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Tchad, Berceau De L'humanité

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6 février 2012 1 06 /02 /février /2012 23:45

Une délégation chinoise conduite par le vice-président de la China National Petrolum Corporation (CNPC) a négocié jeudi, 2 février 2012, avec les autorités tchadiennes, la réouverture de la raffinerie. C’était lors d’une réunion regroupant à la Primature les membres de la délégation chinoise et ceux du comité interministériel.

 

« Nos amis chinois nous ont demandé de lever la mesure de la fermeture de la raffinerie. Mais nous leur avons exigé de garantie qui doit tenir compte de trois éléments importants : toute réouverture doit tenir compte de l’objectif social assigné à la construction de cette raffinerie, l’instauration d’un climat de confiance et surtout de transparence dans nos relations avec la Chine, enfin la possibilité d’aplanir tous les sujets de discussions avec la CNPC », a déclaré à la presse le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Abdoulaye sabre Fadoul, président du comité interministériel.

 

Il faut rappeler que, suite à la fermeture le 19 janvier 2012, de la raffinerie de Djarmaya pour cause de pénuries répétitives et de l’instabilité des prix des produits pétroliers sur le marché local, le gouvernement a mis sur pied un comité interministériel pour la gestion de cette crise.

 

Le gouvernement tchadien a également demandé à la société pétrolière chinoise (CNPC) de définir une formule de fixation des prix plafonnés du brut à la raffinerie, d’accepter la mis en place sans condition des mécanismes de contrôle et d’inspection à tous les niveaux ainsi que la compétence de l’Etat en matière de régulation des prix, d’assurer l’équité et l’équilibre s’agissant d’emplois, de la répartition des postes et des droits de salariés sans distinction au sein de la société. Les négociations n’ont pas abouti à une solution. Il est prévu la reprise des discussions dans les jours à venir pour parvenir à une conclusion définitive.

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30 janvier 2012 1 30 /01 /janvier /2012 22:04

p.jpgLa commercialisation de la toute première tablette tactile conçue du design à la technologie en Afrique a débuté au Congo-Brazzaville, a-t-on appris lundi auprès de son inventeur, l'informaticien congolais Vérone Mankou. "Nous avons mis en place un dispositif et de la logistique pour commercialiser la tablette depuis vendredi. Aujourd'hui (lundi), chacun peut l'acheter", a déclaré à l'AFP le jeune homme de 26 ans. La tablette est baptisée Way-C: la "lumière des étoiles", dans un dialecte du nord-Congo. Elle mesure 19 cm de long, 17 cm de large, est épaisse de 1,2 cm et pèse 380 grammes. Sa mémoire atteint 512 Mo et elle dispose d'un système wifi intégré.

 

"Sur le plan technologique, cette tablette est équivalente à toutes celles qu'on trouve sur le marché", a affirmé M. Mankou, faisant allusion à l'Ipad du géant américain de l'informatique Apple. Son prix: 150.000 FCFA (228 euros). "Acceptable et relativement bas, par rapport à la technologie utilisée", a indiqué l'inventeur, par ailleurs conseiller en nouvelles technologies de la communication au ministère congolais des Postes et télécommunications. La tablette, présentée au grand public pour la première fois en septembre 2011, a été conçue au Congo mais assemblée en Chine, "pour la simple raison que le Congo ne dispose pas d'usine et pour des raisons de prix", a-t-il ajouté.

 

"Elle est vendue exclusivement dans les boutiques Airtel Congo" de Brazzaville et Pointe-Noire, une société privée de téléphonie mobile filiale du groupe indien Bharti avec qui la société de M. Mankou -VMK (Vumbuka, réveillez-vous, en kituba, deuxième langue nationale)- a conclu un accord. "Avec cette société nous avons également conclu un partenariat pour l'utilisation de la 3G parce que la tablette n'a que le wifi intégré", a précisé l'inventeur. Le financement du projet, né en 2006, s'élève à plus de 80 millions de FCFA (près de 122.000 euros), essentiellement apportés par VMK. La tablette doit être commercialisée dans dix pays d'Afrique de l'ouest, en Belgique, France et en Inde à compter du 15 février, selon M. Mankou.

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20 janvier 2012 5 20 /01 /janvier /2012 13:15

images-copie-1La raffinerie de Djermaya au nord de N'Djamena, construite par la Chine et inaugurée en juin 2011, a été fermée jeudi par les autorités qui ont demandé lé départ de son directeur en raison d'un différend sur les prix de l'essence, de sources concordantes. Le secrétaire général du ministère du Commerce et de l'Industrie a fermé la raffinerie de Djermaya a annoncé la Radio nationale.

