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Tchad, Berceau De L'humanité

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19 décembre 2011 1 19 /12 /décembre /2011 13:40

DSC05683.jpgLe parti de l’opposition démocratique Union Nationale pour la Démocratie et le Renouveau (UNDR) tient du 17 au 18 décembre 2011 à la bibliothèque nationale son conseil national statutaire. Plusieurs délégués dudit parti venus des provinces et de N’Djamena prennent part à ces assises en présence du président national Saleh Kebzabo. Le président du comité d’organisation Adam Mamadou Djibert a rappelé aux participants que ces assises vont leur permettre de présenter les rapports financiers et de préparer les élections communales de janvier 2012. C’est aussi, souligne–t-il, une occasion de conduire le parti vers les victoires éclatantes à venir.

Le président national Saleh Kebzabo a déclaré que le conseil national est un moment privilégié de la vie du parti. Car il se tient une fois par an pour mesurer le chemin parcouru et décider des réajustements éventuels et des orientations à donner à la direction centrale du parti. Saleh Kebzabo s’est félicité que son parti a obtenu dix députés à l’Assemblée Nationale. « L’UNDR se place en tête du peloton des partis politiques de l’opposition ». Il a en outre rappelé à ses militants que la place de l’UNDR en tête de l’opposition ne doit pas seulement leur procurer de la fierté, mais c’est une responsabilité lourde à porter et « nous devons l’assumer en toute conscience », conseille le Chef de l’opposition démocratique.

Saleh Kebzabo a indiqué qu’au sein de la majorité, le leadership du parti est combattu. « Jamais l’UNDR n’a été combattue comme cette année. De tentatives de déstabilisation en attaque frontale, il ne passe pas un jour que le pouvoir et ses tenants cherchent à nous nuire en y mettant tous les moyens illégaux, l’intimidation, la corruption pour nous éliminer de la scène politique », a précisé le leader du parti de la calebasse. Devant cette situation, il a relevé que son parti a une mission de défendre le peuple tchadien. « Nous poursuivrons ce combat avec détermination en toute responsabilité », a-t-il déclaré. Il a annoncé qu’après les communales à venir, ce sont les présidentielles de 2016 qui se préparent. « La cible principale est connue : l’UNDR et son chef constituent le principal obstacle qu’il faut éliminer. "Les gens veulent nous faire taire, nous éliminer de cette course dès maintenant », reconnaît Saleh Kebzabo.

S’agissant des communales à venir, le Chef de l’opposition demande à ses militants de se resserrer les rangs. « Nous avions tiré les leçons des piètres résultats obtenus aux dernières législatives », lance-t-il. Ainsi, il a également souligné qu’après cette élection, il est du devoir de sa formation politique de couvrir l’ensemble du territoire national. « Nous devons nous remettre au travail et poursuivre l’implantation du parti là où il est absent. Notre objectif sera de doubler notre couverture nationale pour que le parti soit à la hauteur de ses ambitions et plus proche des populations », a précisé Saleh Kebzabo. Aussi, souligne-t-il, l’UNDR ne doit se contenter des critiques stériles et d’anathèmes. « Nous devons prouver que nous sommes une force alternative capable de gouverner à tout moment. Nous allons attirer les jeunes dans nos rangs, les responsabiliser et les préparer à prendre la relève », a conclu le chef de l’opposition démocratique.

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19 décembre 2011 1 19 /12 /décembre /2011 13:22

19 12-KIl devrait perpétuer sur une troisième génération la dynastie qui règne sur la Corée du Nord depuis que son grand-père, Kim Il-sung, le "président éternel", a créé la République populaire démocratique de Corée en 1948. Son nom figure en tout cas en tête de la liste des personnalités composant la commission d'organisation des funérailles de son père, fixées au 28 décembre, ce qui semble signifier qu'il la présidera. Mais l'incertitude plane sur son emprise réelle parmi l'élite, notamment militaire, du pays qui maîtrise la puissance nucléaire. La Corée du Nord a procédé à deux essais de bombe atomique, en 2006 et 2009.

 

 

"Kim Jong-un n'est qu'un pâle reflet de son père et de son grand-père. Il n'a pas disposé de plusieurs dizaines d'années pour préparer et sécuriser une base de pouvoir comparable à celle dont son père a bénéficiée avant de prendre le contrôle à la suite de son propre père", note Bruce Klingner, spécialiste de l'Asie à la Fondation Heritage de Washington.

