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Tchad, Berceau De L'humanité

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9 avril 2013 2 09 /04 /avril /2013 14:56
671_8042.jpgChimiste, cette Guingampaise d’adoption crée des produits de beauté pour une clientèle de couleurs. Un pari unique en Bretagne, mais pas totalement fou. Shampoing démêlant, crèmes de jour ou de nuit, rouge à lèvres, gommages La chef d’entreprise Zilhoubé Kebba a développé une quinzaine de références de produits cosmétiques pour peaux noires et métisses. Si cela n’est pas suffisant pour ouvrir une boutique, la Guingampaise d’adoption, originaire du Tchad, n’a pas de quoi rougir Et, si tel était le cas, sur ses joues « couleur café », la réaction ne se verrait pas.
98% ingrédients naturels

« C’est parce que nos peaux de couleurs ne réagissent pas de la même manière aux cosmétiques, mais aussi au froid ou à la chaleur, que l’idée m’est venue de créer des produits adaptés à notre pigmentation », explique la chimiste de formation.

 

Ses secrets de fabrication ? « Des heures à tester des formules, des dosages… » Beurre de karité et huile de coco sont deux éléments très utiles pour concocter ses cosmétiques, « à 98 % d’ingrédients naturels et 2 % de conservateur, en moyenne ». Une différence notable avec les références des grandes surfaces, qui se répercute sur le prix de vente.

"J’ai trouvé des gens qui ont cru en mon projet"

Aujourd’hui, la responsable et unique salariée de Zi-Kâ Cosmetics est la seule à développer cette activité dédiée à la communauté « afro » en Bretagne. « Ici, lors de mon master en ingénierie cosmétique à l’Université catholique de l’Ouest, j’ai trouvé des gens qui ont cru en mon projet et énormément soutenu. Il n’y a que là que je pouvais me lancer. » Le prêt de 30 000 € à taux zéro du réseau Entreprendre Bretagne obtenu dans le cadre d’un concours de créateurs d’entreprises, l’a aidée à se lancer.

 

Si la clientèle se fait rare à Guingamp, la chef d’entreprise de 34 ans peut compter sur Internet pour vendre ses produits, fabriqués sur place. « L’idée maintenant, c’est d’embaucher des vendeurs à domicile indépendants, confie-t-elle. J’ai aussi une piste pour diffuser mes produits en Côte d’Ivoire… »

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2 avril 2013 2 02 /04 /avril /2013 23:52
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LIBREVILLE, 2 avril  (Infosplusgabon) -  Ecobank,  premier groupe bancaire panafricain a annoncé récemment  avoir  réalisé au 31  décembre 2012 des résultats record avec un  Produit net bancaire d’1,8 milliard $ et un  résultat avant impôt de 348 millions $. Il  s’agit, selon la  direction, des  meilleurs résultats financiers  depuis sa création, il y a 25 ans.
 
 
Les chiffres clés :
• Le produit net bancaire a augmenté de 46 % pour atteindre 1,8 milliard $ (2011 : 1,2 milliard $)
• Le résultat avant impôt a fait un bond de 25 % pour s’établir à 348 millions $ (2011 : 277,4 millions $)
• Le résultat net consolidé a progressé de 39 % et se chiffre à 286,7 millions $ (2011 : 206,8 millions $).
Le Directeur Général du groupe Ecobank, Thierry Tanoh, a déclaré que « ces résultats très satisfaisants reflètent le succès de l’intégration de nos deux acquisitions majeures au Ghana et au Nigeria, la forte demande en matière de services bancaires aux particuliers dans les 33 pays où nous sommes présents, l’augmentation des flux commerciaux entre l’Afrique médiane et le reste du monde, et les excellentes performances de notre personnel. »  « Nous attachons beaucoup d’importance à l’optimisation des coûts, tout en maintenant des niveaux élevés de service et d’innovation. Nous pensons progresser encore en 2013 en continuant de renforcer et de développer le groupe », a-t-il  commenté.