Une mésentente sur les prix de carburant entre les autorités tchadiennes et les Chinois de la Compagnie nationale chinoise de pétrole (CNPCI) qui détient 60% de la raffinerie (contre 40% à l'Etat tchadien) est à l'origine de cette fermeture, de source proche du gouvernement.  Celle-ci intervient six mois après la mise en service en juin 2011 de la raffinerie qui a coûté 60 millions de dollars. Il y a un dialogue de sourds entre le gouvernement et les Chinois au point que nos unités industrielles ont commencé à fermer faute du carburant a indiqué à l'AFP un membre du gouvernement sous couvert de l'anonymat.

Nous avons pris toutes les dispositions qui s'imposent y compris juridiques pour décider de la fermeture de la raffinerie. Le directeur général de cette société a été déclaré persona non grata et devrait quitter le Tchad a précisé cette source. Le président Idriss Deby Itno avait inauguré en personne le raffinerie en juin estimant qu'elle était le symbole de l'indépendance énergétique du Tchad, espérant même ravitailler la sous-région. Ce joyau est un cadeau de la Chine à qui vous devez la reconnaissance. Il s'agit là d'une coopération gagnant-gagnant, avait-il ajouté,

La raffinerie de N'Djamena devait produire 20.000 barils par jours. En août, les employés tchadiens de la raffinerie avaient fait plusieurs journées de grève pour obtenir de meilleurs salaires.

De source officielle, en 2011, le pays, qui exploite le pétrole depuis 2003, a produit en moyenne 120.000 barils par jour. Les revenus pétroliers lui ont permis de moderniser son armée, de se doter d'un meilleur réseau routier et de construite de nombreux bâtiment publics. Certains membres de la société civile demandent au régime d'employer davantage cette manne pour l'amélioration des conditions de vie des Tchadiens

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2 janvier 2012 1 02 /01 /janvier /2012 12:45

imagesCAUMI3LV.jpgLe président de la Chambre algérienne du Commerce et d’Industrie, Tahar Kellil, a évoqué jeudi avec l’ambassadeur tchadien à Alger, Ousmane Matar Breme, la possibilité d’organiser des foires et salons au Tchad pour promouvoir le produit algérien. Les discussions des deux parties ont porté sur la coopération économique et commerciale entre l’Algérie et le Tchad et les mécanismes à mettre en place renforcer cette coopération, indique la CACI dans un communiqué.

 

Le président de la CACI a proposé ainsi d’organiser des foires et salons au Tchad pour faire connaître les produits algériens et rapprocher les communautés d’affaires des deux pays. M. Kellil a fait part de la disponibilité de la CACI à contribuer avec la partie tchadienne pour donner une nouvelle dynamique aux échanges commerciaux entre l’Algérie et le Tchad.


Le diplomate tchadien a exprimé de la volonté de son pays à dynamiser les relations économiques algéro-tchadiennes et à explorer les opportunités d’affaires existantes dans les deux pays. (APS)

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24 décembre 2011 6 24 /12 /décembre /2011 09:47

images-copie-4.jpgLa loi de finances de l'Etat tchadien pour l'exercice 2012, adoptée vendredi par l'Assemblée nationale, prévoit une recette de 1.366 milliards F CFA et une dépense totale de 1.486 milliards F CFA, soit un déficit de 120 milliards (environ 238 millions USD).Ce déficit sera financé par "essentiellement par des économies budgétaires à réaliser absolument au titre de l'exécution budgétaire 2011", indique le ministre des Finances et du Budget, Christian Georges Diguimbaye. Entre 2011 et 2012, il y a une baisse des recettes d'environ 266 milliards F CFA (-20,1%), due en grande partie à la diminution prévue des recettes pétrolières.

 

"Le projet de budget 2012 a été élaboré dans un contexte de poursuite des engagements antérieurs, tendant à renforcer les actions en faveur de la réduction de la pauvreté et à améliorer les conditions de vie des populations. Il intègre également les orientations du programme politique du chef de l'Etat, et a été établi dans la perspective de l'atteinte du point d'achèvement de l'initiative des pays pauvres très endettés", explique le ministre tchadien des Finances et du Budget.

