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Tchad, Berceau De L'humanité

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21 août 2012 2 21 /08 /août /2012 17:19

449327.jpgC'est le vice-Premier ministre syrien, Qadri Jamil, qui l'affirme. La Syrie est prête à discuter d’une démission du président Bachar al-Assad dans le cadre d’un processus de négociations avec l’opposition, a déclaré mardi à Moscou le vice-Premier ministre syrien Qadri Jamil.

 

«Pendant le processus de négociations, on peut étudier toutes les questions et nous sommes prêts à étudier même cette question», a déclaré Qadri Jamil lors d’une conférence de presse, à l’issue d’une rencontre avec le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov. Il a toutefois estimé que l’idée «d’une démission comme condition pour mener un dialogue - cela signifie de facto qu’il est impossible d’ouvrir ce dialogue».

 

Les Etats-Unis, les pays européens et le monde arabe ont appelé à plusieurs reprises le président syrien à démissionner. Washington a réitéré cet appel lundi. Un peu plus tôt dans la journée, Sergueï Lavrov a déclaré que les efforts du régime syrien pour mettre un terme aux violences qui font rage dans le pays depuis près de 17 mois étaient encore insuffisants. Moscou reste cependant le plus fort soutien du régime syrien et a mis son veto à trois reprises avec Pékin à des résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU menaçant Damas de sanctions.

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21 août 2012 2 21 /08 /août /2012 16:28

8c685730-eb7.jpgLe premier ministre éthiopien, Meles Zenawi, mort lundi soir à 57 ans, probablement dans un hôpital de Bruxelles, avait une ambition: que l'on se souvienne de lui comme l'homme qui a construit l'Éthiopie moderne. À tout prix, y compris celui de la liberté. Cet ancien marxiste, passé du modèle albanais au libéralisme, n'avait gardé qu'un seul aspect du communisme, une réticence à rendre le pouvoir. Aux affaires depuis 1991, l'ex-guérillero avait été renommé au poste de premier ministre par son parti après une nouvelle victoire électorale en avril 2010, avec… 99% des voix. Sous son règne, ce pays pauvre, de 80 millions d'habitants, encore rural à plus de 80%, avait commencé à se couvrir de barrages. Le premier ministre rêvait de faire de son pays le château d'eau de l'Afrique, fournissant de l'électricité à tout le continent.

 

L'Éthiopie était aussi devenue une puissance diplomatique et militaire, meilleure alliée des États-Unis dans la région, pilier de la lutte contre le terrorisme, en particulier en Somalie où l'armée éthiopienne est intervenue régulièrement ces dix dernières années. Le compagnonnage avec Washington ne représentait qu'un paradoxe de plus pour cet homme qui se sentait investi d'un pouvoir presque mystique. Il était, selon un diplomate, «le dernier empereur d'Éthiopie».

 

L'Érythrée, son plus grand échec

Sa légitimité, il la tenait de la guerre. En 1991, il entre dans Addis-Abeba à la tête des guérilleros du Front de libération du peuple du Tigré (FLTP), sa région d'origine. Ancien étudiant en médecine, il dirige le parti depuis l'âge de 25 ans. La guérilla renverse le «Négus rouge», Mengistu Hailé Mariam. Ce dernier avait détrôné le vrai négus, l'empereur Hailé Sélassié, en 1974. Inspiré par le maoïsme, Mengistu faisait régner la terreur et la famine, et ses successeurs sont bien accueillis par la population. D'abord président pendant la transition, Meles Zenawi fonde le Front démocratique révolutionnaire du peuple éthiopien (FDRPE) qui remporte les premières élections en 1992. Un régime parlementaire ayant été adopté, Meles deviendra par la suite un inamovible premier ministre, détenteur du pouvoir exécutif.

