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Tchad, Berceau De L'humanité

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31 mars 2013 7 31 /03 /mars /2013 20:41

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Le Premier ministre centrafricain Nicolas Tiangaye a nommé dimanche un nouveau gouvernement d'union nationale composé de membres de la rébellion, d'anciens opposants et de la société civile, selon un décret lu à la radio nationale.

Composé de 34 membres, le gouvernement comprend neuf ministres issus de la coalition rebelle Séléka au pouvoir depuis une semaine, huit issus de l'ancienne opposition et un ex-proche du président déchu François Bozizé. Les 16 autres membres sont issus de la société civile et de différentes formations politiques. M. Tiangaye avait été reconduit par le président auto proclamé, l'ex-rebelle Michel Djotodia.

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25 mars 2013 1 25 /03 /mars /2013 14:23

1853751_5_4c8d_le-chef-politique-de-la-rebellion-seleka-mic.jpgQui va succéder à François Bozizé à la tête de la République centrafricaine (RCA) après la fuite du président devant l'offensive des rebelles de la Séléka ? Les vainqueurs de dimanche 24 mars ne semblent pas disposés à laisser échapper leur victoire. Interrogé par Radio France internationale (RFI), Michel Djotodia, le chef politique de la rébellion, s'est autoproclamé président de la Centrafrique. "Je ne sais pas combien de temps je vais rester au pouvoir. Dans trois ans, comme prévu par l'accord de Libreville, nous organiserons des élections libres et transparentes", a-t-il déclaré sur les ondes de RFI.

 

Ce délai de trois ans pourrait bien paraître interminable pour l'opposition démocratique. Lundi matin, le premier ministre du gouvernement d'union nationale issu des accords de Libreville signés le 11 janvier par le pouvoir de l'époque, l'opposition démocratique et la rébellion, n'avait pas encore réagi à l'annonce du chef de la Séléka. Pas plus que les partis politiques qui depuis des années rongent leur frein dans l'opposition. Sans doute attendaient-ils que Michel Djotodia exprime solennellement, lundi 25 mars au matin, ses intentions.

 

Arrêté au Bénin

En attendant, il affirmait dimanche sur RFI avoir "rencontré Nicolas Tiangaye". "Nous resterons dans l'esprit de Libreville, a-t-il promis. Je vais le garder comme premier ministre. Nous parlerons avec les membres du gouvernement proches de Bozizé qui sont encore là. Nous ne ferons pas la chasse aux sorcières." La question est de savoir si Michel Djotodia, parviendra à s'imposer face aux partis politiques existants et face à son propre camp.

 

L'homme n'est pas un inconnu. Depuis 2005, on le retrouve derrière nombre de rébellions qui secouent la Centrafrique de façons récurrentes. Vice-premier ministre dans le gouvernement d'union nationale, cet ancien fonctionnaire âgé d'une soixantaine d'années a été consul de la RCA à Niala, au Sud-Darfour (Soudan). C'est là qu'il aurait connu des rebelles tchadiens dont on soupçonne la présence dans la Séléka. En 2006, il fonde l'Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR). Brièvement arrêté au Bénin, il se réfugie au Sud-Darfour où il bénéficie d'importants soutiens.

 

Plus récemment, Michel Djotodia fut l'artisan de la déclaration de décembre 2012 portant la Séléka sur les fonts baptismaux. Cette coalition regroupe trois principales composantes : l'UFDR, de Michel Djotodia, la CPJP (Convention des patriotes pour la justice et la paix) et la CPSK (Convention démocratique du salut du Kodro). Ces trois rébellions ont pour point commun d'avoir leur fief dans le nord du pays, zone semie-sahélienne où habitent la plupart des 15 % de musulmans de Centrafrique. Cette unité géographique fut une source de tensions entre ces mouvements qui se sont affrontés à de nombreuses reprises par le passé dans cette région frontalière du Tchad et du Soudan oubliée par l'Etat central.