 

 

La soeur de Kim Jong-il, Kim Kyong Hui, et son mari, Jang Song-thaek, ont aussi été promus en 2010, ce qui pourrait être le signe de la constitution d'un triumvirat familial permettant à cette dynastie de poursuivre un règne entamé dès la création du pays au sortir de la Seconde Guerre mondiale. Avec Jang dans le rôle d'un régent.

 

Les experts de la Corée du Nord considèrent que Kim Jong-un a l'intelligence et la fermeté nécessaires à la conduite du régime, même si son âge et le faible délai qui lui a été laissé pour se préparer à la succession de son père constituent des handicaps. "Il pourrait ressentir la nécessité de précipiter une crise pour prouver ce dont il est capable aux yeux des autres hauts dirigeants ou pour détourner l'attention des échecs du régime", ajoute Bruce Klingner.

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19 décembre 2011 1 19 /12 /décembre /2011 13:03

photo_1324291904212-1-0_medium.jpgIbrahim Gambari, chef de la mission internationale sur le Darfour, a appelé les derniers rebelles à rejoindre le processus de paix, avertissant lors d'un entretien à l'AFP qu'il leur restait peu de temps, alors que certains s'allient contre le régime de Khartoum. "Cela semble désormais compliqué. Si on veut rejoindre le processus de paix et qu'au même moment on est en train de s'allier pour poursuivre le conflit, ça ne nous aide pas beaucoup", a déclaré Ibrahim Gambari. "Nous sommes toujours prêts à recevoir les mouvements qui veulent rejoindre le processus de paix. La porte n'est pas complètement close, mais elle est en train de se refermer", a-t-il poursuivi.

 

Il a ajouté que le gouvernement soudanais tentait de mettre en place l'accord de Doha pour la paix au Darfour qu'il a signé en juillet au Qatar avec une coalition de petites factions darfouries rebelles, le Mouvement de libération pour la justice (LJM).

M. Gambari, à la tête de la mission ONU-Union Africaine au Darfour (Minuad), s'exprimait en marge de la première rencontre de la Commission conjointe, institution en charge de la surveillance du cessez-le-feu et de la résolutions des conflits conformément à l'accord de Doha. Ce pacte est né de négociations menées sous l'égide de l'Union africaine, des Nations unies et de la Ligue arabe pour résoudre le conflit au Darfour qui a fait, selon l'ONU, au moins 300.000 morts --10.000 selon le gouvernement soudanais-- dans des combats entre rebelles non-arabes et le régime de Khartoum, dominé par les Arabes depuis 2003.

 

Les principaux groupes armés au Darfour, le Mouvement pour la justice et l'égalité (JEM) et les factions de Armée de libération du Soudan (SLA) dirigées par Minni Minnawi et Abdelwahid Nour n'ont pas signé l'accord de Doha. En novembre, ils ont ratifié avec la branche nordiste du SPLM, l'ex-rébellion désormais au pouvoir au Soudan du Sud, un document portant sur la création du nouveau Front révolutionnaire soudanais dédié au "soulèvement populaire et à la rébellion armée" contre le Parti national du congrès (NCP) au pouvoir à Khartoum.

 

Les Etats de la région, le Soudan du Sud, l'Ouganda et le Tchad, ont un rôle "crucial" à jouer, en poussant les groupes rebelles à rejoindre le processus de paix, a estimé M. Gambari.L'ONU a fait état de 1,9 million de déplacés vivant toujours dans des camps au Darfour, dont 80.000 qui ont fui cette année les combats.Selon la Minuad, plus de 30 soldats des forces de maintien de la paix ont été tués depuis 2007 au Darfour, dont six au cours de quatre attaques menées depuis juillet. M. Gambari a qualifié ces attaques de "crimes de guerre", appelant le gouvernement à faire "beaucoup plus" pour lutter contre l'impunité de leurs auteurs.

 

Dimanche, Bahar Idriss Abou Garda, que le parquet de la Cour pénale internationale (CPI) souhaite inculper pour crimes de guerre au Darfour, a été nommé ministre de la Santé, a rapporté l'agence officielle Suna. Il est soupçonné d'avoir fait exécuter 12 soldats de l'Union africaine chargés de maintenir la paix, alors qu'il dirigeait un groupe rebelle en 2007. La CPI basée à la Haye a estimé en février 2010 les charges insuffisantes pour instruire un dossier. Six personnes, dont le président Omar el-Béchir, sont actuellement poursuivies dans le cadre de l'enquête de la CPI sur le génocide au Darfour.

