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Tchad, Berceau De L'humanité

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29 avril 2010 4 29 /04 /avril /2010 12:04

imagesCALGO3I8Selon nos sources, une délégation de la Banque européenne d'investissement (BEI) et un émissaire du président de la Commission européenne se sont rendus fin février à N'Djamena. Au terme des négociations conduites notamment par le ministre des hydrocarbures d'alors, Mahamat Nasser Hassan, la BEI a finalement accepté que le remboursement des prêts accordés en 2000 pour la construction de l'oléoduc Doba-Kribi, soit 144 millions d'euros, intervienne dès cette année (au lieu de 2015).

Une conférence de presse devrait être organisée à Bruxelles courant mai pour officialiser cette décision. Le Tchad avait lancé fin août 2009 des procédures d'arbitrage contre la BEI car cette dernière invoquait les clauses de ce prêt pour empêcher que l'Etat vende ses barils directement (AEI nº621). La BEI arguait qu'il serait impossible de contrôler les dépenses du Tchad si les montants de la vente de pétrole lui revenant devenaient confidentiels.

N'Djamena avait obtenu en mars 2009 que l'opérateur des champs de Doba, ExxonMobil, lui laisse vendre directement la partie du pétrole qui lui revient, soit 40 000 b/j. Jusqu'à cet accord, Exxon vendait toute la production du pays et versait sur un compte à la Citibank de Londres la somme due à l'Etat.

Cette décision de la BEI va permettre au Tchad de se libérer de toute obligation de transparence sur l'utilisation dans le futur de la rente pétrolière. Il n'aura plus de comptes à rendre à aucune institution. Le président Idriss Déby avait déjà réalisé la même opération en remboursant les 65,7 millions $ que le Tchad devait à la Banque mondiale en septembre 2008.

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28 avril 2010 3 28 /04 /avril /2010 11:37

P_trole_zone_de_Doba.jpg

Des représentants de la CPPL en pleine discussion avec un dirigeant de ESSO dans la région de Doba

 

La CPPL (Commission permanente pétrole locale), une organisation de la société civile qui se mobilise depuis des années en faveur d’une gestion transparente des revenus pétroliers au Tchad, avait pourtant bien fait les choses. Une date avait été réservée pour la tenue d’un atelier réunissant des représentants de la région pétrolière de Doba, ainsi que d’organisations internationales et de la société civile tchadienne. But de l’atelier : échanger des informations entre les divers acteurs concernés pour contribuer à l’amélioration de quelque 5% des revenus pétroliers que la loi prévoit d’affecter à la région productrice.

Aux yeux de la CPPL en effet, des fonds ont bel et bien été engagés dans des grands travaux dans la région de Doba, dans la construction d’hôpitaux, de marchés, de bâtiments scolaires, d’adduction d’eau. Mais, selon cette Commission, appuyée par SWISSAID, ces fonds investis ne répondent pas toujours aux besoins réels des populations et l’efficacité de leur gestion laisserait à désirer.

D’où le souhait de tenir cet atelier, dont la population attend beaucoup. Celle-ci s’est par ailleurs préparée en conséquence pour apporter sa contribution à une meilleure gestion de ces revenus.

C’est pourquoi la décision du gouverneur de la région d’empêcher la tenue de cet atelier a-t-elle été accueillie avec une grande déception. Les partenaires de la société civile tchadienne, parmi lesquels SWISSAID, espèrent qu’une solution sera prochainement trouvée pour permettre la tenue de cet atelier auquel la population de la région pétrolière de Doba accorde une grande importance. Et qui s’inscrit dans la volonté à nouveau affichée des autorités tchadiennes de procéder à une gestion transparente des revenus pétroliers.

 

Source: http://www.swissaid.ch/wFran

 

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28 avril 2010 3 28 /04 /avril /2010 11:30

3663.jpgA l’issue des travaux de la 1ère session de la commission mixte de coopération économique, commerciale et technique sino-tchadienne tenue le 26 avril 2010, à N’Djaména, le Tchad et la Chine ont signé plusieurs accords.

 

Ils s’engagent à renforcer davantage leur coopération économique, commerciale et technique ; un accord de prêt sans intérêts d’environ 5,2 milliards francs Cfa signé entre les deux pays au profit du Tchad pour le financement de nombreux projets, dont la construction du siège de l’Assemblée nationale, note le communiqué final publié le même jour et paraphé par le vice ministre chinois de Commerce et le ministre tchadien des Affaires étrangères, chefs des délégations.