 

Presque aussitôt se produit l'événement qui reste aujourd'hui comme son plus grand échec. Zenawi accepte en 1993 un référendum qui donnera l'indépendance à l'Érythrée, province qui occupe la totalité de la façade maritime de l'Éthiopie. Sans doute pour remercier son compagnon de lutte du Front populaire de libération de l'Éryhtrée (FPLE), Issayas Afewerki, d'avoir pris une part importante dans la lutte contre Mengistu. Et aussi parce que l'Érythrée, colonisée séparément par les Italiens et annexée ensuite par Haïlé Sélassié, s'était toujours vue comme destinée à l'indépendance.

 

La séparation se déroule à l'amiable. On décide de conserver une monnaie commune. L'Érythrée promet la libre circulation dans ses ports des marchandises éthiopiennes. Zenawi croit à la bonne foi de son ancien compagnon d'armes, chrétien comme lui - et comme plus de la moitié des Éthiopiens. Mais Afewerki ne sait faire que la guerre. Échouant à bâtir un État moderne, il se lance en 1998 dans un conflit sanglant avec l'Éthiopie. La guerre dure deux ans, fait plus de 80.000 morts et ne change rien. L'Éthiopie doit se contenter aujourd'hui du port de Djibouti comme unique débouché sur la mer Rouge.

 

Virage autoritaire

À l'intérieur, le premier ministre dirige l'État d'une poigne de plus en plus autoritaire. L'immense pays fait face à deux rébellions. Au centre, celle des Oromos, deuxième ethnie après les Amharas. À l'est, celle de l'Ogaden, où les habitants sont d'ethnie somalienne. Le Front de libération de l'Ogaden est soutenu par les islamistes somaliens. C'est l'une des raisons qui vont pousser Zenawi à intervenir deux fois en Somalie, entre 2006 et 2009 et au début de 2012. Sur le front politique, la contestation enfle au début des années 2000. L'opposition remporte des municipalités, y compris celle d'Addis-Abeba, la capitale. Inquiet, le pouvoir prend un virage autoritaire en 2005. Les élections générales donnent la victoire au parti du gouvernement, mais l'opposition dénonce le scrutin comme truqué et des émeutes éclatent. Meles lance des rafles d'opposants, ignore les remontrances de l'allié américain.

 

Meles était un homme secret. Héritier d'un royaume de mille ans, il n'avait, pas plus que son prédécesseur Mengistu, osé toucher au palais d'Haïlé Sélassié. Ce château de la Belle au bois dormant de 200 pièces est maintenu par une armée de femmes de chambre dans l'état exact où il se trouvait le jour où l'empereur l'a quitté pour la dernière fois sous la garde du Négus rouge, pour aller mourir à l'hôpital. En Éthiopie, le pouvoir garde une part de sacré. La succession de Meles Zenawi devra en tenir compte.

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6 juillet 2012 5 06 /07 /juillet /2012 11:05

IMG 0431L'électricité sera accessible à la majorité des populations du Tchad d'ici 2013, assurent des responsables du gouvernement tchadien qui fondent leur espoir sur un accord-cadre de financement de 130 millions USD obtenu d'Exim Bank de Chine et sur de multiples travaux en cours financés également par la Chine.  "Cet accord de financement avec Exim Bank permet de financer le transport de l'énergie de la raffinerie de Djarmaya jusqu'à Lamadji, pour sa distribution dans la ville de N'Djaména", déclare Gata Ngoulou, ministre à la présidence de la République du Tchad, chargé des Infrastructures et des Equipements, par ailleurs directeur du cabinet civil du président Deby Itno.