 

Au départ, les principales revendications de la Séléka portaient sur le respect des accords de paix de 2007 qui prévoyaient la réinsertion et l'indemnisation des combattants en échange de leur désarmement. Progressivement, le message a changé de nature jusqu'à demander le départ du pouvoir du président Bozizé. "Mais cela ne fait pas un programme de gouvernement, observe Thierry Vircoulon, spécialiste de la Centrafrique au centre de réflexion International Crisis Group. Toutes les composantes de la Séléka ont connu leur scission et ont été agitées par des mouvements internes qui confèrent à la rébellion une certaine fragilité." Si aujourd'hui, la rébellion a gagné la bataille, rien ne dit qu'elle parviendra à conserver sa cohésion. Ni que Michel Djotodia, qu'un diplomate européen voyait "en perte de vitesse au sein de la coalition", s'impose auprès de ses amis qui le jugeaient, il y a peu encore, trop conciliant vis-à-vis de François Bozizé.

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23 mars 2013 6 23 /03 /mars /2013 22:22

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Les rebelles centrafricains de la coalition Séléka ont annoncé samedi leur entrée dans Bangui, demandant aux Forces armées centrafricaines (Faca) de ne pas combattre et au président François Bozizé de quitter le pouvoir.

Paris a demandé "samedi une réunion d'urgence du Conseil de sécurité des Nations unies" compte tenu de l'évolution de la situation du pays, a annoncé à l'AFP Romain Nadal, porte-parole diplomatique à l'Elysée. M. Nadal a ajouté que Paris demandait à ses ressortissants de "rester chez eux", une évacuation n'étant pas "pour le moment" ordonnée. "Nous sommes vigilants", a-t-il souligné. Le plan de protection des ressortissants inclut ceux d'autres pays qui en feraient la demande, a précisé le porte-parole diplomatique de l'Elysée.

Environ 1.250 Français vivent en Centrafrique.

250 soldats français sont basés dans ce pays et il n'est pas prévu d'envoyer des renforts actuellement, a dit le porte-parole."Nos éléments viennent d'entrer au PK 12 (point kilométrique 12 qui marque l'entrée dans Bangui). On appelle les populations à rester chez elles, les Faca à ne pas combattre, et le président Bozizé à partir", a annoncé depuis Paris l'un des porte-parole de la rébellion, Eric Massi.

"Nous appelons toutes les forces sur le terrain à ne commettre aucune exaction, aucun pillage ou aucun règlement de compte contre les populations", a-t-il ajouté."Il y a des détonations aux portes de Bangui", a affirmé le général gabonais Jean Félix Akaga, commandant de la Force multinationale d'Afrique centrale (Fomac).

Une source militaire centrafricaine sous couvert de l'anonymat a aussi indiqué que "des coups de feu ont été tirés autour du PK12".Ces coups de feu ont déclenché un mouvement de panique au sein de la population et de nombreux habitants ont commencé à fuir ou à regagner leurs domiciles en toute hâte, selon des témoignages recueillis à Bangui. Les magasins avaient fermé dès la nuit tombée.La circulation était quasiment inexistante en début de soirée, hormis les véhicules militaires qui sillonnaient les grandes artères banguissoises.

La rébellion avait lancé une offensive le 10 décembre dans le nord du pays et avait enchaîné victoire sur victoire face aux Faca avant de stopper sa progression sous la pression internationale à 75 km au nord de Bangui. Des accords de paix signés à Libreville le 11 janvier avaient débouché notamment sur la formation d'un gouvernement d'union nationale formée par le pouvoir de François Bozizé, l'opposition et la rébellion.

La rébellion avait annoncé reprendre les armes mercredi, arguant du non respect des accords par le clan Bozizé et déclenché à nouveau les hostilités vendredi. Les rebelles avaient franchi vendredi à la mi-journée les postes de la Fomac pour arriver aux portes de la capitale. Le PK 12 était le point limite avant le déploiement des soldats français dans Bangui pour sécuriser ambassade et ressortissants.

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22 mars 2013 5 22 /03 /mars /2013 18:16

photo_-copie-3.jpgLes rebelles centrafricains du Séléka ont annoncé vendredi n'être plus qu'à une vingtaine de km de Bangui dont la périphérie serait déjà infiltrée par des éléments insurgés. "Mes hommes ne sont plus qu'à 22 km de la périphérie de Bangui", a déclaré à Reuters Nelson Ndjadder, un porte-parole des insurgés joint par téléphone de Paris. "Notre objectif est de prendre Bangui aujourd'hui. Nous disposons de 2.000 hommes sur le terrain dont certains se sont déjà infiltrés dans la capitale". La population locale et des responsables militaires ont indiqué pour leur part que le Séléka, qui réclame la démission du président François Bozizé, se sont emparés vendredi de Damara, "verrou" situé à environ 75 km au nord de la capitale.