 

Au total, le nombre de personnes tuées lors des combats a baissé cette année à 300, contre près de 1.300 en 2010, a-t-il ajouté, évoquant également plusieurs victimes des affrontements tribaux. Le flot des réfugiés et déplacés revenant chez eux est "petit mais régulier", a-t-il par ailleurs précisé. Il a enfin accusé des "éléments criminels" d'avoir enlevé l'humanitaire italien Francesco Azzara, arrivé à Rome samedi après plus de quatre mois de détention. Cinq ou six ressortissants turcs sont encore aux mains de ravisseurs, a affirmé M. Gambari.

 

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19 décembre 2011 1 19 /12 /décembre /2011 12:57

19_12-K.jpgLe fils du président de la Corée du Nord a été désigné lundi comme le "grand successeur". Une succession attendue, mais qui suscite l'interrogation. La Corée du Nord a très officiellement désigné lundi Kim Jong-Un, plus jeune fils du dirigeant Kim Jong-Il, comme le "grand successeur" de son père, quelques minutes après l'annonce de sa mort. "A l'avant-garde de la révolution coréenne se trouve à présent Kim Jong-Un, grand successeur de la cause révolutionnaire du Djoutché (idéologie autarcique du régime nord-coréen, NLDR) et chef remarquable de notre parti, de notre armée et de notre peuple", a rapporté l'agence officielle nord-coréenne KCNA. A 28 ans, Kim Jong-Un est donc l’héritier officiel de l'unique dynastie communiste au monde, dotée de l'arme nucléaire.

 

Une succession bien préparée

Comme pour son père, l'appareil de propagande s’était chargé de préparer son avènement. Nommé très jeune, général "quatre étoiles", Kim Jong avait pris de hautes fonctions au sein du Parti des travailleurs de Corée, avant d’être propulsé en 2010 à des postes de responsabilités en vue de la probable succession de son père. Ce n’est toutefois qu’en septembre 2010 que pour la première fois, Pyongyang avait publié des clichés récents du jeune homme, pris aux côtés de son père en compagnie d'autres dignitaires. Une image a été publiée sur le site de Paris Match.

 

Car en réalité, les rapports officiels étaient déjà transmis depuis l'été 2009, de père en fils. "Résultat, depuis l'été 2010, Kim Jong-Un a une influence sur les affaires d'Etat comparable à celle de son père, à l'exception de la politique étrangère", a fait observer Cheong Seong-Chang, spécialiste de la Corée du Nord. Selon certaines sources, Kim Jong-Il avait également obtenu le soutien de Pékin sur la désignation de son fils, ainsi que des garanties sur la survie du régime pendant une éventuelle phase de succession. Si bien qu’en septembre dernier, Kim Jong-Un avait fait une rare apparition publique aux côtés de son père à l'occasion d'un défilé militaire marquant le 63e anniversaire du régime communiste.

 

Un héritier énigmatique

Formé dans des institutions suisses, ce grand amateur de basket-ball n’a jamais rien laissé transparaître de sa personnalité, ni de ses intentions. Kenji Fujimoto, chef cuisinier japonais longtemps au service de Kim Jong-Il a décrit son fils comme "fait du même bois que son père, son portrait craché, en ce qui concerne le visage, la corpulence et la personnalité". Et d’après le politologue Cheong Seong-Chang, "Jong-Un est connu comme ayant le potentiel pour devenir un leader fort, intransigeant. Il a la personnalité pour assumer des responsabilités".

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16 décembre 2011 5 16 /12 /décembre /2011 13:18

babalade-deby-b.pngLe général Baba Laddé est un rebelle tchadien qui sévit en Centrafrique. Il est à la tête du FPR, Front populaire pour le redressement, et écume le centre et le nord-ouest de la Centrafrique. La dernière attaque la semaine dernière, entre Damarra et Sibuth, à 75 km seulement de Bangui, a fait trois morts et plusieurs blessés. Le phénomène a pris ces derniers mois une ampleur considérable.

 

Depuis des décennies, la Centrafrique est une terre de transhumance pour les immenses troupeaux qui viennent du Tchad. Le rebelle tchadien Abdel Kader Baba Laddé en a fait l'un de ses fonds de commerce. A la tête d'un groupe armé, le FPR, il rançonne les éleveurs. Il se dit le protecteur de peuls, les Bororos mais ceux qui ne cotisent pas peuvent y perdre leur troupeau. Cette manne lui permet aujourd'hui de recruter d’anciens coupeurs de routes centrafricains, jeunes désoeuvrés, mais aussi des mercenaires nigérians, camerounais ou tchadiens et de s'équiper en véhicules et en armes, y compris des armes lourdes.

