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Tchad, Berceau De L'humanité

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1 juillet 2010 4 01 /07 /juillet /2010 11:35
image_63911985.jpgUne partie du régiment de marche du Tchad a pris ses quartiers sur le site de l'ancienne base aérienne 132. Une partie du régiment de marche du Tchad a pris ses quartiers mercredi soir sur l'ancienne base aérienne 132 à Colmar-Meyenheim. Venus de Noyon en Picardie, les hommes de ce régiment d'infanterie marine de la 2e brigade blindée renouent en quelque sorte avec leurs origines alsaciennes. 

 

Cette unité compte en tout plus de 1000 militaires et toute la logistique afférente. 360 familles s'y ajoutent également. La passation de "pouvoir" sera officialisée le 28 juillet prochain.

La base aérienne 132 de Colmar-Meyenheim

Elle a été construite entre 1951 et 1956 et occupe un terrain de 400 hectares. Elle a accueilli des unités de combats de l'armée de l'air et employé 1 300 militaires et civils jusqu'à l'été 2009.

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1 juillet 2010 4 01 /07 /juillet /2010 11:17

avatar-user-1322417-tmpphpccNu1F.jpgAlors qu'il refusait jusque là, le Tchad a accepté que des experts internationaux participent au comité de suivi de l'enquête sur la disparition d'Ibni Oumar Mahamat Saleh en février 2008. C'est peut être une petite avancée pour connaitre la vérité dans la disparition de cet opposant tchadien. Une disparition qui selon la commission d'enquête sur les évènements de février 2008 serait imputable à l'armée gouvernementale.

 

Plus de vingt mois après avoir remis son rapport, la commission d'enquête est enfin entendue. Des observateurs internationaux seront, comme elle l'avait recommandé, envoyés à Ndjamena pour épauler les magistrats tchadiens chargés de faire la lumière sur la disparition d'Ibni Oumar Mahamat.

 

Leur présence n'était pourtant pas gagnée d'avance car au nom de la souveraineté nationale, le président tchadien Idriss Déby refusait jusque là que des étrangers s'immiscent dans les affaires judiciaires locales. Alors le Tchad a-t-il cédé sAous la pression ? Notamment celle des députés français qui fin mars ont voté à l'unanimité une résolution appelant Paris à pousser les autorités tchadiennes à se conformer à leurs engagements vis à vis de la commission d'enquête ?

 

Pas du tout répond en substance Abderamane Djasnabaille, le ministre tchadien des Droits de l'homme : « Non, il n’y avait aucune pression, ni même à l’intérieur. Nous avons examiné l’affaire avec le chef de l’Etat dans un esprit d’ouverture, de franchise et de transparence. Le président a voulu démontrer aussi que le Tchad n’a rien à craindre et que nous tous nous attendons que la lumière soit faite sur l’affaire Ibni qui empoisonne un peu l’environnement politique et social au Tchad ».

 

Pour l'heure, l'enquête des magistrats tchadiens est au point mort. Personne n'a encore été inculpé mais pour l'avocat de la famille d'Ibni Oumar, un pas en avant vient d'être effectué. D'après lui, le gouvernement étant le principal accusé dans cette affaire, la présence d'acteurs extérieurs ne peut être que bénéfique, alors que le gouvernement est le principal accusé dans cette affaire. L'un des fils de l'opposant est beaucoup plus sceptique. Selon lui, au final, les vrais coupables ne seront jamais condamnés.

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27 juin 2010 7 27 /06 /juin /2010 00:38

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HUNTSVILLE (Canada) (AFP) - samedi 26 juin 2010 - 10h37 Le président des Etats-Unis Barack Obama a invité en août à Washington 18 dirigeants africains pour fêter les 50 ans d'indépendance de leurs pays, a annoncé vendredi un haut responsable de l'administration américaine en marge du G8 à Huntsville (Canada).