 

La raffinerie de Djarmaya, mise en activité le 29 juin 2011 à 80 km au nord de la capitale tchadienne, est détenue conjointement par la China National Petroleum Corporation International Ltd. (CNPCI) à 60% et la République du Tchad à 40%. Elle produit de l'essence sans plomb, du kérosène, du gazole, du polypropylène, du GPL et du fuel oïl. Sa centrale électrique produit également 20 mégawatts à mettre à la disposition de N'Djamena.  "S'il faut prendre en compte les 20 mégawatts de la raffinerie de Djarmaya et les 60 mégawatts de la centrale de Farcha 2, ajoutés à ce que l'Etat a en exploitation un peu partout, N'Djamena aura, à partir de 2013, environ 100 mégawatts", explique le ministre tchadien des Infrastructures et des Equipements.

 

Pour M. Gata Ngoulou, la capitale tchadienne connaît des difficultés dans le domaine de l'énergie électrique parce que le réseau actuel de la Société nationale d'électricité (SNE) ne peut pas transporter toutes les charges électriques actuelles. "Le réseau actuel doit être modernisé pour être adapté aux besoins actuels", estime le ministre qui ajoute que le nouvel accord de financement permet de prendre en compte tous ces aspects.  Le besoin en énergie électrique de la capitale tchadienne est de 93,37 mégawatts, affirme Mahamat Sénoussi Chérif, directeur général de la SNE. Or, jusqu'en 2010, la disponibilité de l'électricité à N'Djamena était de 25,2 mégawatts, contre 53 mégawatts dans tout le Tchad.

 

La production de la SNE est thermique. Selon son directeur général, plus de 80% de la production d'électricité est consommée par N'Djamena. Une dizaine de villes et centres secondaires disposent de réseaux indépendants. Il n'y pas de réseau interconnecté dans le pays. Le taux d'accès à l'électricité ne dépasse guère 3 à 4% de la population du Tchad qui, en 20 ans, a doublé pour atteindre les 11 millions d'habitants.  Pour les clients classés en baisse tension, l'électricité coûte 83 F CFA les 30 premiers kWh et 200 F CFA au-delà. Ce qui est cher, au regard des prix en vigueur dans les pays voisins. Au Cameroun, par exemple, le prix de la consommation domestique est de 50 F CFA/kWh, si la consommation mensuelle ne dépasse pas les 110 kWh. Au-delà des 110 kWh, le prix du kilowatt passe de 70 F CFA à 79 F CFA.  En plus de cette cherté, l'électricité reste au Tchad, surtout dans la capitale, une denrée rare. Les coupures d'électricité ou d'eau sont très fréquentes durant ces dernières années, surtout en saison sèche.

 

Dans un package de nouveaux projets d'infrastructure, d'énergie et d'agriculture, qui seront exécutés avec un crédit de 1 040 milliards F CFA (environ 2 milliards USD) par la Chine, le gouvernement tchadien a prévu la construction d'une centrale de gaz à Sédigui, dans la région du Lac. "Avec la capacité du bassin pétrolier de cette localité, la centrale pourra produire 2 000 barils de pétrole par jour pendant 17 ans, ainsi que 100 mégawatts d'énergie électrique", explique Mahamat Kasser, directeur général de la Société des hydrocarbures du Tchad (SHT). L'énergie produite par la centrale de gaz de Sédigui (100 mégawatts) servira à alimenter N'Djamena, mais également Bol, Mao, Moussoro et Massakory, quatre villes secondaires situées le long de la ligne de transfert, selon le ministre des Infrastructures et des équipements.

 

"Nos ambitions sont de réaliser l'électrification de tout le Tchad et de permettre l'accès des Tchadiens à l'électricité à moindre coût", a déclaré le président Deby Itno, le 24 mai 2012, lors d'une visite sur un chantier de construction d'une station de substitution et de pylônes de haute tension devant relier la raffinerie de Djarmaya à N'Djaména."Je demande aux N'Djamenois de patienter; encore quelques mois, les coupures intempestives d'électricité ne seront qu'un lointain souvenir. Nous aurons de l'électricité en abondance et à moindre coût", a rassuré le chef de l'Etat tchadien. "Dans huit mois", a-t-il précisé ensuite, c'est-à-dire pas avant 2013.