 

Pour 2012, les recettes pétrolières du Tchad sont estimées à près de 665 milliards F CFA, soit plus des deux tiers des recettes générales (les recettes hors pétrole prévues à hauteur de 398 milliards F CFA). Sur le prix du pétrole, le gouvernement tchadien table sur des hypothèses prudentes (95 dollars/baril contre 103 dollars en 2011). La masse salariale est estimée à 283 milliards francs contre 109,4 milliards en 2011.

 

Cette hausse s'explique par le recrutement à venir de quelques 4.935 agents à la Fonction publique; par la revalorisation du traitement salarial de certaines catégories de personnel, conformément aux conventions sociales et aux accords à titre exceptionnel (éducation, santé publique, action sociale, affaires étrangères, enseignement supérieur); et par l'augmentation de 60 points des indices salariales accordée aux fonctionnaires dont la récente grève a paralysé l'administration pendant plusieurs semaines.

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19 décembre 2011 1 19 /12 /décembre /2011 17:46

jean-david-bile.jpgL’entreprise spécialisée dans la production, le transport et la distribution de l’énergie électrique vient de signer une convention d’assistance avec la Société nationale d’électricité (Sne) du Tchad. Les documents y afférents ont été paraphés à Douala le 16 décembre 2011, par les principales parties prenantes. Le directeur général Jean David Bilé, côté Aes Sonel, et le directeur général Mahamat Sénoussi Chérif, côté Sne. Ceci, sur le regard vigilant de Bruno Kapandji Kalala, secrétaire permanant du Pool énergétique d’Afrique Centrale (Peac).

 

Cette convention de formation et d’échange d’expériences d’une durée d’un an renouvelable va permettre aux techniciens de la société sœur du Tchad d’améliorer leurs compétences dans deux domaines prioritaires. Il s’agit, entre autres, de l’exploitation et la maintenance des centrales thermiques et des réseaux de distribution et de transport. La première vague de stagiaires est attendue au Cameroun pour le mois de Janvier 2012.

 

La mise en place de ce partenariat rentre en droite ligne des engagements pris par les hauts dirigeants des sociétés africaines d’électricité lors des 44ème assises de l’Updea, l’Union des producteurs, transporteurs et distributeurs de l’énergie électrique d’Afrique centrale, tenue les 28 et 29 novembre dernier à Yaoundé. Il y était notamment question du renforcement de la coopération SudSud dans les domaines du partage d’expérience. Au cours de ces assises, le directeur général d’Aes Sonel avait insisté sur la nécessité de mettre en commun les moyens énergétiques en Afrique, ce qui passe d’abord par la mutualisation des ressources humaines.  

 

Importance des ressources humaines

Pour Jean David Bile, « Le grand défi à relever actuellement est d’avoir des hommes qui pensent convenablement le développement. Les hommes sont la première ressource. […] Il faut développer les ressources humaines de manière proportionnée. Des hommes techniquement capables et arrimés aux exigences de bonne gouvernance sont une nécessité.». Après la Camrail et d’autres entreprises nationales qui envoient leurs techniciens se recycler dans le centre de développement des ressources humaines de Ombe, la Sne Tchad est la première entreprise, non camerounaise, à faire confiance à l’expertise des formateurs d’Aes Sonel, qui sont pour la plus part des ingénieurs chevronnés pétris d’expériences.

 

 En rappel, le 5 juillet dernier, une délégation de la Sne Tchad avait effectué une visite de travail sur certains sites d’Aes Sonel parmi lesquels le poste de transformation de Bekoko, ouvrage névralgique dans l’alimentation en électricité de toute la région de l’Ouest et la centrale thermique à fuel Lourd de Limbé (84 mégawatts), construite en 2004 par Aes Sonel au plus fort de la crise énergétique ayant secoué notre pays.

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19 décembre 2011 1 19 /12 /décembre /2011 17:39
Communiqué de presse - Lundi 19 décembre 2011

couv_rapport_tcahd.jpgLe Groupe de recherches alternatives et de monitoring du projet pétrole/Tchad-Cameroun (Gramp/TC), soutenu par le CCFD-Terre Solidaire, a déposé une plainte contre la Banque mondiale au nom de 25 220 paysans appartenant à 25 villages de la zone pétrolière de Doba au Tchad pour les atteintes aux droits humains et à l'environnement découlant du Projet de l'oléoduc Tchad-Cameroun cofinancé par la Société financière internationale (SFI) du Groupe Banque mondiale.