 

La force régionale africaine déployée l'an dernier en RCA avait fait de Damara une "ligne rouge" à ne pas franchir pour les combattants du Séléka. A Bangui, les habitants pris de panique ont déserté les rues, les commerçants ont tiré leurs rideaux et les écoles ont renvoyé leurs élèves chez eux après l'annonce par la radio nationale de la progression des rebelles. A Paris, la France s'est dite "extrêmement préoccupée" par l'évolution de la situation et a appelé ses ressortissants sur place à la vigilance, a déclaré le porte-parole du Quai d'Orsay, Philippe Lalliot. Selon les autorités françaises, l'ancienne puissance coloniale est "extrêmement attentive" sur ce dossier.

 

 

Selon des sources militaires et des habitants de Damara, le contingent militaire régional africain n'est pas intervenu lorsque les insurgés ont pris la ville. "Les forces de la force régionale d'Afrique centrale qui y étaient cantonnées ne sont enfuies. Seuls les militaires tchadiens sont restés et ont discuté avec les insurgés", a témoigné Bienvenue Yakessé, un habitant de Damara joint au téléphone par Reuters.

"Les rebelles occupent désormais toute la ville", a-t-il dit.

 

LA VILLE NATALE DU PRÉSIDENT EST TOMBÉE

Un haut responsable de la force de paix régionale a fait valoir que son mandat ne lui permettait pas d'intervenir à moins d'être elle-même attaquée. "L'armée centrafricaine n'oppose pas beaucoup de résistance. Bangui pourrait tomber dans deux heures environ", a ajouté ce responsable sous couvert de l'anonymat. Le Séléka a repris les armes cette semaine après avoir accusé le chef de l'Etat de ne pas avoir respecté ses promesses contenues dans l'accord de réconciliation conclu en janvier à Libreville.

 

Jeudi, les insurgés avaient annoncé qu'ils rompaient la trêve en estimant insuffisantes et trop tardives les concessions faites par le président François Bozizé. "Les insurgés ont franchi la ligne rouge pour entrer dans Damara", a pour sa part déclaré à Reuters le porte-parole du chef de l'Etat, Gaston Mackouzanbga, joint par téléphone. "Des affrontements ont eu lieu entre l'armée et les rebelles à Damara".

 

D'après un membre, anonyme, du gouvernement, le président François Bozizé n'est pas actuellement en Centrafrique et a donné pour instruction à ses ministres de se mettre à l'abri. Un diplomate occidental a fait savoir que le chef de l'Etat se trouvait en Afrique du Sud, un pays qui a dépêché quelque 400 soldats l'an dernier lors de la précédente offensive rebelle. D'après un haut responsable centrafricain de la défense, les insurgés sont aussi emparés de Bossangoa, l'une des plus importantes villes du pays située à quelque 300 km de la capitale. Elle est aussi la ville natale du président. "C'est grave. Bossangoa est tombée", a-t-il dit. "Nos hommes ont tenté de résister mais sans succès". La France, qui compte des intérêts miniers en RCA, notamment dans le secteur de l'uranium, a puisé pour intervenir au Mali sur son contingent de 600 hommes, qui ne sont plus aujourd'hui que 250.

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22 mars 2013 5 22 /03 /mars /2013 14:21

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Les rebelles centrafricains du Séléka ont forcé vendredi à la mi-journée le dernier verrou sur la route de Bangui, annonçant leur intention d'entrer dans la capitale centrafricaine où ils ont appelé les populations "au calme".

"Nos troupes viennent de prendre Damara", barrage tenu par les troupes de la force africaine à 75 km au nord de Bangui, , a déclaré à l'AFP depuis Paris l'un des porte parole du Séléka, Eric Massi.