 

"Le président va organiser un événement cet été à Washington, au début du mois d'août" pour marquer le 50e anniversaire de l'indépendance" de ces anciennes colonies, a indiqué ce responsable sous couvert de l'anonymat, en précisant que 18 pays étaient concernés par cette invitation. M. Obama, qui participait vendredi aux travaux de la première journée du sommet du G8, élargi pour des sessions dans l'après-midi à plusieurs pays africains, dont le Sénégal, le Malawi, l'Algérie, l'Ethiopie ou encore le Nigeria, a saisi l'occasion pour faire cette annonce, a souligné un deuxième responsable.

 

"Le président a commencé ainsi, il a dit +nous allons organiser un événement avec de nouveaux dirigeants africains, pour commémorer le 50e anniversaire en août. J'aurai 49 ans en août+", a indiqué ce responsable, en précisant que M. Obama avait aussi rappelé que son père était l'un des premiers Africains de sa génération à être allé aux Etats-Unis.

 

Depuis les indépendances, "il y a eu beaucoup de déceptions, beaucoup de frustrations, et maintenant 50 ans plus tard, nous voulons faire en sorte de repartir du bon pied", a encore dit ce responsable, citant le président américain.

 

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24 juin 2010 4 24 /06 /juin /2010 20:43

 

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Le président sénégalais Abdoulaye Wade, au pouvoir depuis dix ans, a limogé jeudi ses ministres de l'Agriculture et Télécommunications et remanié son gouvernement en nommant plusieurs femmes, selon un décret présidentiel.

Sur les 41 membres du gouvernement, 12 sont à présent des femmes, telle Innocence Ntap qui devient ministre du Travail et des organisations professionnelles, selon ce décret distribué à la presse au siège du gouvernement.

La plupart des femmes fraîchement nommées se voient cependant confier des ministères de second plan, telles Awa Ndiaye, chargée du Genre et des relations avec les associations féminines africaines et étrangères, Aminata Lô, des relations avec les institutions, ou Seynabou Ly Mbacké, de l'entreprenariat féminin et de la micro-finance.

Le gouvernement reste dirigé par le Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye, en poste depuis treize mois.

La ministre de l'Agriculture, Fatou Gaye Sarr, est limogée et remplacée par Khadim Gueye. Abdourahim Agne (Télécommunications, Technologies de l'information et de la communication, Transports terrestres et Transports ferroviaires) perd son poste, qui se retrouve scindé en trois. Le porte-parole du gouvernement, Moustapha Guirassy, se saisit des Télécommunications, Fatou Blondin Niaye Diop se voit chargée des TIC, tandis que Nafissatou Diouf Ngom reprend les Transports terrestres et ferroviaires.

 

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16 juin 2010 3 16 /06 /juin /2010 14:44

CPS_RTW06_160610120341_.jpgDeux chefs rebelles soudanais soupçonnés de crimes de guerre au Darfour sont arrivés mercredi à la Haye après s'être rendus volontairement pour comparaître devant la Cour pénale internationale (CPI), a annoncé la CPI.

"Abdallah Banda Abaker Nourain ("Banda") et Saleh Mohammed Jerbo Jamus ("Jerbo"), soupçonnés d'avoir commis des crimes de guerre au Darfour (Soudan), sont volontairement arrivés ce matin à la Cour pénale internationale", a indiqué la CPI dans un communiqué.

 

"Banda et Jerbo devront répondre de trois chefs de crimes de guerre qui auraient été commis dans le cadre d'une attaque lancée le 29 septembre 2007 contre la Mission de l'Union africaine au Soudan (MUAS)", stationnée à la base militaire d'Haskanita (nord du Darfour), a précisé la CPI.

 

Près de mille assaillants armés de canons antiaériens, de pièces d'artillerie et de lance-roquettes auraient tué douze soldats de la MUAS et en auraient grièvement blessés huit, a souligné la Cour. "Ils auraient également détruit des installations de communication, des dortoirs, des véhicules et autres matériels appartenant à la MUAS et se seraient emparés de biens lui appartenant", notamment des véhicules, de l'argent, des munitions et des uniformes militaires, selon la CPI.