 

La Chine a accordé également une aide de 4,5 milliards et un don de matériel d’une valeur de 325 millions de francs Cfa pour l’organisation des festivités de 50 ans du Tchad, souligne le document qui indique que le gouvernement chinois a baissé de 95 % ses tarifs douaniers au profit des entreprises tchadiennes qui exportent vers la Chine leurs produits.

 

Par ailleurs, le communiqué mentionne que la deuxième session de la commission de coopération économique, commerciale et technique sino-tchadienne créée en septembre 2007 se tiendra à Beijing à une date à convenir par voie diplomatique.

 

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24 mars 2010 3 24 /03 /mars /2010 11:33

Réunis dans la capitale camerounaise dans le cadre d'une conférence régionale sur les micros-finances, des experts en économie du Congo Brazzaville, du Tchad, du Gabon et du Cameroun, ont déclaré mardi à Xinhua que l'octroi des crédits aux pauvres par les institutions de micros finances à des taux raisonnables peut contribuer à la réduction de la pauvreté.

« Le rôle social des institutions de micros finances doit primer dans l'octroi des crédits tel que le recommande leur raison d'être : jouer un rôle social et dégager des bénéfices ", a recommandé Henri Ngoa Tabi, directeur et secrétaire permanent du Centre d'études et de recherche en économie et de gestion (CEREG) de l'Université de Yaoundé II au Cameroun.

Selon lui, ces institutions se sont détournées de leurs missions souveraines qui consistent à octroyer des crédits à la population cible faite de pauvres et des non pauvres vulnérables. Une étude réalisée récemment sur les micros finances de la sous-région a montré qu'environ 50% de ces institutions étaient efficaces, c'est-à-dire qu'elles atteignaient les deux cibles. Ce qui, selon lui, signifie que ces établissements peuvent participer plus efficacement à la lutte contre la pauvreté si les Etats appliquaient à la lettre les mesures prises par la Commission bancaire d'Afrique centrale (Cobac) afin d'assainir ce milieu.

Le secteur des micros finances n'est pas encore véritablement sécurisé, a affirmé le directeur du CEREG. « La plupart des institutions se sont créées sans feuilles de route et sans cahier de charge. D'où le désordre observé dans ce secteur ", a-t-il dit, précisant que l'application des mesures de la Cobac a permis de mettre progressivement de l'ordre dans ce secteur au Cameroun. « Nous sommes passés de 1000 à 500 micros finances au Cameroun et le nettoyage se poursuit pour que nous restions avec des institutions crédibles soucieuses du respect de leurs missions. Aujourd'hui, pour créer une institution de micro finance, la possession d'un agrément est obligatoire", a-t-il expliqué.

Le taux d'intérêt créditeur appliqué au Cameroun varie en fonction de l'institution et demeure encore très élevé, qui se situe autour de 6 et 70%, a-t-il relevé. Au Gabon, pays voisin du Cameroun, ce secteur est presque inexistant, selon Jean Ndo Ndong, chef d'équipe Gabon du projet sur les micros finances et la réduction de la pauvreté du Centre de Recherche pour le Développement international (CRDI), un institut canadien.

« Les institutions existantes au Gabon n'arrivent pas à atteindre véritablement les pauvres. Or, ce sont ceux-ci qui ont le plus besoin de leurs services ", a-t-il déclaré à Xinhua. Il a regretté le fait que les populations gabonaises se détournent des crédits des micros finances à cause des taux d'intérêts très élevés perçus par ces institutions, variant entre 30 à 75%, ce qui «n'encouragent plus les populations à aller vers elles", a-t-il indiqué.

Dans la région Afrique centrale, le Cameroun à lui seul, véhicule 64 à 70% des institutions des micros finances et la masse monétaire de celles-ci.

Au Congo Brazzaville, le secteur de la micro finance est en pleine expansion, a expliqué à Xinhua René Samba, coordonnateur du Centre d'étude de recherches et des analyses politique et économique du Congo. « Cette activité est relativement jeune car elle a démarré au milieu des années 1980 dans le domaine de l'agriculture ", a-t-il dit, ajoutant que des efforts supplémentaires doivent être faits pour que celles-ci se rapprochent des zones rurales où résident le plus grand nombre de pauvres.

Au Tchad, l'activité est dans une phase de naissance, a expliqué Nassarmadji Ngaringuem, directeur du Centre d'études et de la recherche en droit et économie appliquée à l'Université de N'Djamena.