 

Une source bien informée estime que son mouvement pourrait compter aujourd'hui un millier d'hommes répartis en différents groupes du centre au nord-ouest du pays .Le groupe a pris une telle ampleur qu'il inquiète les Nations unies et l’Union africaine. La classe politique s'interroge : pourquoi les forces armées centrafricaines ne le boutent pas hors de Centrafrique ? Y a-t-il des intérêts, des complicités avec le pouvoir de Bangui, quel est le rôle du président tchadien Idriss Déby ? En attendant, dans son fief, près de Kaga Bandoro au nord de la capitale centrafricaine Bangui, Baba Laddé reçoit, pose ses conditions pour son éventuel retour au Tchad. Il n'est jamais inquiété.

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16 décembre 2011 5 16 /12 /décembre /2011 12:55

Kadhafi-Mort_pics_180.jpgLe procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Luis Moreno Ocampo, s'interroge sur les conditions de la mort de l'ancien dirigeant libyen, Mouammar Kadhafi. Selon lui, il existe "de sérieuses suspicions sur le fait que c'était un crime de guerre". Des déclarations qui interviennent alors que la fille de l'ex-Guide, Aïcha Kadhafi, réfugiée en Algérie, demande à la CPI de mener une enquête sur les circonstances de cette mort.

 

La justice internationale s'intéresse aux conditions de la mort de Mouammar Kadhafi, le 20 octobre dernier à Syrte. "La mort de Mouammar Kadhafi est une des questions qui doit être éclaircie, savoir ce qui s'est passé, parce qu'il existe de sérieuses suspicions sur le fait que c'était un crime de guerre", a ainsi déclaré jeudi le procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Luis Moreno Ocampo. Et de préciser que les nouvelles autorités libyennes élaboraient "un plan destiné à mettre au point une stratégie globale pour enquêter sur tous les crimes" commis durant la guerre.

 

En début de semaine, la fille de Kadhafi, Aïcha, réfugiée en Algérie depuis le mois d'août, a, elle, demandé à la CPI de mener une enquête sur les circonstances de sa mort. Dans une lettre envoyée au procureur, son avocat affirmait que l'ancien dirigeant libyen et son fils Mouatassim "ont été assassinés de la manière la plus horrible, leurs corps jetés ensuite en pâture et profanés". "Les images de ces scènes de sauvagerie ont été diffusées à travers le monde, causant à ma cliente une profonde souffrance morale", ajoutait l'avocat.

 

Poutine accuse les Etats-Unis

 

Les conditions de la mort de l'ex-Guide libyen restent floues. Les images de son arrestation - vivant - filmées à l'aide de téléphones portables, avaient rapidement fait le tour du monde et suscité de nombreuses interrogations. Selon la version officielle donnée par les nouvelles autorités, Mouammar Kadhafi avait trouvé la mort lors d'un échange de tirs. Mais de nombreuses sources évoquaient une exécution sommaire.

 

Dans ces conditions, et peu après sa mort, le Conseil national de transition (CNT) s'était dit déterminé à poursuivre en justice les meurtriers de Kadhafi. "Concernant Kadhafi, nous n'attendons pas qu'on nous le dise. Nous avons déjà ouvert une enquête. Il y a eu certaines violations de la part de ceux qui sont malheureusement décrits comme étant des révolutionnaires. Je suis sûr que c'était un acte individuel et non pas un acte des révolutionnaires ou de l'armée nationale", avait ainsi déclaré son vice-président, Abdel Hafiz Ghoga.

 

De son côté, le Premier ministre russe, Vladimir Poutine, a lui accusé jeudi les forces spéciales américaines d'être impliquées dans la mort de Kadhafi. "Des drones, notamment américains, ont attaqué la colonne (de voitures de Kadhafi, Ndlr). Puis avec leurs radios, via des forces spéciales qui n'avaient rien à faire là-bas, ils ont fait venir la soi-disant opposition et des combattants qui l'ont éliminé sans jugement et sans enquête", a-t-il affirmé. Des accusations qualifiées de "ridicules" par le Pentagone.