 

L'attaque aurait été menée par des troupes appartenant à l'Armée de libération du Soudan-Unité, sous le commandement de Jerbo, conjointement avec des forces dissidentes du Mouvement pour la justice et l'égalité, placées sous le commandement de Banda. Une chambre préliminaire a estimé qu'il y a des motifs raisonnables de croire que Banda et Jerbo sont responsables de meurtre, de l'attaque intentionnelle d'une mission de maintien de la paix, et de pillage, a expliqué la CPI. Les deux chefs rebelles séjourneront dans un lieu que leur aura assigné la Cour jusqu'à l'audience de comparution initiale.

 

Une audience de première comparution a été programmée pour jeudi, durant laquelle les deux suspects seront informés des crimes qui leur sont reprochés ainsi que de leurs droits, a souligné la Cour.Le conflit au Darfour, qui a débuté en 2003, a fait 300.000 morts et 2,7 millions de déplacés, selon l'ONU. Khartoum parle de 10.000 morts.

 

Le président soudanais Omar el-Béchir fait l'objet d'un mandat d'arrêt délivré par la CPI, au même titre qu'Ahmed Haroun, un ancien ministre soudanais des Affaires humanitaires et Ali Kosheib, le chef de la milice pro-gouvernementale janjawid.La CPI avait refusé, le 8 février, de poursuivre le chef rebelle Bahar Idriss Abu Garda pour son rôle dans l'attaque d'Haskanita car les juges avaient estimé qu'il n'y avait pas assez d'élements prouvant sa responsabilité dans l'attaque.

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11 juin 2010 5 11 /06 /juin /2010 19:58

Le ministre sénégalais de la Justice El Hadji Amadou Sall, en poste depuis seulement six mois, a été limogé vendredi et remplacé par un proche du président Abdoulaye Wade qui avait déjà occupé ce poste de 2005 à 2008, a-t-on appris auprès du gouvernement. "El Hadji Amadou Sall a été remplacé par Cheikh Tidiane Sy par suite d'un décret du président de la République, vendredi", a indiqué à l'AFP une source proche du gouvernement.

 

Aucune explication officielle n'a été donnée au limogeage d'El Hadji Amadou Sall, un ancien porte-parole du président Wade, membre du parti au pouvoir, le Parti démocratique sénégalais. Cheikh Tidiane Sy, très proche du président Wade, avait déjà été ministre de la Justice de 2005 à 2008, puis ministre de l'Intérieur d'avril 2008 à octobre 2009. Il avait ensuite été nommé président du conseil d'administration d'une entreprise para-publique, la Société africaine de raffinage.

 

Cheikh Tidiane Sy est par ailleurs le père du conseiller du chef de l'Etat pour les Nouvelles technologies de l'information et de la communication, Thierno Ousmane Sy, qu'un hebdomadaire sénégalais accuse d'être impliqué dans une présumée affaire de dessous-de-table qui fait grand bruit à Dakar.

 

Ces dernières semaines, Thierno Ousmane Sy avait annoncé son intention de déposer une plainte en diffamation contre l'hebdomadaire La gazette, en évoquant des "informations fausses et mensongères". Selon La gazette, des "experts américains", des "lobbyistes arabes" et des "Sénégalais très haut placés dans les structures de l'Etat" s'étaient partagés 40 millions de dollars, au moment de l'attribution d'une licence de téléphonie au groupe soudanais Sudatel en 2007.

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29 mai 2010 6 29 /05 /mai /2010 08:52

2128600-2965205.jpgLa Minurcat, Mission des Nations unies en république centrafricaine et au Tchad, pliera bagages au plus tard le 31 décembre 2010. Ainsi en a décidé le Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies (ONU) à travers sa résolution 1923, et conformément à la volonté du gouvernement tchadien. Idriss Déby Itno, chef de l’Etat tchadien, a donc enfin obtenu ce qu’il a toujours réclamé à cor et à cri depuis le début de l’année. Des raisons supposées ou réelles ont été avancées par ce dernier pour prier les forces militaro-humanitaires onusiennes de débarrasser le plancher.