« Certaines entreprises de micro-finances crées il y a quelques années n'ont pas pu résister aux mesures juridiques mises en place par la Cobac et le gouvernement ", a-t-il affirmé, ajoutant que sur 250 micros finances opérationnelles dans le pays, 150 seulement fonctionnent dans la légalité. Celles-ci financent certains projets des couches vulnérables mais en apports, ces couches n'ont pas suffisamment de moyens. Ce qui explique le manque de synchronisation entre les missions de ces institutions financières et les besoins des populations cible.

53% des micros finances en activité au Tchad se retrouvent dans les zones rurales, avec un taux d'intérêts créditeur de l'ordre de 3 à 6%.

Pendant cette conference de 3 jours, des experts vont essayer d'harmoniser leurs propositions à travers les rapports d'études menées par des chercheurs de chaque pays afin de parvenir à une micro finance moderne dans la sous-région susceptible d'impulser une dynamique de financement en faveur des couches vulnérables.

Par Telesphore Mbondo

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22 mars 2010 1 22 /03 /mars /2010 12:56

images-copie-27.jpgLe Tchad accueillera le 25 mars un sommet du Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (Cilss, 9 pays) consacré à la maîtrise de l'eau dans le cadre de la lutte contre la faim, a appris l'AFP dimanche de source officielle tchadienne. Le sommet sera marqué notamment par la signature d'un accord "partenarial d'adhésion" de bailleurs et l'installation d'une coalition mondiale +Maîtriser l'eau pour faire reculer la faim au Sahel+", a-t-elle indiqué anonymement.


L'idée de cette coalition a été adoptée en 2004 à Nouakchott. L'objectif est de mobiliser "les compétences (...) et les ressources financières pour faire de la maîtrise de l'eau une priorité stratégique de première importance afin de réduire la vulnérabilité structurelle" dans la région, selon des documents du comité obtenus par l'AFP.


Depuis sa création en 1973, "des efforts ont été déployés" par plusieurs acteurs, mais "les niveaux d'investissement dans le domaine de l'eau (maîtrise et gestion) demeurent en deçà des résultats escomptés", estimait-il.


En raison de "déficits de production prononcés, la situation alimentaire s'annonce très critique dans la bande sahélienne du Niger et de l'ouest du Tchad", relève la dernière note d'information sur la sécurité alimentaire (Nisa) du Cilss publiée courant mars.


Selon elle, environ 2,7 millions de personnes "sont dans une situation de vulnérabilité" et environ 5,1 millions "en état de vulnérabilité modérée" au Niger. Au Tchad, "près de deux millions de personnes affectées auraient besoin d'une assistance alimentaire ou non alimentaire au cours de l'année 2010".

Le Cilss regroupe la Gambie, la Guinée-Bissau, la Mauritanie, le Sénégal, le Burkina Faso, le Mali, le Niger, le Tchad et le Cap-Vert, avec pour objectif la sécurité alimentaire et la lutte contre les effets de la sécheresse."La maîtrise de l'eau est la clé du problème sahélien, parce que cette région souffre moins d'un manque de disponibilité absolue de la ressource en eau que de sa mauvaise distribution dans le temps et dans l'espace, et de la grande imprévisibilité dans cette distribution", constatait le Cilss dans un rapport technique en 2006.
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22 mars 2010 1 22 /03 /mars /2010 12:30

imagesCALGO3I8.jpgAlors que le pays produit depuis sept ans, le Tchad n'est toujours pas en mesure de vendre les barils qui lui reviennent sur le marché international. Selon nos informations, l'Union européenne (UE), qui a financé une part non négligeable de l'oléoduc Doba-Kribi, notamment via la BEI, s’efforce d’empêcher N'Djamena de gérer seul le pétrole. Bruxelles veut compenser le départ de la Banque mondiale, qui exerçait une quasi-tutelle sur le secteur tchadien des hydrocarbures jusqu’en 2008.