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25 juin 2012 1 25 /06 /juin /2012 08:38

SIGE_3974053_1_apx_470_.jpgIls sont une petite vingtaine, agglutinés autour de la voiture, à deux pas de la place Tahrir. Certains debout, d'autres assis par terre, d'autres encore sur leurs motocyclettes.  Tous tendent l'oreille, littéralement, vers le poste de radio, pour écouter le chef de la commission électorale. « Mohamed Morsi est élu président de la République », énonce finalement le juge, après un long discours. Une clameur s'élève de la place Tahrir : c'est l'explosion de joie, les klaxons se mêlent aux youyous.

 

« Dieu soit loué ! La révolution a gagné ! » crie Sarhan, une mère de famille de 40 ans, qui ne porte pas le voile. « L'Égypte est libre, l'Égypte est libre ! » hurle-t-elle, tombant en larmes dans les bras de son mari. Puis elle se reprend : « Je sais, ce n'est qu'une étape, mais c'est déjà une victoire contre le pouvoir militaire. Je ne partage pas du tout les idées des Frères musulmans. Mais Ahmed Chafiq au pouvoir, après tout ce sang versé, après un an et demi d'angoisse... c'était impossible ! » Pour elle, l'élection du dernier Premier ministre d'Hosni Moubarak aurait signifié un retour pur et simple à l'ancien régime.

 

Le bras de fer n'est pas fini

Des centaines de milliers de personnes étaient toujours rassemblées sur la place Tahrir, hier soir. On chantait, dansait, sous une pluie de feux d'artifice. « On restera ici, jusqu'à ce que les militaires rendent le pouvoir ! », jurait Ahmed, un manifestant venu du Delta du Nil, à l'unisson de certains leaders des Frères musulmans.

 

Car le transfert des pouvoirs aux civils, prévu le 1er juillet, risque d'être dénué de sens si le Conseil suprême des forces armées, au pouvoir depuis la chute de Moubarak en février 2011, ne revient pas sur une série d'amendements promulgués il y a une semaine. Ils dépouillent le nouveau chef de l'État de la plupart de ses prérogatives et arrogent le pouvoir législatif aux militaires.

 

« Mohamed Morsi prêtera serment devant le Parlement élu, pas devant la Cour constitutionnelle », affirmait, hier soir, le porte-parole de Liberté et Justice, le parti des Frères Musulmans. Une manière d'exiger que le CSFA revienne sur la dissolution de l'Assemblée du peuple. Le bras de fer entre l'armée et la confrérie islamiste est donc loin d'être fini.

 

Outre des pouvoirs limités, Mohamed Morsi hérite d'un pays divisé : il n'a qu'un million de voix d'avance sur Ahmed Chafiq et beaucoup d'Égyptiens, notamment parmi les Coptes (chrétiens), sont affolés à l'idée de ce président issu des Frères musulmans.

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19 juin 2012 2 19 /06 /juin /2012 16:44

imagesCAAJXF7T.jpgUn juge tchadien a été révoqué par le Conseil supérieur de la magistrature dans le cadre de l'affaire Gali Ngoté Gata, du nom de ce député de l'opposition condamné en mars à un an de prison pour braconnage. Le juge Emmanuel Dekeumbé avait refusé de le condamner. Sa révocation provoque la colère de l'opposition. Une vingtaine de parlementaires a déposé un recours en annulation devant le Conseil constitutionnel contre la nouvelle loi sur la magistrature qui accorde certes des avantages matériels aux magistrats, mais réduit considérablement leur indépendance.

 

Selon la requête introduite par la vingtaine de députés -presque tous de l’opposition- l’ordonnance adoptée par la majorité le 4 juin dernier en plénière du Parlement est contraire à la Constitution.