Le  Groupe  Ecobank a  été créée à Lomé, au Togo.  Le groupe est présent dans 33 pays africains, à savoir : Afrique du Sud, Angola, Bénin, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Cap-Vert, Congo (Brazzaville), Congo (République démocratique), Côte d’Ivoire, Gabon, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Guinée Équatoriale, Kenya, Libéria, Malawi, Mali, Niger, Nigeria, Ouganda, République Centrafricaine, Rwanda, Sao Tomé et Principe, Sénégal, Sierra Leone, Tanzanie, Tchad, Togo, Zambie, Zimbabwe.

Ecobank est  présent  également en France par le biais de sa filiale EBI S.A. à Paris. ETI a des bureaux de représentation à  Dubaï, aux Émirats arabes Unis, à Londres au Royaume-Uni et à Pékin en Chine. ETI est cotée sur les places boursières de Lagos, Accra et à la BRVM à Abidjan (Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA). Le groupe est détenu par plus de 600 000 actionnaires institutionnels et particuliers locaux et internationaux. Il emploie 18 375 personnes, ressortissants de 35 pays dans 1 206 agences et bureaux.

Ecobank est une banque universelle offrant des produits et services de la banque de grande clientèle, banque de détail, banque d’investissement et des services monétiques aux gouvernements, aux institutions financières, aux sociétés multinationales, aux organisations internationales, aux petites, moyennes et micro entreprises ainsi qu’aux particuliers.

Ecobank est une banque universelle offrant des produits et services de la banque de grande clientèle, banque de détail, banque d’investissement et des services monétiques aux gouvernements, aux institutions financières, aux sociétés multinationales, aux organisations internationales, aux petites, moyennes et micro entreprises ainsi qu’aux particuliers. (Source  Ecobank)
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20 février 2013 3 20 /02 /février /2013 15:20

eaucourante.pngLe ministère tchadien de l'Hydraulique urbaine et rurale a présenté mardi le projet d'alimentation en eau potable et assainissement dans huit centres secondaires et quelques zones rurales environnantes, d'un coût global de plus de 17 milliards F CFA (environ 34 millions USD), financé à 89% par la Banque Africaine de Développement (BAD). Le projet concerne les villes du Sud du pays qui ont un faible accès à l'eau potable et à l'assainissement: Pala, Kélo, Laï, Fianga, Léré, Kyabé, Koumra, Moïssala, ainsi que certaines zones rurales des régions de la Tandjilé et des Mayo-Kebbi Est et Ouest.

 

Dans ces localités ciblées avec une population totale estimée à 800.000 habitants, 714 châteaux seront construits sur une durée de cinq ans. Le projet permettra également à plus de 100.000 autres personnes d'avoir accès aux services d'assainissement. Ce projet, une fois exécuté, contribuera à améliorer les conditions de vie des populations bénéficiaires et à baisser le taux de prévalence des maladies d'origine hydrique à 23%, selon le ministère de l'Hydraulique et de l'eau.

 

Le représentant résidant de la BAD au Tchad, Michel-Cyr Djiena Wembou, a exhorté le gouvernement tchadien à adopter une politique de stratégie claire en matière d'assainissement, à définir clairement le rôle régulateur que devra exercer de manière effective le ministère de l'Hydraulique urbaine et rurale en ce qui concerne les liens entre les associations d'usagers de l'eau.

"Nous souhaitons enfin ardemment une restructuration et une montée en puissance de la Société Tchadienne des Eaux", a conclu M. Djiena Wembou.

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10 janvier 2013 4 10 /01 /janvier /2013 18:28

a0669Le service de Mobile Money est désormais accessible au Tchad pour les abonnés Tigo. Grâce à un partenariat entre l’opérateur de téléphonie mobile et Orabank, les clients pourront réaliser des transferts d’argent à partir de leur téléphone mobile. Tigo a réussi là où ses concurrents ont échoué. La société s’est conformée à la régulation établie par la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) en matière d’émission de la monnaie électronique.