 
N'Djamena attaque l'UE. Selon nos sources, le Tchad a initié fin 2009 une procédure d'arbitrage contre l'Union européenne. Les premières auditions devraient débuter au deuxième semestre à Genève. Motif du litige : l’UE, chef de file d'un consortium (avec notamment Coface et Calyon) qui a prêté en 2000 plus d'un milliard $ pour la construction des installations pétrolières, n'accepte pas que le Tchad vende lui-même sa part sur les marchés pétroliers. C’est ExxonMobil qui commercialise actuellement les barils qui reviennent à l’Etat, mais ce dernier voudrait s’en charger lui-même. L’UE, qui a prêté en propre 144 millions d'euros via la BEI, s’y oppose, comme l’y autorise une clause dans le contrat de son prêt. Elle accuse le Tchad d'avoir arrêté les versements (liés aux bénéfices de l’exploitation pétrolière) au fonds pour les générations futures. Mis en place sous l’égide de la Banque mondiale, ce fonds devait permettre de financer des projets sur le long terme. Mais le Tchad a cessé de l’alimenter en décembre 2005. Suite à cette décision, la BEI a suspendu l'ensemble de ses décaissements. Pour rompre tout lien avec Bruxelles et gérer l'argent du pétrole comme il l'entend, le président tchadien Idriss Déby veut anticiper le remboursement de tous les prêts qu'il a contractés auprès des institutions européennes. Mais l'UE et la BEI ne veulent pas entendre parler de remboursements avant l'échéance du prêt, prévue pour 2015. De cette façon, Bruxelles veut continuer à peser sur la gestion du secteur, même si l’UE n’est pas réellement parvenue à l'influencer jusqu'à maintenant.

 

Exxon avec N'Djamena contre Bruxelles. La compagnie américaine ExxonMobil, qui est l'opérateur des champs de la région de Doba (sud), soutient l'Etat tchadien contre l’UE. Plusieurs cadres de la major vont se rendre ce mois-ci à N'Djamena pour établir avec les autorités la stratégie à adopter face à l'UE. Comme Africa Energy Intelligence l'avait révélé (AEI nº601), Exxon avait accepté, après trois jours de négociations en mars 2009, que le Tchad puisse commercialiser, à partir de janvier 2010, 40 000 des 175 000 b/j produits dans le pays. Pourtant, le cours du baril à l'époque, aux alentours de 40 $, n'était pas du tout favorable aux Etats producteurs. Les discussions avec le PDG de la compagnie américaine, Rex Tillerson, avaient également permis une hausse de 17,5% à 19,5% des royalties versées au Tchad. En fait, ExxonMobil entretient de très bonnes relations avec le pouvoir, qui la consulte sur les nouvelles compagnies voulant s'implanter dans le pays. Le soutien d'Exxon au Tchad n'est évidemment pas désintéressé. L'objectif de la major est d'obtenir rapidement de nouveaux permis (en particulier celui de Guéra).

 

Conséquences géopolitiques. Le président tchadien considère la vente directe d'une partie de son brut comme une affaire de souveraineté nationale. Il fait valoir qu'il veut pouvoir initier avec cet argent de nouveaux projets d'infrastructures. L'UE craint par-dessus tout que sa responsabilité ne soit engagée au cas où les bénéfices de la vente de 40 000 b/j seraient utilisés pour acquérir des armements. Bruxelles opère la mission de maintien de la paix Eufor au Tchad et pèse de tout son poids pour tenter de stabiliser le pays, coupé entre les forces gouvernementales et les rebelles de l'Est. Financés par le Soudan, ceux-ci cherchent à renverser le régime d'Idriss Déby. La vente du brut en direct ne rapportera pas d'argent supplémentaire au pays mais l'utilisation du produit de cette vente sera, en cas de victoire du Tchad face à l'UE, impossible à déterminer.

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15 mars 2010 1 15 /03 /mars /2010 23:02

N'DJAMENA, 13 mars 2010 - Les numéros d'appel des téléphones fixes et mobiles au Tchad passeront de sept à huit chiffres à partir de lundi pour notamment "tenir compte des standards internationaux", a annoncé samedi l'Office tchadien de régulation des télécommunications (OTRT). Le nouveau plan de numérotation entrera en vigueur "le 15 mars 2010 à 00H00 (dimanche à 23H00 GMT)", a indiqué à la presse le directeur général de l'OTRT, Baharadine Haroune. "L'abonné du téléphone fixe (géré par la Société des télécommunications du Tchad, Sotel) précèdera juste son ancien numéro du chiffre 2. Les abonnés des téléphones mobiles précèderont leur numéro du chiffre 6 pour Zain et du chiffre 9 pour Tigo", a expliqué M. Haroune. Le 2 précèdera désormais les numéros Tawali, et le 7 les numéros Salam, qui sont les deux produits de téléphonie mobile de la Sotel. Zain (ex-Celtel) est un opérateur du groupe koweïtien MTC, et Tigo un opérateur du groupe Millicom basé au Luxembourg. Selon le patron de l'OTRT, "la nouvelle structure de numérotation a été définie dans le but de garantir aux usagers la facilité d'accéder aux services des télécommunications". Elle permettra au Tchad de disposer d'un plan de numérotation fermé permettant de passer de 10 millions à 100 millions d'abonnés". "Le changement tient compte des standards internationaux et évite aux abonnés de changer radicalement leurs numéros", a encore indiqué M. Haroune.