 

« Cette ordonnance est profitable aux magistrats et ça a été négocié avec un des syndicats de la magistrature pour dire que c’est du bâton contre la carotte, a expliqué l'un des députés auteur du recours. Nous avons attaqué aujourd’hui cette ordonnance pour demander son annulation. Elle viole la séparation du pouvoir qui permet au pouvoir judiciaire d’être indépendant. Nous sommes en tant que députés appelés à défendre notre Constitution ».

C’est surtout le fait que la nouvelle loi autorise le ministre de la Justice à suspendre à titre conservatoire les magistrats en cas de faute qui est vivement critiqué. En effet, rappellent les auteurs du recours, la responsabilité des magistrats à tous les niveaux relève du Conseil supérieur de la magistrature. Mais pour le garde des Sceaux, une mesure conservatoire n’est pas une sanction. Argumentaire qui n’a pas convaincu les parlementaires qui ont décidé de s’en remettre au juge constitutionnel.

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18 juin 2012 1 18 /06 /juin /2012 12:46

621063.jpgPour une première, c’est une réussite. Avec 70,1% des voix, Seybah Dagoma, avocate en droit des affaires et candidate dans la 5e circonscription (IIIe et Xe arrondissements), fait trois points de plus que au second tour de la présidentielle. Benjamin Lancar, son challengeur , n’a pas franchi la barre des 30%.

Chaleureusement applaudie dans le grand hall de la mairie du Xe lorsque le maire, Rémi Féraud (PS), a proclamé les résultats, la nouvelle députée, née à Nantes de parents tchadiens en 1978, a dans son premier discours, peu après 22 heures, fixé ses priorités : « Le logement, la santé, l’emploi, l’école et la préservation des services publics.

 

La seule Noire d’origine africaine de l’hémicycle

Pur produit de l’école républicaine, la jeune femme, qui a grandi à Sarcelles (Val-d’Oise), sera aujourd’hui la seule Noire d’origine africaine à l’Assemblée nationale lors de la cérémonie d’accueil des nouveaux élus. Egalement adjointe au maire de Paris chargée de l’économie sociale et solidaire, Seybah Dagoma ne se reconnaît pas dans l’étiquette de « candidate de la diversité » que certains aimeraient lui coller. « Ma victoire est celle des socialistes, c’est-à-dire d’acteurs politiques qui veulent mettre en place une politique de justice sociale, de progrès partagé et d’émancipation des individus », affirme-t-elle.


Lorsqu’elle a appris sa victoire, sa première pensée, confie-t-elle, est allée à sa mère, aujourd’hui retraitée à Montreuil (Seine-Saint-Denis). Le maire du Xe, Rémi Féraud (PS), conclut : « Seybah Dagoma est un symbole de la diversité de la société française, mais elle ne veut pas être qu’un symbole. Elle veut d’abord être une députée socialiste. »

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24 mai 2012 4 24 /05 /mai /2012 12:20

ibni.jpgA Son Excellence Monsieur François HOLLANDE Président de la République Française Palais de l'Elysée - 55, rue du faubourg Saint-honoré - 75008  Paris.

 Objet : Lettre de félicitation.

 Excellence Monsieur le Président de la République,

 
La famille du Pr. Ibni Oumar MAHAMAT SALEH, Secrétaire Général du PLD et Porte-parole de la coalition des Partis politiques de l’opposition Tchadienne, enlevé en février 2008 et certainement assassiné par Idriss DEBY, ainsi que l’ensemble du Comité de soutien, expriment leur réelle satisfaction pour votre brillante élection à  la Présidence de la République Française.

Cette éclatante victoire revêt à nos yeux et à ceux de millions des Tchadiens épris de paix et de justice depuis plus de vingt ans, un réel  espoir de renouveau pour notre pays avec laquelle la France entretien des relations séculaires, et également pour toute l’Afrique francophone qui aspire à un vrai changement démocratique. Votre succès reflète surtout la pertinence du projet socialiste que vous avez brillamment porté et soutenu durant toute la campagne présidentielle et qui, nous en sommes convaincus, est en phase avec les attentes de milliers d’Africains.