Pour les responsables de Tigo, le service Tigo Cash est « simple, sécurisé, rapide et efficace ». Il reflète la volonté de l’opérateur « de fournir davantage de services de qualité à la population tchadienne ». Le service est disponible auprès d’une cinquantaine d’agents à N’Djamena, Mao, Moundou, Abéché et bientôt dans plusieurs villes du pays.


Loukoumanou Waidi (photo), le directeur général d’Orabank Tchad a justifié l’accord de partenariat de la banque dont il a la gestion avec Tigo comme « le souci de faciliter l’accès des services financiers de base aux populations et de contribuer à l’amélioration du taux de bancarisation au Tchad.»

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28 septembre 2012 5 28 /09 /septembre /2012 14:48

zoom.jpgUne mission du Fonds monétaire international (FMI) conduite par M. Jaroslaw Wieczorek, Chef de Mission pour le Tchad, a séjourné à N'Djaména du 11 au 27 septembre 2012 pour mener les consultations au titre de l'article IV des statuts du FMI. A la fin de la mission, M. Wieczorek a rendu publique la déclaration suivante à N'Djaména aujourd'hui :

 

«En 2011, la croissance du PIB a ralenti à 1.7% tandis que l'inflation moyenne a été inferieure à 2%. La production pétrolière a repris sa tendance baissière et la production agricole a reculé suite à la sécheresse dans la région du Sahel, qui a par ailleurs provoqué une hausse des prix des produits alimentaires et de l'indice de prix global en fin d'année. Le niveau élevé des prix du pétrole brut sur le marché international a permis de dégager un excédent du solde extérieur global. »

 

« Une amélioration de l'orientation budgétaire sous-jacente a été observée en 2011 et le solde budgétaire global est passé d'un déficit à deux chiffres en 2010 à un léger excédent en 2011. Le déficit primaire hors pétrole (DPHP) a été ramené de 30,6 % du PIB hors pétrole en 2010 à 27,9 % en 2011, sous l'effet de la réduction des dépenses exceptionnelles de sécurité et d'une certaine contraction des dépenses d'investissement. »

 

« L'activité économique a rebondi en 2012 avec une croissance du Produit Interieur Brut réel pouvant atteindre 6 %, soutenue par la première année entière de production de plusieurs projets industriels. Des conditions climatiques favorables devraient entraîner un rebond de la production agricole et l'inflation devrait diminuer à 5% à fin-2012 grâce à la diminution des prix des produits alimentaires. »

 

« A moyen terme, la mise en marche de nouveaux gisements pétroliers augmentera sensiblement la production avec un effet positif significatif sur les recettes budgétaires et le compte courant extérieur. Ces perspectives favorables pourront se traduire par une augmentation de la production pétrolière de 120 milles barils par jour en 2012 jusqu'à 160 milles barils par jour en moyenne au cours de la période 2013-2017. »

 

« L'exécution du budget 2012 à fin août a été caractérisée par un recouvrement moins important que prévu de recettes fiscales hors pétrole et une accélération du rythme de dépenses par rapport aux objectifs de la Loi de Finances initiale (LFI). Par conséquent, le déficit primaire hors pétrole à fin août a atteint 495 milliards de FCFA (plus de 80 pourcent de l'objectif annuel de la LFI). Près du quart de dépenses sur ressources propres à fin août a été exécuté hors ordonnancement. »

 

« La politique budgétaire expansionniste depuis le mois de juillet est reflétée dans le projet de Loi de Finances rectificative (LFR 2012), adoptée par Conseil des Ministres en mi-septembre, portant le DPHP à 28% du PIB hors pétrole (comparé à 19,7 % dans la LFI) et le déficit global (base engagement) à plus de 8% du PIB hors pétrole. L'épargne constituée en 2011 servira ce besoin de financement supplémentaire. »

 

« L'absence de progrès dans la discipline budgétaire est préoccupante. D'une année à l'autre la LFI ne traduit pas fidèlement la vision de politique économique du gouvernement à cause des dépenses extra budgétaires importantes. Le manque de plan de trésorerie occasionne des frais financiers substantiels et la passation des marchés publics gré à gré favorise le renchérissement du coût des investissements et des achats de biens et services. »