 

La plus récurrente est sans doute la suspicion d’espionnage que le sachem tchadien fait planer sur ces missionnaires dont l’utilité n’est pourtant plus à démontrer. Comme l’ a rappelé le directeur Afrique d’Amnesty international, Ervin van der Borght, ceux-ci ont toujours soutenu la sécurité et la protection des droits de l’homme en restant aux côtés des enfants, des femmes et des hommes vulnérables. Et ce n’est pas Idriss Déby, censé être le mieux renseigné des Tchadiens eu égard à son statut de président, qui convaincra le dernier de ses compatriotes qu’il ignore l’existence des milliers de réfugiés à l’Est du pays.

 

Le président Déby doit avoir de vraies raisons cachées de se débarrasser de la Minurcat, dont il qualifie à tort la mission d’échec. Outre le fait que ce dernier n’a jamais pardonné à cette force, dont il connaît pourtant la vocation neutre, de n’avoir pas soutenu son armée lors d’une des attaques des rebelles, le premier des Tchadiens semble être un adepte des apparences trompeuses. Peut-être se sent-il plus en sécurité à la faveur de ses amours officiellement retrouvées avec son voisin soudanais Omar El Béchir, au point de croire toute velléité offensive de la rébellion annihilée.

 

Le président tchadien est peut-être aussi à la recherche de symboles marquants, à l’instar de son homologue sénégalais, Abdoulaye Wade, qui a voulu joindre à l’image de la commémoration du cinquantenaire de la souveraineté de son pays, celle de la levée de la base militaire française, signe d’une véritable indépendance retrouvée. Le pouvoir de N’Djaména voit probablement aussi dans le départ de la mission onusienne, une façon de montrer aux éventuels investisseurs étrangers que son pays a retrouvé la stabilité nécessaire à des affaires fructueuses. Une indépendance d’ailleurs en trompe-l’oeil, d’autant que la présence française, elle, n’a jamais été remise en cause par Déby. Puisque les soldats français jouent parfaitement le rôle d’anges gardiens, pourquoi Déby s’encombrerait-il de forces onusiennes à cheval sur bien des principes ?

 

Que c’est bien malin, tout cela ! Mais ce à quoi il a sûrement moins réfléchi, c’est que nul analyste, investisseur ou institution n’est dupe au point de se contenter de symboles ou de bonnes intentions pour entreprendre une action. Certes, le chef de l’Etat du Tchad a pu entraîner son voisin centrafricain, François Bozizé, dans son acharnement contre la Minurcat. Mais ce dernier avait-il seulement d’autre choix que de soutenir la position de celui qui l’a toujours assisté sur le plan militaire ? C’est pourtant un truisme de dire que la Centrafrique a plus que jamais besoin d’une force d’interposition impartiale au regard de l’instabilité qui y règne.

 

Que les autorités tchadiennes soient capables d’assurer seules la sécurité de leurs concitoyens, c’est tout le mal qu’on peut leur souhaiter. Mais en voulant, par faux orgueil, travestir la triste réalité telle que vécue par des milliers de Tchadiens en vouant aux gémonies tous ceux qui ne cherchent qu’à leur venir en aide, Déby ne fait pas forcément le bon choix.

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26 mai 2010 3 26 /05 /mai /2010 16:26

Des experts de l’Ue ont restitué leur évaluation sur le budget

 

CPS_SEI12_280509115222_65.jpgDes experts de l’Union européenne étaient à Dakar pour rencontrer le ministre de la Justice et visiter le site de l’ancien palais de justice devant abriter le procès de Hissène Habré. Ces experts étaient venus restituer une évaluation qu’ils avaient faite sur le budget - 18 milliards de francs Cfa - réclamé par le Sénégal pour l’organisation à Dakar du procès de l’ancien chef de l’Etat tchadien.

 

On reparle encore de l’affaire Hissène Habré. L’ancien chef de l’Etat tchadien vit toujours en exil à Dakar, au moment où les familles des victimes de son régime «dictatorial» attendent son jugement pour actes de torture et crimes contre l’humanité. Le Sénégal, qui est chargé d’organiser le procès du dictateur tchadien, traîne toujours les pieds. L’Etat du Sénégal, qui avait obtenu mandat de l’Union africaine (Ua) pour juger Habré, ne s’est toujours pas acquitté de cette obligation.