La famille du Pr. Ibni Oumar MAHAMAT SALEH et le comité qui le soutien depuis sa disparition viennent par ma voix, ainsi que celles des milliers d’autres Tchadiens victimes des répressions aveugles du régime MPS de M. Idriss Déby, se réjouirent de votre succès aux élections présidentielles et vous présentent leurs chaleureuses félicitations.
       
Veuillez agréer, Excellence Monsieur le Président de la République, l’expression de notre haute et indicible considération.  


Paris, le 18 mai 2012                    
Pour la famille du Professeur IBNI OUMAR Mohamed Saleh. 
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22 mai 2012 2 22 /05 /mai /2012 13:16

photo_1337611787620-4-0.jpgLes Egyptiens élisent à partir de mercredi un nouveau président, quinze mois après le renversement de Hosni Moubarak, lors d'un scrutin dont l'issue, pour la première fois, n'est pas connue d'avance et qui doit clore une période de transition mouvementée. Le Premier ministre Kamal al-Ganzouri a demandé mardi à la population de "rester unie pour assurer la réussite de ce processus électoral et accepter la décision de la majorité qui sortira des urnes". Il a exprimé l'espoir que cette élection "se déroule dans le calme" et a appelé candidats et forces politiques "à demander à leurs partisans de respecter la volonté des autres".

 

Quelques 50 millions d'électeurs sont appelés aux urnes mercredi et jeudi pour le premier tour de cette élection pour laquelle une douzaine de candidats s'affrontent. Un second tour est prévu les 16 et 17 juin au cas où aucun d'entre eux n'emporterait la majorité absolue au premier. "C'est vraiment un moment historique. Autour de moi au moins 70% des gens ne parlent que de cela tout le temps", affirme Hazem Tharwat Mohammed, un jeune homme de 24 ans originaire de Haute-Egypte qui tient une boutique au Caire.

 

 Les principaux prétendants sont l'ancien chef de la Ligue arabe Amr Moussa, le dernier Premier ministre de M. Moubarak Ahmad Chafiq, l'islamiste indépendant Abdel Moneim Aboul Foutouh, le candidat des Frères musulmans Mohammed Morsi, ainsi que le nationaliste arabe, Hamdeen Sabbahi. "Dans ma famille tout le monde soutient Morsi, sauf mon père qui votera pour Amr Moussa, et la famille passe son temps à débattre", affirme Hind Ahmed, 25 ans. Ibrahim Farag Hassa, qui vend des jouets sur un marché du quartier de Choubra, au Caire, se déclare quant à lui "inquiet que les islamistes puissent gagner. Ils essayent de prendre le contrôle de tout, la révolution, le Parlement, la Constitution et maintenant la présidence".

 

Le Conseil suprême des forces armées (CSFA) avait déjà souligné lundi "l'importance d'accepter les résultats de l'élection qui reflèteront le choix du peuple égyptien libre". Les militaires, qui dirigent le pays depuis le départ de M. Moubarak, ont promis que le scrutin serait "100% transparent" et qu'ils ne soutenaient aucun candidat en particulier. L'armée a promis de rendre le pouvoir aux civils avant la fin juin, une fois le nouveau chef de l'Etat élu. La campagne s'est officiellement achevée lundi, et les candidats ne peuvent plus apparaître en public ni donner d'interviews. Les rues des villes du pays sont couvertes depuis des semaines d'affiches de toutes tailles témoignant d'efforts intenses pour capter le vote des électeurs.

Les candidats islamistes espèrent pouvoir capitaliser sur leur succès aux législatives, qui leur ont donné une majorité écrasante au Parlement.

 

ctorat islamiste apparaît toutefois très divisé entre le candidat officiel des Frères musulmans Mohammed Morsi, et M. Aboul Foutouh, un dissident de la confrérie dont les soutiens vont des fondamentalistes salafistes à des jeunes laïques libéraux.

