International Financial Exchange -DIFX).

 

L’objet de ce partenariat est de devenir l’un des partenaires majeurs du développement des énergies photovoltaïques dans les Emirats, mais aussi en Arabie Saoudite, au Koweït, à Oman, au Yémen, au Qatar, à Bahreïn, en Jordanie, en Syrie, au Liban, en Irak, en Egypte, au Soudan et au Pakistan. Cet accord sera suivi dans les prochaines semaines par la création d’une Joint Venture pour renforcer cette collaboration dans des actions communes d’exploitation et de maintenance des centrales créées. Ce partenariat entre une des sociétés leaders du développement de Dubaï et une Société Française spécialisée dans l’énergie solaire est une première dans un secteur au développement international exponentiel.

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30 juin 2011 4 30 /06 /juin /2011 11:52

im_29_06_2011_c.pngN'DJAMENA - Le président tchadien Idriss Deby Itno a lancé mercredi la production de la raffinerie de N'Djamena située à 40 km au nord de la capitale, annonçant par la même occasion l'indépendance énergétique du Tchad, a constaté un journaliste de l'AFP. Nous avons notre indépendance énergétique pour l'an de la renaissance et l'an un pour mon quatrième mandat, a déclaré le chef de l'Etat (réélu en avril) en en donnant le coup d'envoi de la production.

Vous avez votre indépendance énergétique, vous n'allez plus chercher ailleurs les produits pétroliers, vous allez même ravitailler la sous-région a-t-il annoncé. Ce joyau est un cadeau de la Chine à qui vous devez la reconnaissance a-t-il ajouté, soulignant que il s'agit là d'une coopération gagnant-gagnant, à travers cette coopération c'est une autre image de la Chine qui se dessine en Afrique, en général, et au Tchad, en particulier. Il a fixé provisoirement à 200 FCFA le prix des produits pétroliers (essence, gas-oil) pour les trois premiers mois .

La raffinerie de N'Djamena produira 20.000 barils par jours. Si la demande se révèle plus grande on peut augmenter la production à 60.000 barils par jours, a affirmé le directeur général adjoint de la la Société de raffinage de N'Djamena, Ahmat Gadam.

Les puits pétroliers de la région de Bongor (sud) alimenteront la raffinerie à travers un pipeline de 311 Km. Selon M. Gadam, la raffinerie dispose d'une unité de production d'électricité de 40 mégawatts dont une moitié alimente la raffinerie et l'autre est destinée à la ville de N'Djamena, sujette à d'inombrables délestages et coupures d'électricité.

Selon le ministre des Infrastructures, Adoum Younoussmi, le pays, qui exploite le pétrole depuis 2003, produit en moyenne 120.000 barils par jours. Les revenus pétroliers lui ont permis de se doter d'un meilleur réseau routier, de construire des universités, des instituts de formation, des hôpitaux ou encore de nombreuses salles de classes, avait expliqué le ministre à l'AFP.

Certains membres de la société civile reprochent au régime d'employer davantage cette manne pour équiper son armée et faire face aux raids rebelles que pour l'amélioration des conditions de vie des Tchadiens.

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26 mai 2011 4 26 /05 /mai /2011 13:36

aj_ken.jpgLa compagnie aérienne Kenya Airways va lancer le mois prochain une nouvelle route vers la capitale du Tchad N’Djamena, la 54ème destination de son réseau. A compter du 19 juin 2011, la compagnie nationale kenyane reliera Nairobi à N’Djamena deux fois par semaine via une escale technique à Cotonou au Bénin. La liaison sera assurée à bord d’un Boeing 737-700NG équipé de winglets et pouvant accueillir 16 passagers en première et 100 en économie.

 

Le vol du mercredi décollera à 17h25 pour arriver à 19h15 dans la capitale tchadienne à 19h15, d’où il repartira à 20h05 pour se poser le jeudi matin à Nairobi à 6h40, après une escale technique. Le vol du dimanche décollera lui du Kenya à 17h25 pour atterrir après l’escale technique à 23h59 sur l’aéroport Hassan Djamous, et en repartira le lundi matin à 0h50 pour se poser à 6h40 sur l’aéroport Jomo Kenyatta.

 

La compagnie de l’alliance SkyTeam entend relier l’ensemble des capitales africaines d’ici 2013, avec le lancement de huit nouvelles routes cette année dont N’Djamena. Un développement qui passe par l’arrivée en 2013 (avec trois ans de retards) du premier des neuf Boeing 787-8 Dreamliner qu’elle a commandés, plus trois en option. Sa flotte compte actuellement 30 appareils, principalement des Boeing (737, 767 et 777) ainsi que six Embraer E170 et E190.

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