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16 décembre 2011 5 16 /12 /décembre /2011 12:51

Alassane-Ou.jpgSans surprise, en publiant jeudi les résultats officiels des élections législatives ivoiriennes, la commission électorale a confirmé la victoire du camp du président Alassane Ouattara. Le Rassemblement des républicains (RDR) obtient 127 des 254 sièges qui étaient concernés par le scrutin de dimanche. Le Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI) de l'ancien président Henri Konan Bédié obtient 77 voix. Mais le RDR ne devrait même pas avoir besoin de son allié pour réunir la majorité absolue. Plusieurs des 35 candidats indépendants élus députés devraient en effet rejoindre le RDR. D'après une source gouvernementale citée par l'AFP, le RDR devrait avoir au final "129 ou 130 sièges".

 

Ce scrutin, le premier après la victoire de Alassane Ouattara à la présidentielle, a été marqué par le boycott des partisans de Laurent Gbagbo, le président déchu, actuellement emprisonné à La Haye dans l'attente de son procès pour crimes contre l'Humanité. Pourtant, le président de la commission électorale, Youssouf Bakayoko, a souligné que la participation, à 36,56%, était "en hausse par rapport" aux législatives de 2000, les dernières à s'être tenues dans le pays. Reste que les électeurs s'étaient déplacés à plus de 80% pour l'élection présidentielle de novembre 2010.

 

Ouattara doit former son gouvernement

C'est après ce scrutin âprement disputé que le pays s'était retrouvé paralysé par une guerre civile, opposant les partisans de Laurent Gbagbo à ceux de Alassane Ouattara. De décembre 2010 à avril 2011, les violences opposant les deux camps ont fait environ 3.000 morts. Soutenu par la communauté internationale, Alassane Ouattara a fini par l'emporté sur Laurent Gbagbo, qui a été arrêté. L'ancien président a été transféré à la Cour pénale internationale (CPI) le 29 novembre.

 

Les élections législatives doivent permettre au pays de tourner la page des tensions. Mais Alassane Ouattara devra faire face à plusieurs défis politiques, à commencer par la formation de son gouvernement. Le Premier ministre provisoire, Guillaume Soro, chef des ex-rebelles des Forces nouvelles, pourrait rester en place, selon une source diplomatique. Problème : le poste avait été promis aux alliés du PDCI après la présidentielle.

 

Autre écueil, la CPI doit enquêter sur les crimes commis par les deux camps. Et certaines figures du nouveau pouvoir ivoirien pourraient être inquiétées. Guillaume Soro avait ainsi confié sur RFI jeudi "vouloir que la justice se fasse". "Toute personne inculpée, de quelque bord que ce soit, nous prenons l'engagement de procéder à son transfèrement", avait-il affirmé. A son intervieweur qui lui demandait si cet "engagement" le concernait aussi à titre personnel, Guillaume Soro avait répondu : "Si c'est votre souhait, il n'y a pas de problème. Je ne suis pas juge, vous ne l'êtes pas non plus, laissons la justice s'établir."

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14 décembre 2011 3 14 /12 /décembre /2011 09:48

sahel-aqmi-g.jpgPlusieurs pays du Sahel (Algérie, Libye, Mali, Niger, Mauritanie, Tchad…) et le Nigeria sont confrontés depuis quelques mois à une recrudescence des activités du grand banditisme et d’Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) qui se sont traduits par des attentats et des enlèvements de douze Européens dont six Français (Serge Lazarevic, Philippe Verdon, Daniel Larribe, Marc Feret, Pierre Legrand, Thierry Dole). Malgré les conséquences du changement de régime en Libye et une réévaluation à la hausse du « risque sécuritaire », aucune des grandes entreprises françaises du CAC 40  (GDF Suez, Areva, Bolloré, Total, BNP Paribas, Air France, Vinci, CFAO….) employant prés de 45000 expatriés ne veulent se dégager de cette zone qui constitue un relais de croissance et où ils réalisent de bonnes marges bénéficiaires.

 

Les pays de la bande sahélo saharienne qui payent un lourd tribut (insécurité alimentaire, récession économique de régions touristiques, souveraineté territoriale bafoué, intervention de troupes étrangères….) tentent de mettre en place une stratégie coordonnée incluant sécurité et  développement. D’après nos sources, l’une des préoccupations actuelles des gouvernements africains pour à la fois sécuriser les 45000 français et leur propre population semble être de mettre fin aux « démarches parallèles » des pays occidentaux pour négocier avec les preneurs d’otages.

