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Tchad, Berceau De L'humanité

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16 octobre 2011 7 16 /10 /octobre /2011 21:05

Depuis le 17 août 2011, date d'entrée en fonction de l'actuel gouvernement, il y a une résurgence de remous sociaux marqués par des agitations parfois surprenantes, tant les mobiles et les motivations de ces tensions ne se fondent sur rien de vraiment sérieux, a déclaré vendredi le Premier ministre tchadien devant la presse. Le front social au Tchad est ébullition. Des étudiants aux retraités civils et militaires, en passant par les ex-travailleurs de TCC (une société sous-traitante d'Esso qui a cessé ses activités depuis plusieurs années) et les vendeurs de médicaments par terre, le désappointement est à son comble. Le malaise est profond. Et le chef du gouvernement voit derrière les mouvements sociaux une main invisible politicienne.

 

S'agissant de la revendication des étudiants de l'Université de N'Djaména (la plus grande et ancienne du pays), Emmanuel Nadingar a rappelé que les arriérés de bourses versés sont de 44 millions francs CFA pour N'Djaména (et 500 millions FCFA pour les universités des provinces). "Il n'y a plus d'arriérés de bourses sur toute l'étendue du territoire nationale", a-t-il affirmé.  "Ce n'est que pure élucubration", a réagi à Xinhua un responsable de l'Union Nationale des Etudiants Tchadiens (UNET). Selon lui, les 44 millions francs parlés par le Premier ministre ne sont destinés qu'au paiement de six premiers mois de bourses des étudiants omis sur la liste et des étudiants transférés. Les étudiants de l'Université de N'Djaména attendent le versement de six mois d'arriérés de bourses. Sans quoi, ils n'entendent pas reprendre le chemin des facs qui sont au demeurant fermées jusqu'à nouvel ordre. 

 

Aux ex-travailleurs de TCC, qui revendiquent des droits sociaux concédés par la justice tchadienne, le chef du gouvernement brandit le bâton. "Le gouvernement ne peut pas admettre la voie de la violence que voudraient entreprendre les ex-travailleurs de TCC pour se faire entendre. L'ordre a été donné aux forces de l'ordre d'empêcher toute atteinte à l'ordre public", a-t-il martelé. La même méthode est utilisée pour fustiger les anciens " valeureux combattants". On les amadouait il n'y a pas longtemps, eux qui ont défendu la patrie au prix de leur vie. "Au lieu de patienter, ils ont voulu faire la pression sur le gouvernement en choisissant la voie de la rue", a regretté le chef du gouvernement. Avant de marteler: "Cela est inadmissible. Le gouvernement tient ses engagements, mais ne peut agir efficacement sous pression. Que ce message soit entendu aussi par tous dans l'intérêt du pays!" 

 

Enfin, le Premier ministre a évoqué le cas des vendeurs de produits pharmaceutique de la rue. Après la saisie et l'incinération des produits pharmaceutiques importés frauduleusement et vendus illicitement, il y a eu des échauffourées entre les forces de l'ordre et les vendeurs au marché à mil. Nadingar a rassuré que le gouvernement ne reculera pas.  "La lutte contre les commerce illicite de médicaments se poursuivra avec détermination. Tous ceux, Djim ou Choukou, qui tentent de contrevenir à la décision d'interdire ces produits s' exposent à l'action des forces de l'ordre instruite pour mettre à la situation inadmissible",a-t-il averti.

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