 

En effet, selon le Gramp/TC, la très large emprise foncière des installations pétrolières ainsi que les impacts de la pollution sur l'agriculture et le bétail, privent une partie de la population des seuls moyens de subsistance dont ils disposent. De surcroît, la présence de forces de sécurité qui assurent la protection des sites comportent des restrictions à la libre circulation dans la zone, entre villages et familles, et une sorte de couvre-feu « implicite » est en vigueur entre 18 heures et 6 heures du matin, etc. Selon les auteurs de la plainte les populations locales subiraient plusieurs autres types d'exactions : arrestations et amendes arbitraires, spoliations des biens, tortures et autres traitements humiliants et dégradants, etc. De plus de nombreux cas d'atteintes à l'environnement ont été recensés.

 

Financé à hauteur de 100 millions de dollars américains par la SFI et réalisé par le Consortium américano-malaisien (Esso, Chevron et Pétronas), ce projet pétrolier n'a pas bénéficié aux populations malgré les engagements pris lors de la signature du contrat entre les entreprises exploitantes et le gouvernement tchadien : ni nouvelles infrastructures éducatives, sanitaires, ni accès des populations à l'eau potable.

 

Cette plainte a été déposée le 20 octobre 2011 et jugée recevable le 29 novembre par le Bureau du Compliance Advisor/Ombudsman - CAO(1)), un mécanisme de résolution des différends mis en place par la Société financière internationale (SFI) et l'Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA) du Groupe Banque mondiale. Les plaignants attendent que la procédure devant le CAO débouche sur la réparation des dommages causés aux populations riveraines et que des solutions durables soient trouvées pour faire face aux impacts sociaux et environnementaux cumulatifs à moyen et long terme.

 

Pour le CCFD-Terre Solidaire, la SFI doit désormais se conformer aux nouveaux standards internationaux, notamment aux principes directeurs des Nations unies sur les droits de l'Homme et les entreprises transnationales. Cela signifie qu'elle doit exiger des entreprises auxquelles elle accorde des prêts, la prise en compte et la prévention des risques en matière de droits humains et environnementaux, en particulier ceux découlant des pratiques d'accaparement des terres, comme établi dans son nouveau « Cadre de durabilité »(2).

 

Voir le site du Groupe de Recherches Alternatives et de Monitoring du projet Pétrole Tchad Cameroun .

 

Contact: Paris : CCFD-Terre Solidaire, Véronique de La Martinière : Tél. 01 44 82 80 64- 06 07 77 05 80

(1) Le CAO a pour mandat de : aider la SFI et la MIGA à instruire de manière juste, objective et constructive les plaintes des personnes affectées par leurs projets (ou les projets auxquels elles participent), et améliorer les effets sociaux et environnementaux des projets de la SFI et de la MIGA (ou des projets auxquels elles participent).
(2) Voir Critère de performance N° 5 du Cadre de durabilité

 

Pour télécharger  le communiqué: http://ccfd-terresolidaire.org/e_upload/pdf/

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16 décembre 2011 5 16 /12 /décembre /2011 13:10

int-24029.jpgLa Compagnie Sucrière du Tchad (CST) a mis 380 de ses agents en chômage technique pour attirer l'attention de l'Etat sur la concurrence déloyale dont elle est victime de la part des individus et qui risque de l'amener à fermer boutique, a déclaré jeudi son président- directeur général, Ibrahim Badji Mollimi. "Ce n'est pas de gaieté de coeur que nous avons mis ces employés à la rue. C'est pour envoyer un message fort à l'Etat sur la concurrence déloyale que nous impose des individus et qui nous empêche de vendre nos produits", a précisé M. Mollimi.

 

Créée en 1964, la compagnie sucrière du Tchad a été privatisée en avril 2000. Elle est aujourd'hui détenue à 82,2% par SOMDIAA, le géant français de l'agroalimentaire; 8,9% par l'Etat tchadien et 8,9 % par la Société sucrière du Cameroun. Avec plus de 3.500 travailleurs, la CST est le deuxième employeur au Tchad, derrière l'Etat. La CST produit en moyenne 35.000 tonnes de sucre par an. Les besoins en consommation du Tchad en sucre oscillent entre 150.000 et 200.000 tonnes par an. Or, la CST n'en produit que 35.000 tonnes par an. Aussi pour combler cet écart, le ministère tchadien des Finances a libéralisé, depuis 2008, l'importation et la commercialisation du sucre.

 

"Le problème qui se pose, c'est ni la libéralisation ni l'importation du sucre. Nous sommes fortement concurrencés par des individus qui vont importer du sucre dans tous les coins du sucre et passer entre les mailles des services des douanes, alors que nous payons plus de 13 milliards de francs CFA à l'Etat sous formes d'impôts et de taxes", a déploré M. Mollimi. Le sucre provenant du Soudan et qui était cantonné aux régions tchadiennes frontalières, est aujourd'hui vendu à un prix défiant toute concurrence plus au sud, notamment à Sarh, le fief de production de la CST.