 

Le ministre mauritanien de la Défense, Ahmedou Ould Idey, confirme nos informations en déclarant, dimanche 11 décembre lors de la réunion du groupe «5+5»  « Je demande à tous de travailler pour le tarissement des sources du terrorisme et d'acculer les preneurs d'otages dans leurs derniers retranchements en s'abstenant de payer des rançons ». La position de la France, selon Gérard Longuet, ministre de la Défense, est de libérer les otages. « Nous gardons, par tous moyens appropriés, le maximum de canaux d'informations et, le cas échéant, de négociations. Cela n'interdit pas de porter un jugement définitif sur les gens qui prennent des otages, mais le principe de réalité s'impose, nous souhaitons d'abord les récupérer » a-t-il déclaré. AQMI réclame toujours 90 millions d'euros en échange des quatre employés d'Areva et de Vinci enlevés à Arlit.

 

Pays

Nombre actuel

d’expatriés

Employeurs

et secteur d’activité

Recommandation sécuritaire du Ministère des Affaires Etrangères français

Libye

735

Employeurs: Bolloré, Total, BNP Paribas et GDF Suez

Secteurs: énergie, banque et services

En raison des affrontements armés et de l’instabilité dans le pays, il est instamment recommandé d’éviter tout voyage à destination de la Libye. Les zones frontalières avec l’Algérie, la Tunisie (dans sa partie sud), le Niger, le Tchad et le Soudan présentent un fort risque d’insécurité lié à la présence de bandes armées, voire de terroristes. Ces zones sont à éviter absolument.

Il est recommandé aux plaisanciers d’éviter les eaux territoriales libyennes et de faire preuve de la plus grande prudence et de la plus grande vigilance.

Nigeria

1 660

Employeurs: Total, Technip, Air France, Vinci, Bolloré, Accor

Secteurs: énergie, transports, services

L’attentat commis le 26 août dernier contre les bureaux des Nations Unies à Abuja montre que le risque terroriste doit être désormais pleinement intégré aux mesures et comportements de sécurité au Nigeria dans son ensemble.

Une vigilance renforcée est donc recommandée aux Français :

Dans les déplacements, il convient d’éviter l’usage des transports en commun, de varier ses itinéraires autant que possible quel que soit le mode de déplacement, de surveiller ou faire surveiller son véhicule et d’être attentif aux mouvements alentour ;

Les lieux publics fréquentés doivent être évités et il convient de tenir compte de certaines dates dont la portée symbolique doit inviter à la prudence. A cet égard, les dates des grandes fêtes religieuses, chrétiennes ou musulmanes et les manifestations qui les accompagnent doivent être évitées. Le 4 novembre, à la veille de la fête de l’Aïd el Kebir, plusieurs attaques terroristes ont été perpétrées dans les États de Yobe et Borno, provoquant de nombreuses victimes.

Niger

1 723

Employeurs: Areva, Sogea-Satom (Vinci), Bolloré, Air France

Secteurs: Uranium, BTP, services, télécoms, transports

Le risque terroriste représenté par Al Qaida au Maghreb Islamique (AQMI) est aggravé par plusieurs facteurs dont la présence de la secte Boko Haram au nord du Nigeria à la frontière du Niger.

La création d’AQMI a sensiblement renforcé la menace terroriste dans la région sahélo-saharienne. Outre les attaques contre les forces armées (Mali, Mauritanie essentiellement) et les attentats-suicide, le mode d’action privilégié de ce groupe se caractérise depuis la fin de l’année 2008 par des enlèvements et assassinats d’Occidentaux.

Algérie

30 993

Employeurs : Vinci, Bolloré, Total, Air France, Aigle Azur, Accor

Secteurs: énergie, BTP, services et transports

En raison des menaces au Sahel, il est recommandé d’éviter tout déplacement dans le grand Sud Algérien et notamment dans les régions de Djanet et de Tamanrasset.

En raison de la situation en Libye, des contrôles renforcés ont été mis en place dans l’Est algérien, auxquels il convient naturellement de se soumettre.

Mali

5 545

Employeurs: Sogea-Satom (Vinci), Bolloré, Air France, Aigle Azur, Bramali (Castel), CFAO, Total, Air liquide, Fondation Mérieux, Bicim (BNP Paribas), Allianz AGF, Gras Savoye

Secteurs: BTP, chimie, pharmacie, commerce, distribution, banque, transport, logistique

Les enlèvements de deux Français à Hombori (Gourma) le 24 novembre et de trois ressortissants européens à Tombouctou (un quatrième ayant été assassiné lors de l’enlèvement) le 25 novembre, ainsi que la présence avérée d’AQMI en forêt de Wagadou, montrent que le contexte sécuritaire est particulièrement dégradé dans la zone sahélo-saharienne.