 

« La Loi de Finances initiale pour 2013 doit être ancrée sur l'objectif de soutenabilité budgétaire à moyen terme. Grâce aux recettes pétrolières anticipées plus importantes que prévues l'année dernière, un objectif du DPHP de 25% du PIB hors pétrole en 2013, baissant graduellement à 14-15% du PIB hors pétrole en 2017, paraît approprié. Une telle trajectoire du DPHP est compatible avec la nécessité de constituer une épargne de sécurité pour faire face à un éventuel retournement des cours pétroliers. »

 

« Les réformes dans la gestion des finances publiques doivent viser l'augmentation de recettes hors pétrole et l'amélioration de la chaîne de la dépense. Ces reformes doivent s'inscrire dans le cadre de la transposition au niveau national de nouvelles directives de la Communauté économique de l'Afrique Centrale (CEMAC) en matière de gestion de finances publiques, sachant que cette transposition doit être achevée avant le 31 décembre 2013. »

 

« Etant donné que les subventions des sociétés d'État sont devenues une charge importante pour le Trésor, un assainissement de la situation financière de ces entreprises s'impose urgemment, de préférence par la mise en oeuvre d'une politique de vérité des prix. »

 

« Bien que son niveau d'endettement est relativement faible, le Tchad demeure vulnérable à la volatilité des prix des produits pétroliers. Un recours de plus en plus accru à l'endettement extérieur présente des défis importants en termes de soutenabilité de la dette, dans un contexte de capacité d'absorption limitée. Par conséquent, une bonne évaluation du rendement économique des projets est recommandée. De plus, étant un pays à faible revenu par tête, les autorités du Tchad devraient rechercher des termes concessionnels pour les prêts extérieurs. »

 

« A la suite de la sécheresse l'année dernière, plus d'un million de Tchadiens se sont retrouvés dans une situation d''insécurité alimentaire. Cette crise a été circonscrite grâce à la mobilisation des partenaires au développement et l'implication des autorités compétentes. La réponse aux récentes inondations a été rapide, mais exige des actions concertées entre les différentes institutions étatiques responsables de la sécurité alimentaire. Il est aussi important de consacrer des enveloppes budgétaires suffisantes pour répondre à cette urgence. »

 

« La santé du secteur bancaire s'est améliorée avec la recapitalisation des banques en difficulté. Toutefois, la forte concentration du crédit bancaire vers l'Etat et de ses fournisseurs représente un risque important pour les banques. Le taux de bancarisation demeure faible mais il peut s'accroître avec le « mobile banking » et autres formes de monétique moderne qui se développent au Tchad. Le système bancaire bénéficierait aussi de l'application plus rigoureuse des règles de l'Organisation pour l'harmonisation du Droit des Affaires en Afrique (OHADA).»

 

« Le climat des affaires reste défavorable à l'éclosion du secteur privé avec la grande partie du secteur privé évoluant dans l'informel. Pour parer à cette situation, la mission encourage vivement les autorités à mettre en oeuvre les recommandations du « livre blanc » publié par le Patronat et amplifier les efforts pour la promotion de l'économie tchadienne. »

 

« La mission remercie les autorités tchadiennes, les membres du patronat et de la société civile, ainsi que les partenaires techniques et financiers et plus particulièrement la Banque Mondiale, pour leur excellente collaboration et la qualité des discussions qu'elle a eues au cours de son séjour. »