 Amr Moussa et Ahmad Chafiq, tous deux issus de l'ancien régime, se posent en rempart contre l'islamisme, et cherchent à capter un électorat désireux de revenir à la stabilité après quinze mois d'une transition marquée par une dégradation de la situation économique et sécuritaire.

 

Hamdeen Sabbahi, dont la campagne a décollé tardivement, joue sur le souvenir du nationalisme panarabe autrefois incarné par l'emblématique président Gamal Abdel Nasser. Le président du Parlement, Saad al-Katatni, membre des Frères musulmans, a affirmé lundi que "l'Egypte était le théâtre d'une expérience démocratique sans précédent". M. Katatni s'exprimait lors d'une rencontre avec l'ancien président américain Jimmy Carter, arrivé en Egypte à la tête d'une délégation du Centre Carter pour observer le déroulement de l'élection. La mouvance des "jeunes de la révolution", à la pointe du combat pour renverser M. Moubarak au nom d'un idéal de démocratie, n'a pas de candidat propre et est divisée sur le choix de celui qui pourrait porter ses idées.

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16 mai 2012 3 16 /05 /mai /2012 11:01

Ratko-Mladic.jpgL'ancien général des Serbes de Bosnie est accusé de génocides, crimes contre l'humanité et crimes de guerre. Le procès de l'ancien chef militaire des Serbes de Bosnie Ratko Mladic, accusé notamment du massacre de Srebrenica en juillet 1995, s'est ouvert, mercredi 16 mai, devant le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY). Ratko Mladic "a pris en main le nettoyage ethnique de la Bosnie", affirme Dermot Groome, représentant du bureau du procureur. "Il a pleinement participé à une entreprise criminelle qui était en marche" ajoute t-il. Assis derrière son avocat, à la droite des juges, l'accusé, âgé de 70 ans, en costume gris foncé et chemise claire, a brièvement applaudi l'entrée des juges dans la salle d'audience à 9h. Il n'a pas pris la parole, comme l'avait annoncé son avocat.

 

Génocides, crimes contre l'humanité et crimes de guerre

Arrêté le 26 mai 2011 en Serbie après avoir échappé pendant seize ans à la justice internationale, Ratko Mladic est accusé de génocides, crimes contre l'humanité et crimes de guerre commis par ses troupes lors de la guerre de Bosnie. Le conflit avait fait 100.000 morts et 2,2 millions de déplacés entre 1992 et 1995. "L'accusation présentera des éléments de preuve qui démontreront au-delà de tout doute raisonnable la main du général Mladic dans chacun de ces crimes", assure Dermot Grome. La déclaration liminaire de l'accusation doit durer six heures au total, mercredi et jeudi. Le procès se poursuivra le 29 mai avec l'audition du premier témoin de l'accusation, selon laquelle le procès pourrait durer trois ans.

 

Une accusation semblable à Radovan Karadzic

L'ancien général est poursuivi pour les mêmes crimes que son alter ego politique Radovan Karadzic, 66 ans, jugé à La Haye depuis octobre 2009. Les deux hommes ont été des personnages-clés, selon l'accusation, d'une "entreprise criminelle commune". Leur but présumé était de chasser à jamais les musulmans et Croates de Bosnie du territoire revendiqué par les Serbes en Bosnie-Herzégovine. Dermot Groome a décrit comment la "situation était devenue plus volatile" peu de temps avant le début de la guerre de Bosnie, comment "le feu et les peurs de la population ont été ravivés" par la rhétorique de politiciens comme Radovan Karadzic.