La zone située au nord d’une ligne Nioro du Sahel-Mourdhia-Niono-Douentza-Koro est donc formellement déconseillée. Tous les Français qui s’y trouveraient sont invités à la quitter immédiatement et à prendre l’attache du Consulat général de Bamako (223) 44 97 58 28.

Le reste du pays est déconseillé, sauf raisons impératives. Il est à ce titre fortement recommandé aux Français de passage, pour quelque raison impérative que ce soit, y compris professionnelle, de se faire connaître du Consulat général, ou de s’inscrire sur le site Ariane du ministère des Affaires étrangères et européennes et de respecter les règles édictées pour les déplacements.

Mauritanie

2 191

Employeurs: Total, Bolloré, Air France, Accor, Vivendi, Alcatel, groupe Vicat, Ciments Français, CFAO, Delmas, Société générale, BNP Paribas, Gras Savoye, GDF Suez, Schlumberger, Areva.

Secteurs: énergie, pharmacie, médias, services, banque, assurance, télécoms, transports

L’enlèvement le 16 septembre 2010 de cinq de nos compatriotes à Arlit (Niger), l’attentat contre l’ambassade de France à Bamako (Mali) le 5 janvier 2011 et la mort le 8 janvier 2011 de deux de nos compatriotes, enlevés à Niamey (Niger) le 7 janvier, témoignent du niveau particulièrement élevé de la menace terroriste au Sahel.

L’accès au Mali par la route depuis la Mauritanie doit se faire par le territoire sénégalais. Il est fortement déconseillé d’emprunter les pistes et routes qui relient Ayoun El Atrous à Nioro, de même qu’il est recommandé de ne pas emprunter l’axe Kankossa-Kayes.

Les autorités françaises rappellent qu’elles déconseillent formellement tout déplacement dans les zones signalées en rouge. Ces zones sont situées à l’est de la ligne reliant Choum - Chinguetti - Tidjikdja - Ayoun el-Atrouss - Bou Steile

Tchad

1 460

Employeurs: Vinci, Bolloré, Air France, Accor

Secteurs: BPT, services, transports, télécoms

De manière générale, la prudence s’impose lors de tout déplacement, même de jour, dans la capitale et sur l’ensemble du territoire tchadien. Le moindre incident de circulation, y compris en cas de responsabilité de la partie adverse, peut rapidement provoquer une attitude agressive de la population (à but essentiellement financier). L’emploi d’un chauffeur tchadien est donc vivement recommandé. A cause des risques importants liés à la circulation routière et en raison d’agressions très fréquentes (et souvent violentes) les visant, l’utilisation des deux roues (vélos, mais surtout motos ou mobylettes) est formellement déconseillée, que ce soit comme conducteur ou comme passager.

En raison de l’insécurité récurrente sur les zones frontalières du pays, l’accès par voie aérienne est à privilégier. S’il doit absolument s’effectuer par voie terrestre, l’entrée sur le territoire tchadien devra, de préférence, se faire par le Cameroun. Les déplacements sont formellement déconseillés dans les zones frontalières du Tchad avec le Soudan (préfectures de Biltine et d’Ouaddai). Dans le Sud et les zones frontalières avec la République centrafricaine, sévissent régulièrement des bandes de coupeurs de route. Il est recommandé de ne pas y circuler de nuit, de ne pas transporter de trop importantes sommes d’argent avec soi et de privilégier les déplacements en convoi.

Présence économique française dans les pays du Sahel (Sources: MAE, ministère des Finances, et direction générale du Trésor, Challenges).

 

Source: http://www.agenceecofin.com/

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13 décembre 2011 2 13 /12 /décembre /2011 12:07

images-supposees-d-un-drone-americain-diffusee-p.jpgL'Iran a exclu mardi toute restitution du drone espion américain ultra-secret qu'il a capturé début décembre au dessus de son territoire, en affirmant qu'il était désormais "propriété de la République islamique". "Leur drone a violé l'espace aérien iranien et maintenant au lieu de présenter des excuses, de manière effrontée, les Américains nous demandent de  restituer l'avion", affirme le gouvernement.  Un peu auparavant, Barack Obama avait indiqué avoir envoyé une demande officielle pour récupérer l'engin.