 

"Depuis trois ans, la direction générale de la CST n'a cessé d'écrire aux autorités nationales pour attirer leur attention sur cette concurrence déloyale", a-t-il ajouté. "D'ici janvier, si le gouvernement ne prend pas une décision ferme allant dans le sens de nos doléances, la CST qui couvre 70% du marché ne sera plus en mesure d'importer du sucre. Et elle sera obligée de procéder à un licenciement pour motif économique", prévient son président-directeur général. Le licenciement frappera également les 3.200 employés sur le complexe agricole de Banda, à Sarh, conclut-il.

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15 décembre 2011 4 15 /12 /décembre /2011 12:06

10Visite20de20lu.jpgA la veille de la huitième conférence ministérielle de l'Organisation mondiale du commerce ( OMC), la Chine et le Groupe Coton 4 (C4) se sont engagés à renforcer leur coopération dans la culture de coton. Le Groupe coton-4 est composé de Principaux producteurs africains de coton, à savoir le Bénin, le Burkina Faso, le Mali et le Tchad. Selon le ministre chinois du Commerce, Chen Deming, des experts chinois visitent le Mali, le Bénin et d'autres pays africains pour étudier les conditions de la culture de coton locales afin d'aider ces pays producteurs de cotons africains à améliorer la culture de coton.

 

La Chine s'est engagée à fournir des semances de bonne race, des engrais et des équipements pour aider les pays C4 à réaliser le développement de la culture de coton, a-t-il dit, ajoutant que la Chine pourra transférer une partie de confection et de l' industrie textile en Afrique,

 

Selon le ministre du Commerce et de l'Industrie du Tchad, Mahamat Allaou Taher, le coton est important pour l'économie des pays C4 et fait vivre des millions de personnes. Toutefois, les subventions au niveau international pénalisent le coton de l' Afrique. Il a indiqué que le soutien de la Chine devrait promouvoir la production de coton au sein du C4 et qu'il sera favorable à des négociations entre le C4 et d'autres pays producteurs de coton dans le cadre de l'OMC.

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14 décembre 2011 3 14 /12 /décembre /2011 18:45

Hakim%20OuzzaniLe directeur général adjoint de la Société Générale Algérie (SGA), Hakim Ouzzani est promu au poste de directeur général de la Société Générale du Tchad (SGT) en remplacement de Chemi Kogrimi. M. Ouzzani, 42 ans, a intégré la SGA en 2002 où il a occupé des postes de direction opérationnel dont celui de directeur commercial et de directeur général adjoint. La SGT occupe la troisième place du marché bancaire en 2010 en terme de total de bilan avec 181,7 millions $, un produit net bancaire (PNB) de 18,3 millions $ et une dizaine d’agence

 

En fin 2010, l’industrie bancaire au Tchad comprenait 8 banques qui réalisaient une marge d’intermédiation (différence entre le rendement moyen des emplois et le coût moyen des ressources issus des opérations avec la clientèle stricto sensu) moyenne de 8,60%.

 

Selon la commission bancaire de l’Afrique Centrale (COBAC), « les crédits ont été accordés à la clientèle de grandes entreprises à des taux effectifs globaux (TEG) moyen de 10,80% en 2009 et 9,80% en 2010. Par contre, les TEG moyens sur les crédits aux Particuliers et aux PME s’élèvent respectivement à 14,90% et 14% en 2009 contre 16,7% et 12,7% en 2010. ». La SGT s’est aussi distingué entre 2009 et 2010 comme la seule banque de financement de long terme avec des prêts au taux de 8,70 %.

 

Banques commerciales opérants à Tchad (fin 2010)

Ecobank Tchad (total bilan : 311 millions $, PNB : 27,2 millions $)

Banque Commerciale du Chari (total bilan : 183 millions $, PNB : 15,7 millions $)

Société Générale du Tchad

Orabank Tchad ex Financial Bank Tchad (total bilan : 117 millions $, PNB : 12,7 millions $)

Banque Sahélo-Saharienne pour l'Investissement et le Commerce au Tchad (BSIC Tchad)

Commercial Bank Tchad (CBT)

Banque Agricole et Commerciale (BAC)

United Bank for Africa Tchad (UBA Tchad)

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