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4 mars 2010 4 04 /03 /mars /2010 12:06

5d791.jpgLa société marseillaise va y gérer les bases vie de la compagnie pétrolière américaine Exxon.

Destination Tchad. CIS, spécialisé dans les services de restauration et d'hôtellerie pour les chantiers installés dans des contrées reculées et difficiles, vient de signer l'un de ses plus gros contrats : 130 millions de dollars au minimum, étalés sur sept ans.


L'entreprise va offrir le gîte et le couvert aux 650 employés de la compagnie pétrolière Exxon vivant dans trois bases vie à la frontière sud du Tchad. Ils travaillent sur des opérations de prospection et de production. «Nous poursuivons une collaboration initiée il y a cinq ans. Exxon avait relancé un appel d'offres international que nous avons à ­nouveau gagné», précise au Figaro ­Régis Arnoux, le président de la ­société marseillaise.


CIS vient par ailleurs de remporter d'autres contrats de moindre importance : un de 14 millions de dollars sur deux ans en Algérie avec la société d'ingénierie canadienne Lavalin ; un autre de 2,5 millions d'un an en Bolivie sur une opération pétrolière ; et trois contrats au ­Kazakhstan de 1 à 2 millions chacun avec l'entreprise italienne d'exploration pétrolière Saipem, une compagnie minière russe et une compagnie pétrolière. «Ces contrats sont très intéressants car ce sont des ­opérations de démarrage et ils auront un effet d'entraînement», souligne ­Régis Arnoux.


Ces bonnes nouvelles sont bienvenues après une année 2009 difficile. «Nous avons subi les effets de la crise mondiale l'an dernier», précise le patron de CIS. L'entreprise a toutefois réussi à faire progresser de 10 % (à taux de change constant) son chiffre d'affaires, à 160 millions d'euros.

 
Pression sur les prix 

 

CIS, qui disposait d'un carnet de commandes de 232 millions de ­dollars fin 2009, a démarré des activités dans trois nouveaux pays à fort potentiel de développement : l'Érythrée, la Guinée Conakry et la République centrafricaine. Elle ­engagera prochainement des opérations en Angola, en Libye et au ­Niger. «Depuis quatre à cinq mois, nous percevons un regain d'activité dans les secteurs de nos clients, le pétrole, les mines, l'ingénierie et le BTP. Je suis donc optimiste pour 2010», estime Régis Arnoux.


En outre, la pression sur les prix, qui avait obligé CIS à accepter des renégociations de contrat à la baisse l'an dernier, a diminué. Les nouveaux contrats devraient donc permettre de renouer avec une meilleure rentabilité.


Source: http://www.lefigaro.fr/

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27 février 2010 6 27 /02 /février /2010 12:01
Mht-Addy.pngDans la démarche du gouvernement de chercher à réduire à court terme la pauvreté au Tchad par l’octroi des crédits aux populations pauvres, l’on a semblé griller certaines étapes nécessaires à une appropriation de l’idée par les bénéficiaires. Mais, il n’est pas encore tard de revoir sa copie.


“Nous nous souvenons des crédits accordés aux fonctionnaires du temps du président Tombalbaye, qui n’ont jamais été remboursés, ce n’est pas aujourd’hui que le crédit donné par le gouvernement sera remboursé", s’emporte un expert en micro finance. "Le crédit du gouvernement s’apparente à une distribution discriminatoire d’argent de l’Etat", renchérit un autre. "C’est autant rendre les gens paresseux, car ils reçoivent de l’argent sans fournir d’efforts", ajoute un troisième. Voilà ce que pensent quelques techniciens de la micro finance sur les guichets ouverts par le gouvernement pour octroyer des microcrédits à la population.