 

Depuis maintenant trois ans, il refuse de commencer l’instruction judiciaire, tant que l’intégralité des fonds pour le procès, qu’il estime à 18 milliards de francs Cfa, n’est pas versée par la communauté internationale. Le Sénégal a réparti cette manne financière comme suit : 6 milliards de francs Cfa pour réfectionner le Palais de justice devant abriter le procès, 6 milliards pour payer le salaire des magistrats et les 6 autres milliards qui restent pour transporter et loger les victimes qui viennent du Tchad.

 

Après cette proposition du gouvernement sénégalais, l’Union européenne, qui doit contribuer en grande partie à l’organisation de ce procès, avait commis des experts pour faire l’évaluation de la tenue du jugement de Hissène Habré. Ces experts européens étaient à Dakar pour restituer les résultats de leurs travaux. De ce fait, ils ont tenu une séance de restitution de l’évaluation du budget avec le ministre de la Justice El hadji Amadou Sall. Ces Européens étaient aussi accompagnés d’experts en sécurité qui ont visité l’actuel Palais de justice et l’ancien se trouvant au Cap Manuel et devant accueillir le procès de l’ex-numéro un tchadien.

 

Les experts européens ont visité le site pour voir le dispositif sécuritaire à mettre en place pour juger Hissène Habré. Ils ont aussi fait un tour du côté du nouveau palais de justice pour, certainement, voir les possibilités d’y organiser le jugement de l’ancien chef de l’Etat tchadien. Selon le porte-parole du ministère de la Justice, le Sénégal opte pour l’organisation du procès au niveau de l’ancien Palais de justice. «Compte tenu de sa situation géographique il est plus facile à sécuriser, du point de vue de l’accès contrairement à l’actuel Palais», soutient Bamba Niang. Seulement, il faut souligner que le collectif des familles des victimes de Habré organise, aujourd’hui, un panel sur le procès au Café de Rome. Une occasion pour eux de faire encore une pression sur le Sénégal pour que ce procès tant attendu se tienne.

 

Pour ces familles de victimes, le Sénégal doit agir à la hauteur de sa tradition d’Etat respectueux du droit international et des droits humains. «La crédibilité de l’Ua est également en jeu. Elle doit assurer le suivi et l’exécution du mandat qu’elle a confié au Sénégal et prendre les mesures nécessaires pour que ce procès ait lieu. Nous appelons le Sénégal et l’Ua à faire le choix de la justice, pas celui de l’impunité et à ouvrir sans délai la procédure judiciaire contre Hissène Habré», disent-elles dans un communiqué parvenu au journal Le Quotidien.

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26 mai 2010 3 26 /05 /mai /2010 16:13

le contLa force de l'ONU au Tchad et en Centrafrique (Minurcat) pliera bagages avant fin décembre conformément à la volonté du gouvernement tchadien, mais au grand dam des ONG et de certains pays membres qui s'inquiètent du sort des civils qu'elle était chargée de protéger. Le Conseil de sécurité a adopté mardi à l'unanimité la résolution 1923 qui organise le retrait en deux temps de la Minurcat, d'ici au 31 décembre.

 

Selon le schéma approuvé, la composante militaire de la Minurcat, qui compte actuellement 3.300 soldats, sera réduite à 2.200 hommes -- 1.900 au Tchad et 300 en République centrafricaine (RCA) -- d'ici au 15 juillet. A partir du 15 octobre, les forces restantes, ainsi que la composante civile de la mission -- environ un millier de personnes -- seront progressivement retirées jusqu'au 31 décembre. En conséquence, le Conseil a renouvelé le mandat de la Minurcat jusqu'à la fin de l'année, tout en lui retirant la responsabilité de la protection des civils, tâche que le gouvernement tchadien veut se réapproprier.

 

La résolution note que N'Djamena "est déterminé à assumer l'entière responsabilité de la sécurité et de la protection de la population civile dans l'est du Tchad, y compris les réfugiés, les déplacés, les rapatriés et les communautés d'accueil, en accordant une attention particulière aux femmes et aux enfants, ainsi qu'aux personnels et aux biens des Nations unies et des organismes humanitaires".