 

"Nous appelons tout le monde, civils et militaires, au calme en attendant l'arrivée de nos troupes à Bangui, afin d'éviter des combats inutiles", a poursuivi M. Massi. "Il y a eu des tirs sans faire de blessés, les rebelles ont forcé le barrage (de Damara) et sont passés" vers 12H00 (11H00 GMT) locales, a expliqué une source au sein de la Force militaire des Etats d'Afrique centrale (Fomac), dont les hommes étaient positionnés sur ce barrage.

 

"Ils sont sur la route de Bangui. Nous sommes en alerte maximum", selon cette même source.

L'annonce de la nouvelle s'est immédiatement répandue dans Bangui. "Tout le monde rentre chez soi. Les élèves ont été libérés des cours, on va attendre. On est inquiets", a témoigné une commerçante sous couvert d'anonymat.

Au port de Bangui, des "centaines de gens" tentaient de traverser le fleuve Oubangui pour rallier la République démocratique du Congo (RDC) voisine, à bord des pirogues qui font régulièrement la navette, selon un piroguier sur place. La localité de Damara était considérée par la Communauté économique et monétaire des Etats d'Afrique centrale (Cemac, qui fournit les troupes de la Fomac) comme "la ligne rouge" à ne pas franchir pour les rebelles du Séléka. Ce barrage était tenu par des soldats tchadiens et gabonais, selon cette source au sein de la force africaine, qui n'a pas précisé leur nombre.

 

Plusieurs barrages de l'armée (Faca) et de la gendarmerie centrafricaine sont installés sur la route menant de Damara à Bangui. Mais ces forces centrafricaines sont notoirement mal-équipées et peu efficaces, et avaient été balayées lors de la précédente offensive du Séléka en janvier plus au nord du pays. Des troupes sud-africaines, appelées par le président François Bozizé dans le cadre d'un accord de défense, sont positionnées au nord de la capitale, près du "PK 12" (point kilométrique 12) qui est la véritable porte d'entrée de la ville. Il reste à savoir quelle sera l'attitude de ces troupes bien équipées face aux rebelles.

 

Quelque 250 soldats français se trouvent actuellement à Bangui, dans la zone de l'aéroport, situé au nord de la ville. Mais lors de la précédente offensive rebelle en janvier dernier, le président français François Hollande avait précisé qu'ils n'étaient là que pour défendre les "ressortissants et intérêts français". La Fomac, constituée de Tchadiens, Gabonais, Camerounais et Congolais (Brazzaville) compte environ 500 soldats. En janvier, le général Jean-Félix Akaga, le commandant gabonais de cette force, s'était montré ferme devant le franchissement de Damara, dernier verrou avant Bangui.

 

"Si les rebelles attaquent Damara, c'est une déclaration de guerre, cela veut dire qu'ils ont pris la résolution d'engager les 10 Etats d'Afrique centrale. Je ne pense pas sincèrement qu'ils en arriveront là", déclarait alors ce haut-gradé.

Dimanche, la rébellion du Séléka avait donné 72 heures au pouvoir pour respecter les accords de Libreville, signés le 11 janvier dernier, et d'autres revendications restées lettre-morte, selon elle.

 

Parmi les points d'achoppement figurent la libération de prisonniers politiques, la présence des troupes sud-africaines et ougandaises dans le pays et l'intégration des combattants Séléka dans l'armée. Mercredi soir, le président Bozizé a signé deux décrets portant sur ces revendications, et a notamment fait libérer "tous les prisonniers politiques et de guerre mentionnés dans les accords de Libreville" Toutefois, le colonel Djouma Narkoyo, importante figure de la rébellion, avait estimé insuffisant le geste du chef de l'Etat.

 

Parallèlement à l'offensive sur Bangui, la rébellion a mené vendredi une offensive sur Bossangoa, importante ville de 40.000 habitants dans le nord-ouest du pays. Une source militaire a fait état de combats: "une attaque de la rébellion contre la ville de Bossangoa est en cours, il est difficile de savoir ce qui se passe exactement parce que les liaisons téléphoniques viennent d'être coupées". Selon le Séléka, les rebelles ont pris le contrôle de Bossangoa en début de matinée: "il y a eu très peu de combats puisque les Faca étaient déjà parties. La prise de la ville n'a pris que 15 minutes, et nous sommes actuellement en train de la sécuriser", a affirmé M. Massi.

