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Tchad, Berceau De L'humanité

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3 octobre 2008 5 03 /10 /octobre /2008 23:18

Bruxelles- Un total de quatre pays européens contributeurs de l'EUFOR-Tchad/RCA ont exprimé leur volonté de maintenir leurs contingents sur le terrain après l'actuelle opération militaire européenne au Tchad, a fait savoir, vendredi, un porte-parole européen à Bruxelles.

Ces pays, l'Irlande, la Pologne, l'Autriche, la Finlande et la Roumanie ont exprimé cette volonté suite à l'appel lancé par le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, pour la constitution d'une nouvelle force internationale de 6.000 hommes qui resteraient déployés au Tchad au terme du mandat de l'EUFOR.

Selon le calendrier prévu, le mandat de l'EUFOR doit se terminer le 15 mars 2009. Le général Patrick Nash, commandant en chef de l'EUFOR, a prévenu cette semaine à Bruxelles, au cours d'un point de presse, que "le temps de transition effectuée, plus aucun soldat de l'EUFOR ne resterait présent au Tchad à la date du 1er juin 2009".

Le général Nash a expliqué que le Tchad a besoin d'une force de gendarmerie et de police, ainsi que d'un accord de gouvernance, et la mission de l'EUFOR est de fournir en amont l'environnement de sécurité nécessaire pour que ces forces puissent travailler.

A cet égard, le commandant en chef de l'EUFOR a tenu à souligner que beaucoup a été fait en matière logistique et de sécurité, mais que la situation reste difficile.

"Je n'ai pas de doute qu'il y aura d'autres difficultés dans le futur proche", a fait savoir le général Nash.

Un expert militaire européen a confié aux journalistes que les rebelles restent toujours présents et très actifs dans la région dite de trois frontières, Tchad, RCA, Soudan, ajoutant qu'au Tchad, il y a traditionnellement deux attaques rebelles par an, une en janvier et une autre en octobre.

En janvier dernier, des rebelles tchadiens venus de la frontière soudanaise avaient lancé une offensive de grande envergure qui les avaient conduits jusqu'à N'Djamena, situé à plus de 800 Km de leurs bases-arrière, menaçant de prendre le Palais présidentiel.

Une mission civile de l'ONU, la MINURCAT, composée de 350 hommes, est en cours de déploiement au Tchad avec pour mandat de former 850 policiers tchadiens qui opéreront à l'intérieur des camps des réfugiés soudanais et de déplacés tchadiens et centrafricains.

Ces sites sont sécurisés à l'extérieur par les forces de l'EUFOR auxquelles vont succéder les 6.000 hommes de la force onusienne pour laquelle Ban Ki-mon a lancé un appel aux Etats membres de l'ONU.
 
Bruxelles - 03/10/2008

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3 octobre 2008 5 03 /10 /octobre /2008 13:10

9 kalachnikov, 39 chargeurs, 651 munitions ont été retrouvés, hier, par le commandant de compagnie de Kaélé et ses élèments. Deux suspects ont été interpellés.

Il n’est de secret pour personne que le département du Mayo Kani, a une mauvaise renommée depuis quelques mois à cause des prises d’otages reccurantes. La découverte d’une importante cache d’armes de guerre prouve à suffisance le climat d’insécurité qui règne dans cette unité administrative limitrophe au Tchad voisin.

Il y a deux semaines que la présence d’une bande de malfrats a été signalée dans le secteur de Mizao situé dans le chef lieu (Kaélé) du département du Mayo Kani.

Informé, le commandant de compagnie Leinui Tah Félix a lancé une opération de recherche après avoir obtenu un renseignement qui signalait à nouveau le passage des malfrats dans son unité de commandement.

Après avoir suivi les traces, il retrouvera sans obstacle la cachette des armes de guerre. Dans cette cachette, on retrouve 09 kalachnikov ; 39 chargeurs, 651 munitions  de 7,62 mm ; 10 portes chargeurs raccommodés ; deux tenues de combat de l’armée tchadienne ; deux bérets ; deux turbans pour leur masque faciale ; du matériel de couchage et un important stock de vivres qui devait les alimenter pour quelques jours avant le début de leur opération.