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22 septembre 2012 6 22 /09 /septembre /2012 08:51

int-33392.jpgLe gouvernement tchadien vient de baisser les prix d'électricité de 37% pour la rendre accessible et lutte contre la fraude. Par ailleurs, des efforts importants sont en train d'être fournis pour électrifier tout le pays où l'électricité est chère et rare. Le mois dernier, un arrêté du ministre du Commerce et de l'Industrie, Allahou Taher, a fixé les nouveaux tarifs de l'électricité produite et distribuée par la Société nationale d' électricité (SNE). Pour la basse tension à usage domestique, le kWh vaut 85 F CFA pour la première tranche (de 0 à 150 kWh) et 125 F CFA pour la deuxième tranche (plus de 150 kWh). Pour la source motrice, il y a une tranche unique qui est de 125 F CFA le kWh. De même, l'éclairage public comporte une tranche unique et vaut 125 F CFA le kWh. La moyenne tension, avec tranche unique également, est à 125 F CFA/kWh. Le tarif préférentiel coûte 125 F CFA/ kWh pour les pleines heures; 85 F CFA/ kWh les heures de pointe et les heures creuses. Les pénalités sont de 48, 330 F CFA/kVa de dépassement.

 

Ces tarifs, applicables sur toute l'étendue du territoire national, sont susceptibles de modification après évaluation au cours d'une année, précise l'arrêté ministériel qui prévient que toute infraction à ses dispositions sera passible de peines prévues par la loi n°30 du 28 novembre 1968 relative aux prix, aux interventions économiques et à la répression des infractions économiques.

 

Les nouveaux tarifs de l'électricité au Tchad sont en deçà de l' ancienne tarification. Par exemple, bien avant la nouvelle tarification, la tranche de 0 à 60 kWh coûtait 83 F CFA/kWh; celle de plus de 60 à 197 FCFA/kWh. Selon Mahamat Senoussi Chérif, directeur général de la Société nationale d' électricité (SNE), même un Tchadien, qui gagne un salaire inférieur au minimum interprofessionnel garanti (60.000 F CFA par mois), peut accéder facilement à l'électricité. "Le gouvernement a pris cette mesure drastique de réduire de 37% le coût de consommation de l'électricité, non seulement pour permettre l'accès de toute la population à l'énergie, mais aussi pour lutter contre le fraude", estime Mahamat Sénoussi Chérif.

 

Selon lui, les raccordements frauduleux sur les lignes, dans la capitale, représentent environ 80% de la consommation d'électricité. Pour réduire le taux de fraude, la SNE veut vulgariser l'utilisation du compteur prépayé. Mais même réduits de 37%, les prix sur l'électricité au Tchad sont toujours chers, au regard de ceux pratiqués dans les pays voisins. Au Cameroun, par exemple, le prix de la consommation domestique est de 50 F CFA/kWh, si la consommation mensuelle ne dépasse pas les 110 kWh. Au-delà des 110 kWh, le prix du kilowatt passe de 70 F CFA à 79 F CFA. A côté des prix, le gros problème du secteur électrique au Tchad reste la fourniture régulière. Il peut arriver que les consommateurs soient privés de courant électrique et d'eau pendant plusieurs jours, voire des mois.

 

Le besoin en énergie électrique de la capitale tchadienne tourne autour de 100 mégawatts, contre 80 mégawatts produits, affirme Mahamat Sénoussi Chérif. Or, jusqu'en 2010, la disponibilité de l'électricité à N' Djaména était de 25,2 mégawatts, contre 53 mégawatts dans tout le Tchad.

 

La production de la SNE est thermique. Selon son directeur général, plus de 80% de la production d'électricité est consommée par N'Djaména. Une dizaine de villes et centres secondaires disposent de réseaux indépendants, il n'y pas de réseau interconnecté dans le pays. Le taux d'accès à l'électricité ne dépasse guère 3 à 4% de la population du Tchad qui, en 20 ans, a doublé pour atteindre les 11 millions d'habitants. "Le système de câblage de la société et les installations des équipements étaient dimensionnées au besoin de consommation d'il y a trente ans. Maintenant que la situation a évolué, il faut de nouvelles installations", explique M. Mahamat Sénoussi Chérif. Ainsi, seuls deux des sept groupes de la centrale de Farcha, dans le quartier industriel de la capitale, sont mis en marche. "Sur les 60 mégawatts que produit la centrale de Farcha, nous n'utilisons que 16 mégawatts. Il nous d'autres câblages pour pouvoir distribuer toute cette énergie", insiste le directeur général de la SNE.