 

 

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22 mars 2013 5 22 /03 /mars /2013 12:37

photo_-copie-1.jpgDes combats se déroulaient vendredi entre la coalition rebelle Séléka et l'armée centrafricaine dans l'importante ville de Bossangoa, dans l'est de la Centrafrique (250 km de Bangui), a affirmé à l'AFP une source militaire centrafricaine.Selon cette source, qui a requis l'anonymat, "une attaque de la rébellion contre la ville de Bossangoa est en cours, il est difficile de savoir ce qui se passe exactement parce que les liaisons téléphoniques viennent d'être coupées". Joint par l'AFP, le porte-parole du Séléka, Eric Massi, a affirmé en début de matinée que la rébellion avait "pris Bossangoa".

 

"Il y a eu très peu de combats puisque les Forces armées centrafricaines (Faca) étaient déjà parties. La prise de la ville n'a pris que 15 minutes, et nous sommes actuellement en train de la sécuriser", a déclaré le porte parole. Un habitant de Bangui qui avait joint un proche à Bossangoa en matinée a lui aussi fait état de combats. Il s'agit de la première attaque de la coalition depuis son annonce de reprise des hostilités mercredi en raison du non-respect des accords de paix de Libreville, selon la rébellion.

 

Dimanche, la rébellion avait donné 72 heures au pouvoir pour respecter les accords. Depuis ce jour, elle retient à Sibut (160 km au nord de Bangui), cinq ministres issus de la rébellion et membres du gouvernement d'union nationale formé après les accords de Libreville. Parmi les ministres retenus,le vice-Premier ministre Michel Djotodia, jusqu'ici chef officiel de la rébellion, et le ministre des Forêts, le général Mohamed Dhaffane. Parmi les points d'achoppement figurent la libération de prisonniers politiques, la présence des troupes sud-africaines et ougandaises dans le pays et l'intégration des combattants Séléka dans l'armée.

 

Mercredi soir, le président Bozizé a signé deux décrets portant sur les revendications du Séléka, et a notamment fait libérer "tous les prisonniers politiques et de guerre mentionnés dans les accords de Libreville" Toutefois, le colonel Djouma Narkoyo, importante figure de la rébellion, avait estimé insuffisant le geste du président: "Il (Bozizé) a fait semblant de signer des décrets mais il n'a pas parlé du recrutement de nos éléments dans l'armée centrafricaine (...) ni du départ des troupes centrafricaines et ougandaises".

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21 mars 2013 4 21 /03 /mars /2013 16:43

Le Tchad, principal soutien militaire de la France au Mali, a appelé jeudi à ne pas crier victoire trop vite dans l'intervention contre les islamistes qui avaient pris le contrôle du nord du pays. Le Tchad a envoyé 2.400 soldats sur le terrain. Ces spécialistes du désert sont en pointe dans les combats pour déloger les islamistes, notamment dans la zone du massif des Ifoghas.


"Je crois que plus de 70% du travail est fait mais il ne faut pas aller trop vite en besogne parce que nous avons un adversaire particulier sur un théâtre particulier", a dit le ministre tchadien des Affaires étrangères, Moussa Faki Mahamat. "Il faut être prudent et je pense qu'on a besoin d'un travail sur l'ensemble du Mali, en particulier à Tombouctou", a-t-il ajouté devant un petit groupe de journalistes lors d'un déplacement à Paris.

 

Un attentat suicide à la voiture piégée a coûté la vie à un soldat malien dans la nuit sur l'aéroport de Tombouctou. La riposte a fait une dizaine de morts parmi les combattants islamistes. "Vous avez vu les dernières heures", a souligné le chef de la diplomatie tchadienne. "Il faut continuer. Ça prendra le temps que ça prendra."

 

Le ministre a affirmé que le Tchad n'avait rien réclamé en échange de son engagement. "On n'a pas besoin d'être convaincu, on est un ami du Mali", a-t-il dit. "La menace sur le Mali est une menace sur le Tchad. On n'a pas besoin d'être payé pour ça." La France, qui a engagé 4.000 Français dans l'opération Serval, en cours depuis le 11 janvier, envisage de commencer à se retirer fin avril.