 

"Nettoyer ethniquement le territoire"

Le représentant du bureau du procureur a cité le témoignage d'un enfant dont le père et l'oncle ont été tués lors de la guerre de Bosnie. Il a été décidé "de nettoyer ethniquement le territoire, de déplacer les musulmans et non-Serbes de leurs maisons et terres", déclare Dermot Groome, se référant à une carte de la Bosnie-Herzégovine sur laquelle était entourée la région de Srebrenica, à l'est de la Bosnie." Ratko Mladic plaide non coupable et encourt la prison à vie. Il doit notamment répondre du massacre de Srebrenica en juillet 1995, lors duquel près de 8.000 hommes et garçons musulmans avaient été tués par les forces serbes de Bosnie. Le pire massacre en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale.

 

"Boucher", "Mal incarné"

Une vingtaine de mères et veuves d'hommes et garçons tués à Srebrenica ont fait le déplacement à La Haye et se sont rassemblées devant le TPIY peu avant le début de l'audience, qualifiant Mladic de "boucher" et de "mal incarné". Certaines d'entre elles ont pris place dans la galerie du public pour assister à l'audience. Ratko Mladic est également poursuivi pour son rôle dans le siège de Sarajevo, au cours duquel 10.000 civils avaient été tués, et de la prise en otage de 200 soldats et observateurs de l'ONU en 1995. L'ancien militaire, qui a subi trois attaques cérébrales en 1996, 2008 et février 2011, est à demi-paralysé, du côté droit de son corps, selon son avocat. Il s'était plaint à plusieurs reprises de problèmes de santé lors des audiences de préparation à son procès.

 

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11 mai 2012 5 11 /05 /mai /2012 12:22

1992297_eufor_640x280.jpgUn soldat français a été blessé au bras, à N'Djamena mercredi 9 mai. Un militaire tchadien qui circulait sur une motocyclette a ouvert le feu sur deux soldats français. L'un des deux a été touché au coude. "Les deux soldats français à bord de leur véhicule sortaient de la base" et "un individu à bord d'une motocyclette a tiré quatre balles", a précisé une source proche de l'ambassade de France au Tchad. "Le soldat a été admis à l'antenne médicale française. Il s'en est tiré et va être évacué" a ajouté la même source. Un officier de la police judiciaire tchadienne a confirmé cette version. Selon lui, "la personne qui a tiré sur les militaires français est un militaire tchadien. Il a été arrêté et se trouve actuellement au B2", les renseignements militaires.

Les deux soldats circulaient en tenue militaire

D'après l'état-major à Paris, les deux soldats français ont été pris pour cible en début de matinée alors qu'ils se déplaçaient en tenue militaire, à bord d'un véhicule civil avec des plaques militaires françaises. "A un arrêt, un individu a ouvert le feu sur eux avec une arme de poing", a précisé le porte-parole de l'état-major. "Il y a eu un renforcement des mesures de vigilance à N'Djamena, puisque la personne n'a pas été immédiatement arrêtée. Elle sont maintenues pour l'instant, mais on ne sent pas une menace particulière", a indiqué le porte-parole. Selon les informations dont l'état-major dispose, l'agresseur serait "un ancien militaire" tchadien. "Une enquête est en cours, en contact avec les autorités tchadiennes".

La présence française au Tchad critiquée

La France dispose dans le cadre de l'opération Epervier déclenchée en 1986 de 950 hommes au Tchad. Leur présence est mal vécue par une partie de la population qui a l'impression que la France pèse ainsi sur les décisions de leur pays.

Les rebelles tchadiens et certains opposants reprochent aussi aux Français d'avoir soutenu le régime d'Idriss Deby au pouvoir depuis 1990. En février 2008, la rébellion avait atteint les portes du palais présidentiel de N'Djamena. La France avait alors donné des renseignements et livré des munitions à l'armée tchadienne.

De source militaire française, la base française au Tchad pourrait être utilisée dans le cadre de la surveillance et de la lutte contre les groupes armés, et notamment de groupes islamistes comme Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) dans la bande sahélienne. La présence d'Aqmi au Tchad n'a jamais été confirmée.

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