 

En dépit de ces problèmes, M. Mahamat Sénoussi Chérif promet que le délestage sera bientôt un lointain souvenir. Car le gouvernement est en train de faire des efforts colossaux pour fournir l'électricité partout et en tous temps. Un accord de financement de 130 millions USD obtenu d'Exim Bank de Chine, il y a quelques mois, permet de financer le transport de l'énergie de la raffinerie de Djarmaya jusqu'à Lamadji, pour sa distribution dans la ville de N'Djaména. La raffinerie de Djarmaya, mise en activité le 29 juin 2011 à 80 km au nord de la capitale tchadienne par la compagnie chinoise CNPCI et le gouvernement tchadien (à hauteur de 60% et 40%), produit de l'essence sans plomb, du kérosène, du gazole, du polypropylène, du GPL et du fuel, mais également 20 mégawatts à mettre à la disposition de N'Djaména.

 

Dans un package de projets d'infrastructure, d'énergie et d'agriculture, qui seront exécutés avec un autre crédit d'Exim Bank de Chine de 1.040 milliards F CFA (environ 2 milliards USD) il est prévu la construction d'une centrale de gaz à Sédigui, dans la région du Lac. "Avec la capacité du bassin pétrolier de cette localité, la centrale pourra produire 2.000 barils de pétrole par jour pendant 17 ans, ainsi que 100 mégawatts d'énergie électrique", déclare Mahamat Kasser, directeur général de la Société tchadienne des hydrocarbures (SHT). L'énergie produite par la centrale de gaz de Sédigui servira à alimenter N'Djaména, mais également quatre villes secondaires situées le long de la ligne de transfert.

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21 septembre 2012 5 21 /09 /septembre /2012 12:51

imagesCAV1742M.jpgLe 9 août dernier, Airtel, Tigo et Salam, les trois opérateurs téléphoniques du Tchad, ont écopé de sanctions allant jusqu’à un milliard de FCfa d’amende pour la mauvaise qualité de leur service. La peine infligée a été fixée par l’Office tchadien de régulation de télécommunication pour manquement à leurs obligations. Mais, un mois après, journalDuTchad.com confie que la qualité du service n’a pas changé d’un pouce. Les mêmes plaintes demeurent: harcèlement publicitaire, inaccessibilité au réseau, mauvaise qualité de voix, etc.

 

En fonction des régions du pays, des abonnés subissent même une coupe sur leur compte crédit, alors qu’ils n’ont pas passé d’appels. C’est par exemple le cas à N’Djamena la capitale.

Dans les autres villes, c’est plutôt l’accessibilité au réseau qui pose le plus de problème. Si la situation perdure, il n’est pas exclu qu’Idriss Saleh Bachar (photo), le directeur de l’Otrt mette sa menace à exécution. Il avait prévenu les trois sociétés qu’« en cas de non observation des engagements, nous serons dans l’obligation de procéder au retrait temporaire ou définitif de la licence ».

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21 septembre 2012 5 21 /09 /septembre /2012 12:47

images-copie-1Un nouvel arrivant fait son entrée dans le paysage pétrolier du Tchad. Il s’agit de Glencore, une multinationale suisse qui vient de concrétiser sa prise de participation pour deux champs pétrolifères du pays. Celle-ci s’est faite en partenariat avec le canadien Griffihs Energy International à hauteur de 300 millions de dollars de contribution.

 

L’entrée en scène de la compagnie suisse redessine donc la répartition des parts sur les sites tchadiens de Mangara et de Badila. Glencore se voit ainsi attribué 25% des parts tandis que Griffiths conserve ses 50% et la société tchadienne des hydrocarbures n’en possède plus que 25%. Cette prise de participation vient renforcer les capacités de financement pour une exploitation poussée des sites concernés. Badila et Mangara devront produire en moyenne 50 000 barils de pétrole par jour.