 

Dans ce but, le Conseil fixe au gouvernement tchadien des critères à respecter au regard du droit international humanitaire.

Parmi ceux-ci, il énonce notamment "le retour et la réinstallation volontaires, dans des conditions sûres et durables, des personnes déplacées" et "la démilitarisation des camps de réfugiés et de déplacés". Le Conseil charge le gouvernement tchadien et le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, de créer un groupe de travail mixte "qui évaluera chaque mois la situation sur le terrain" en matière de protection des civils et "la mesure dans laquelle le DIS (Détachement intégré de sécurité tchadien, ndlr) est capable de faire régner la sécurité". La décision du Conseil découle d'un accord conclu le 23 avril à N'Djamena entre le Tchad et la Minurcat, à l'issue de négociations ardues. Le président tchadien Idriss Déby Itno s'opposait au renouvellement du mandat de la mission, qu'il considère comme un échec.

 

La Minurcat a été créée en 2007 pour assurer la sécurité des réfugiés et déplacés dans l'est du Tchad et en Centrafrique -- dont beaucoup de réfugiés du Darfour, province du Soudan voisin où sévit la guerre civile --, favoriser le retour volontaire des réfugiés et faciliter l'aide humanitaire. Elle avait pris, en mars 2009, le relais d'une Force de l'Union européenne, l'Eufor. Cependant, elle ne s'est jamais entièrement déployée (ses effectifs autorisés sont de 5.200 militaires, dont 4.900 au Tchad, et 300 policiers).

 

La position du président Déby s'explique en partie par l'amélioration des relations entre son pays et le Soudan. Après des années de tensions, ils se sont engagés à cesser tout soutien à leurs mouvements rebelles respectifs et ont prévu le déploiement d'une force mixte à leur frontière. Plusieurs agences de l'ONU et des ONG ont averti que le retrait de la mission pourrait provoquer un vide sécuritaire dans l'est du Tchad où les attaques contre les travailleurs humanitaires sont fréquentes. Amnesty International a ainsi estimé, mardi dans un communiqué, que le retrait de la Minurcat "mettra en danger la sécurité de milliers de réfugiés et d'autres groupes vulnérables" dans la région, où vivent quelque 250.000 Soudanais, "165.000 Tchadiens déplacés et des centaines de milliers d'autres Tchadiens".

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21 mai 2010 5 21 /05 /mai /2010 16:43

CPS_SCT06_210510122056_.jpgKHARTOUM (AFP) - Salva Kiir a été investi vendredi président de la région semi-autonome du Sud-Soudan, après avoir été déclaré vainqueur le mois passé lors des premières élections multipartites en près d'un quart de siècle au Soudan.

 

Chef des ex-rebelles sudistes du Mouvement populaire de libération du Soudan (SPLM), Salva Kiir a été investi premier président élu du Sud-Soudan lors d'une cérémonie dans la capitale du Sud, Juba, a rapporté la télévision publique. M. Kiir a obtenu 92,9% des suffrages lors d'un scrutin marqué par des accusations de fraudes et des problèmes logistiques.

 

Le SPLM a raflé neuf des dix postes de gouverneurs au Sud-Soudan et a mis la main sur la quasi-totalité des sièges de l'Assemblée législative du Sud-Soudan. Son unique rival à la présidentielle du Sud-Soudan, Lam Akol, ancien chef de la diplomatie soudanaise (2005-2007) et ancien membre de la rébellion sudiste, a refusé les résultats, estimant qu'ils avaient été truqués.

 

Une dizaine de millions de Soudanais, incluant environ 2,8 millions de sudistes, ont voté du 11 au 15 avril lors des premières élections multipartites depuis 1986.  Il s'agissait aussi des premières élections pour la présidentielle et l'Assemblée législative sud-soudanaise, des institutions nées de l'accord de paix de 2005 entre le Nord et le Sud-Soudan.

 

Après 21 ans d'une guerre civile à l'origine de deux millions de morts et de quatre millions de déplacés, le Nord et le Sud ont signé en janvier 2005 une paix historique qui prévoit des élections nationales --celles du 11 au 15 avril-- et un référendum sur la sécession du Sud.

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