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21 mars 2013 4 21 /03 /mars /2013 16:39

Tchad_F.jpgLaurent Fabius, ministre des affaires étrangères, a reçu le 21 mars Moussa Faki Mahamat, ministre des affaires étrangères et de l’intégration africaine de la République du Tchad.


Le Tchad est un partenaire essentiel de la France en Afrique centrale, qui apporte un appui militaire déterminant à l’opération Serval au Mali. Le ministre a ainsi rendu hommage à l’engagement des soldats tchadiens aux côtés des forces françaises. L’entretien a permis d’évoquer les perspectives de sortie de crise, notamment les efforts en vue de la mise en place d’une opération de maintien de la paix des Nations unies et en faveur de la réconciliation et de la démocratie au Mali.

 

Les ministres ont également abordé la crise en République centrafricaine, où la Communauté économique des États de l’Afrique centrale - que préside actuellement le Tchad - déploie d’importants efforts politiques et militaires en vue d’un règlement pacifique. Ils se sont enfin entretenus des enjeux de sécurité régionaux au Sahel et notamment de la menace terroriste.

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21 mars 2013 4 21 /03 /mars /2013 16:36

index.jpgUn important mouvement rebelle tchadien, l'Union des forces de la résistance (UFR), qui avait déposé les armes après les accords de paix entre le Tchad et le Soudan de 2009, a affirmé jeudi à l'AFP reprendre la lutte armée contre le président Idriss Deby Itno. Nous avons décidé de reprendre la lutte. C'est une lutte armée, bien sûr, a déclaré Timan Erdimi, une des grandes figures de la rébellion, depuis Doha où il est réfugié. Ancien proche du président tchadien dont il est un neveu, Erdimi est un des leaders ayant mené diverses attaques contre Deby, dont celle de 2008 qui avait échoué devant le palais présidentiel à N'Djamena.


Ancien leader du Rassemblement des forces pour le changement (RFC), une des principales rébellions, il avait été désigné en 2009 chef unique de la rébellion par ses pairs, sous la bannière de l'UFR. Toutefois, l'autre grande figure rebelle Mahamat Nouri s'était par la suite retiré de l'UFR pur créer l'Alliance nationale pour le changement et la démocratie (ANCD). Les divisions au sein de la rébellion ont toujours été une de ses faiblesses. M. Erdimi a assuré que l'UFR avait enregistré le ralliement de nombreux groupes et a promis: la porte est ouverte à tout le monde (...) Nouri peut venir.

Mon déplacement au Tchad sur le terrain n'est pas indispensable. L'état-major est déjà sur place dans la zone de la frontière entre le Tchad et le Soudan. Des éléments commencent à arriver de partout, a-t-il dit

Quand il y a eu l'accord avec le Soudan, il devait y avoir des pourparlers avec nous mais ca fait deux ans et huit mois que nous sommes à Doha et on ne voit rien venir, a-t-il ajouté. Deby a cru que parce qu'il y avait l'accord (avec le Soudan), il pouvait ne rien faire. On n'a jamais eu confiance dans Deby. On n'a pas donné toutes nos armes, on en avait caché. Bien sûr, on n'est pas à 100% mais on en récupérera sur le terrain comme d'habitude (dans de précédentes attaques), a-t-il poursuivi.

Interrogé au sujet de l'armée tchadienne qui est engagée au Mali, Erdimi a précisé: Nous sommes contre le terrorisme. Nous ne sommes pas contre l'intervention au Mali. Quand Deby sera renvoyé, on pourra continuer à intervenir au Mali.

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20 mars 2013 3 20 /03 /mars /2013 15:29

photo-copie-1.jpgLa coalition rebelle Séléka a annoncé à l'AFP mercredi qu'elle allait reprendre les armes après l'expiration de son ultimatum de 72 heures au président François Bozizé à qui elle demandait le respect des accords de paix de Libreville du 11 janvier.

 

"L'ultimatum est terminé. Nous allons retourner aux armes", a affirmé à l'AFP le colonel Djouma Narkoyo, un des chefs militaires rebelles, précisant: "Cela ne veut pas dire que nous allons attaquer maintenant ici ou là. On est sur (on étudie) la stratégie".

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