 

Les experts pensent que le pays est encore sous exploité en matière de pétrole et que de nouvelles réserves pourraient être découvertes dans les années à venir. Par ailleurs les infrastructures de raffinage font défaut et le pays passe par le Cameroun pour exporter son pétrole. Aussi le Tchad bénéfice de sa manne pétrolière depuis près de dix ans et les programmes de développement lancés, à l’instar des infrastructures routières, montrent que la santé financière du pays s’est améliorée. Des indicateurs tels que la croissance économique vont dans le même sens.

 

Cependant force est de constater qu’il s’agit encore d’une croissance creuse, celle qui ne se reflète pas sur la qualité de vie du tchadien moyen. Les raisons de cette croissance sans répercussion sociale seraient l’insuffisance des pratiques de bonne gouvernance politique, économique et sociale.

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18 septembre 2012 2 18 /09 /septembre /2012 12:29

1347.jpgIntitulé «Potentialités et Opportunités d’Affaires au Tchad», ce document de 92 pages répertorie les potentialités secteur par secteur. Ce sont entre autres l’agriculture, l’élevage, le tourisme, les ressources minières… Pour le Secrétaire Général du Ministère du Commerce et de l’Industrie, par ailleurs président du Conseil d’administration de l’ANIE, M. Ousmane Mahamat Nour, il s’agit à travers le manuel d’informer et d’inciter les investisseurs nationaux et étrangers à se lancer dans les affaires au Tchad. En effet, ledit document décrit l’environnement économique et présente le cadre juridique pour l’établissement des entreprises au pays de Toumai. S’agissant par exemple des opportunités, il ressort de la lecture du document qu’une gamme de mesures incitatives sont mises en place par l’Etat pour encourager les opérateurs économiques.

La liberté de transfert des capitaux, l’exemption des droits de douanes dans le cadre du Tarif Extérieur Commun(TEC) de la CEMAC sur les matériaux de construction et les matériels d’équipement nécessaires à la production et à la transformation des produits, l’octroi des primes d’équipement en compensation des services sociaux fournis par l’entreprise et entrant dans la mission normale de l’Etat, sont quelques-uns des nombreux avantages que bénéficient les investisseurs. Le Directeur Général de l’ANIE, M. Issa Ali Taher, a indiqué que le document sera mis à la disposition des ministères, des opérateurs économiques et déposé dans les ambassades car il s’agit d’établir une visibilité des richesses du pays en vue de leur exploitation.

Le responsables des banques présents à la cérémonie de présentation, ont de leur côté, dit être prêts à financer des projets viables mais qu’ils constatent avec regret que les gens ont peur de se lancer dans les affaires. Constat que reconnait M.Bourguelé Bharé Alfred, coordonnateur du Guichet Unique qui ajoute que les opérateurs ont tendance à s’engager seuls car 2/3 des entreprises tchadiennes sont des entreprises individuelles. Ce qui, selon lui, ne favorise pas la croissance à long terme. Créé au sein de l’Agence Nationale des Investissements et des Exportations, le Guichet Unique réduit les couts et les délais de création d’entreprise à 72 heures. A noter que les responsables de l’ANIE envisagent rééditer ce manuel régulièrement pour tenir compte des suggestions et éventuels changements.

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10 septembre 2012 1 10 /09 /septembre /2012 14:53

La Nigerian National Petroleum Corporation (NNPC) a annoncé avoir découvert du pétrole dans le bassin du Lac Tchad, situé dans l'extrême Nord-Est de l'Etat nigérian de Borno.

 

98f70.jpgLe vice-président nigérian, Namadi Sambo a félicité la NNPC et a souligné la nécessité de décaisser d'énormes fonds, de solliciter et d'impliquer d'autres investisseurs prêts à investir dans l'opération. Il a ainsi promis d’agir pour mobiliser « des investisseurs prêts et volontaires qui vont faciliter l'exploration rapide et en temps opportun dans la deuxième phase de l'opération. »

 

Bien que cette zone du Nigeria soit un foyer d'attaques terroristes et de violences commises par la secte islamiste Boko Haram, le vice-président Namadi Sambo a réaffirmé la volonté du gouvernement fédéral d'y explorer le pétrole.

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