Une délégation chinoise conduite par le vice-président de la China National Petrolum Corporation (CNPC) a négocié jeudi, 2 février 2012, avec les autorités tchadiennes, la réouverture de la raffinerie. C’était lors d’une réunion regroupant à la Primature les membres de la délégation chinoise et ceux du comité interministériel.
« Nos amis chinois nous ont demandé de lever la mesure de la fermeture de la raffinerie. Mais nous leur avons exigé de garantie qui doit tenir compte de trois éléments importants : toute réouverture doit tenir compte de l’objectif social assigné à la construction de cette raffinerie, l’instauration d’un climat de confiance et surtout de transparence dans nos relations avec la Chine, enfin la possibilité d’aplanir tous les sujets de discussions avec la CNPC », a déclaré à la presse le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Abdoulaye sabre Fadoul, président du comité interministériel.
Il faut rappeler que, suite à la fermeture le 19 janvier 2012, de la raffinerie de Djarmaya pour cause de pénuries répétitives et de l’instabilité des prix des produits pétroliers sur le marché local, le gouvernement a mis sur pied un comité interministériel pour la gestion de cette crise.
Le gouvernement tchadien a également demandé à la société pétrolière chinoise (CNPC) de définir une formule de fixation des prix plafonnés du brut à la raffinerie, d’accepter la mis en place sans condition des mécanismes de contrôle et d’inspection à tous les niveaux ainsi que la compétence de l’Etat en matière de régulation des prix, d’assurer l’équité et l’équilibre s’agissant d’emplois, de la répartition des postes et des droits de salariés sans distinction au sein de la société. Les négociations n’ont pas abouti à une solution. Il est prévu la reprise des discussions dans les jours à venir pour parvenir à une conclusion définitive.