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8 décembre 2011 4 08 /12 /décembre /2011 14:01

photo_1323343566074-1-1.jpgLe parti au pouvoir au Soudan a approuvé une nouvelle coalition gouvernementale avec la participation notable de la formation historique de l'opposition, le Parti démocratique unioniste (PDU), tout en gardant les principaux portefeuilles. Le principal conseiller présidentiel Nafie Ali Nafie a déclaré mercredi soir aux journalistes que les ministres de la Défense, de l'Intérieur, des Affaires étrangères et des Finances, tous fidèles au parti du Congrès national (NCP) du président Omar el-Béchir, resteraient à leurs postes. Selon M. Nafie, outre le parti au pouvoir, 14 autres formations participent au gouvernement, le PDU ayant obtenu six portefeuilles.

 

Le PDU et l'autre principal parti de l'opposition nordiste Oumma étaient depuis des mois en pourparlers avec le NCP en vue de participer à un gouvernement élargi après la sécession du Sud en juillet. L'Oumma en fait également partie, de même que le Mouvement de la libération et la Justice, une coalition de petits groupes rebelles du Darfour qui avaient signé un accord de paix avec Khartoum, et le Congrès Beja, les ex-rebelles de la région Est longtemps marginalisée. Dans la nouvelle formation, figure toujours par ailleurs le ministre de la Défense Abdelrahim Mohamed Hussein, contre lequel le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) a lancé un mandat d'arrêt pour des crimes contre la population civile du Darfour, une région de l'ouest soudanais. Awad Ahmad al-Jaz, un membre du NCP, retourne au poste de ministre du Pétrole alors que Abdallah Ali Massar a remplacé à l'Information le ministre controversé Kamal Obeid.

 

Fin novembre, deux fils des chefs historiques du PDU et de l'Oumma, dirigés respectivement par Mohammed Osmane al-Mirghani et l'ancien Premier ministre Sadek al-Mahdi, ont été nommés assistants du président Béchir. Le pouvoir de Khartoum tente de sauvegarder sa légitimité et se donner un nouvel élan face à la sécession du Sud qui lui a fait perdre environ 36% de ses revenus pétroliers, à une rébellion armée dans plusieurs régions et aux difficultés économiques grandissantes.

 

Voici la liste des membres du nouveau gouvernement:

- Ministre des Affaires présidentielles: Bakri Hassan Saleh

- Ministre des Affaires du gouvernement: Ahmed Saad Omar (nouveau)

- Ministre de la Défense: Abdelrahim Mohammed Hussein

- Ministre de l'Intérieur: Ibrahim Mahmoud Ahmed

- Ministre des Affaires étrangères: Ali Ahmed Karti

- Ministre de la Justice: Mohammed Bachara Doussa

- Ministre de l'Economie et des Finances: Ali Mahmoud al-Rassoul

- Ministre du Développement des ressources humaines: Abdin Mohammed Charif (nouveau)

- Ministre de l'Agriculture: Abdel Halim Ismaïl al-Moutaafi

- Ministre de l'Industrie: Abdelwahab Mohammed Osmane (nouveau)

- Ministre du Travail: Farah Moustapha Abdallah (nouveau)

- Ministre des Affaires religieuses: Khalil Abdallah (nouveau)

- Ministre de l'Information: Abdallah Ali Massar (nouveau)

- Ministre de la Coopération internationale: Ichraqa Saïd Mahmoud (nouveau)

- Ministre du Pétrole: Awad Ahmed al-Jaz (nouveau)

- Ministre de l'Electricité et des Barrages: Oussama Abdallah Mohammed al-Hassan

- Ministre des Sciences et des Technologies: Eissa Bachari Hamid

- Ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique: Khamis Kajou (nouveau)

- Ministre de l'Education: Souad Abdel Raziq (nouveau)

- Ministre de la Culture: Al-Samawal Khalaf Allah al-Qoureich

- Ministre de la Sécurité sociale: Amira al-Fadel Mohammed al-Fadel

- Ministre de la Jeunesse et des Sports: Al-Fateh Taj al-Sir (nouveau)

- Ministre du Transport, des Routes et des Ponts: Ahmed Babikir Nahar (nouveau)

- Ministre du Commerce international: Osmane Omar al-Charif (nouveau)

- Ministre des Mines: Kamal Abdel Latif (nouveau)

- Ministre du Tourisme et des Antiquités: Ghazi al-Sadiq (nouveau)

- Ministre de l'Environnement, des Forêts et du Développement urbain: Hassan Hilal (nouveau)

- Ministre des Ressources animalières: Faysal Hassan Ibrahim

- Ministre des Télécommunications: Mohammed Abdel Karim (nouveau)

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