Pour réussir une activité génératrice de revenus, plusieurs conditions doivent être réunies. Il faut une étude de la rentabilité de l’activité ou du projet ciblé. En outre, l’exercice de l’activité commerciale en soi, est un art. On ne se déclare pas commerçant du jour au lendemain. C’est la raison pour laquelle, les bénéficiaires ont besoin d’être accompagnés par des formations adéquates pour l’exercice de leurs activités. Jeunesse et incompétence du personnel Le ministère chargé de microcrédit, étant encore jeune, il rencontre des difficultés de tout genre pour mener ses activités. "On nous envoie des jeunes titulaires de brevet des technicien supérieur qui viennent de finir les études", regrette un cadre du dudit ministère. En plus, les microcrédits n’atteignent pas toujours les nécessiteux. Mis à part les Etablissements de micro finance professionnels (EMF), les crédits du comité des 5% de la région productrice du pétrole et ceux du gouvernement atteignent rarement les personnes démunies. Il reste à déterminer les critères d’indigence des cibles. Le non remboursement du crédit incitera d’autres bénéficiaires honnêtes à ne pas s’acquitter de leur dette simplement par suivisme.


S’appuyer sur des structures privées existantes


"Cet acte de l’Etat tue les initiatives des EMF. Il devrait plutôt créer les conditions du développement de la micro finance dans le pays", propose un expert en micro finance. Il peut subventionner les établissements de micro finance afin de réduire les taux d’intérêts décriés par les bénéficiaires des crédits, ajoute-il. Au Tchad, selon les documents de la stratégie nationale de micro finance, on recense plus de 200 EMF dont plus de 90% exercent dans la zone méridionale et en milieu rural. La zone septentrionale du Tchad en compte moins à cause des pesanteurs socio culturelles telles que le prêt à intérêt proscrit en milieu musulman et la faible adhésion des femmes aux EMF. Les établissements de micro crédit aussi doivent travailler en coordination. Malheureusement, certains EMF se font de la concurrence, provoquant le surendettement de la population. Pour éviter cela, il faut créer une centrale des risques afin d’éviter ce dédoublement. Ceci nécessitera des fichiers informatisés afin que les EMF échangent les informations sur l’état des crédits en cours.


A part les dépôts des EMF dans les banques, les banques sont méfiants des EMF à cause des crises et faillites qu’ont connues quelques EMF comme l’URCOOPEC et Tchad Solution. Toutefois, certaines banques collaborent avec les EMF performants et professionnels. C’est le cas de l’Union des Caisses d’Epargne et de Crédit (UCEC) de Pala qui collabore avec Ecobank pour le refinancement. La Commercial Bank au Tchad (CBT) et Financial Bank aussi refinancent Finadev Tchad. Ensuite, cette collaboration entre les établissements de micro Finance (EMF) et les banques locales doit être renforcée pour permettre une articulation avec le système bancaire. Il s’agit de développer la possibilité de refinancement des EMF, de développer de nouveaux produits comme le transfert d’argent, les moyens de paiement, la micro assurance, le placement des liquidités des EMF, les opérations à l’étranger ; et l’intégration dans les organisations sous régionales qui œuvrent dans le même secteur.


Le respect des dispositions légales


Sur le plan juridique, le Tchad, membre de la CEMAC doit respecter la réglementation de la commission bancaire de l’Afrique Centrale (COBAC) en matière de micro finance. Malheureusement au Tchad, les mesures d’accompagnement pour l’application de cette réglementation tardent à se mettre en place. Même si une cellule technique chargée des établissements de la micro finance créée au Ministère des finances et du budget est chargée de veiller au respect de la réglementation COBAC, elle manque de moyens pour accomplir sa mission. En outre, la réglementation de l’Organisation pour l’Harmonisation du Droit des Affaires en Afrique (OHADA) est à vulgariser auprès des techniciens de la micro finance pour appuyer ce secteur. L’adoption de la stratégie nationale de micro finance est un atout pour assainir le secteur. Surtout que de plus en plus de partenaires techniques et financiers se manifestent pour appuyer ce secteur.

 

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27 février 2010 6 27 /02 /février /2010 10:12

001aa0c6c27e0cf1efa95b.jpgSelon un haut diplomate de la République du Tchad, le Tchad s'engage à présenter la plus belle vitrine dans l'histoire de sa participation à la prochaine Expo universelle. Ahmed Soungui, ambassadeur de la République du Tchad en Chine, a fait cette remarque lors d'une interview récente donnée au cours d'une émission sur l'Expo 2010 du Groupe Shanghai Media.

M. Soungui a remercié le gouvernement chinois pour son aide sincère et son grand soutien. Il a précisé que la prochaine Expo est particulièrement importante pour le Tchad car la Chine est une bonne amie de l'Afrique et elle est le témoin de relations et d'échanges sains entre les deux parties. Les préparatifs du Tchad des arrangements d'exposition et le plan d'exécution sont en bonne voie. Le Tchad sera bien présent au pavillon collectif des pays africains.

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