La zone de Mizao est réputée comme étant le refuge des bandes armées en provenance du pays voisin. “ Il faut bien filmer leur insigne sur les bérets. Parce que quand on leur dit souvent que c’est eux qui viennent opérer ici au Cameroun, ils nient. Filmer bien leurs tenues avec leurs insignes sur les bérets. Là au moins leur gouvernement comprendra que nous ne nous trompons pas ”, lance une élite de Kaélé présente sur le lieu de la trouvaille. Pour Louba Zal, colonel-commandant de légion de l’Extrême Nord, ces malfrats s’apprêtaient à procéder à une série d’enlèvements des bergers. Dans la même localité et non loin de Pitoa I, Pitoa II et Sardon dans l’arrondissement de Taïbong, plusieurs coups se succèdent depuis des mois avec les multiples prises d’otages et attaques à domiciles. “ Nous avons intensifié des recherches qui nous ont permis de mettre la main sur deux suspects qui sont actuellement en pleine exploitation ”. Les deux hommes qui ont été pris par les éléments de la gendarmerie sont d’origines camerounaises. Pour les riverains, les deux bourreaux ont pour mission de ravitailler les assaillants en produits vivriers. Certainement ce geste humanitaire de leur part se solde par un partage de butin après le versement de la rançon.

source : lanouvelleexpression.info

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3 octobre 2008 5 03 /10 /octobre /2008 11:14


Après Joseph Kabila et Faure Gnassingbé : Karim Wade, Ali Bongo, Seif el-islam, Teodorin Obiang Nguéma, Ousmane Conté, Franck Biya…, « en piste pour remplacer leurs parents » Dans un article intitulé : « Afrique : Tu seras président, mon fils ! » , le très resauté journal d’Africaintelligence dénommé La lettre du Continent évoque avec forces arguments sur un nouveau modèle de dévolution du pouvoir en Afrique « par héritage », après que le Congolais Joseph Kabila et le Togolais Faure Gnassingé ont donné l’exemple, en devenant présidents de la République aux places de leurs défunts pères morts dans les lambris dorés des palais présidentiels. Ferloo qui a dévoré cet article avec délectation, le reprend pour vous.

C’est dans l’air du temps. Aujourd’hui, la majorité des présidents africains étant vieux ou vieillissants, leurs enfants sont sur le starting-block, non pas seulement pour « donner corps à leur vision en tant que chefs d’Etat », mais aussi et surtout « à poursuivre l’œuvre titanesque qu’ils ont entamé pour le bonheur de l’Afrique en général et de leurs pays en particulier ». Selon la « Lettre du Continent » (LC) : « A l’inverse de l’Europe, l’Afrique avance très vite vers son intégration politique. Dans moins de deux générations, l’Union africaine pourra être rebaptisée « l’Union des dynasties africaines ». La démocratie familiale régnera et la question des élections ne se posera plus. Un simple tour de table le dimanche en famille permettra de choisir l’heureux élu ! Enquête sur une prophétie ».

La danse des dauphins d’Afrique de l’Ouest

« Au Sénégal, pays qui n’a jamais connu de coup d’Etat, la surprise de l’été 2008 aura été le coming-out à l’Elysée du fils du président Karim Wade. L’héritier du « Gorgui » est déjà sur le podium avant la course ! Le jeune financier formé chez Warburg est aussi fasciné par les Emirats du Golfe que Nicolas Sarkozy lui-même, qui l’a écouté d’une oreille attentive. Au Niger, les recettes futures de l’uranium et du pétrole ont donné un coup de jeune au président Mamadou Tandja, qui entend passer la manne à son fils Ousmane dit « Gober », chouchou des Chinois. En Guinée, le président Lansana Conté arpente ses champs, malade, cigarette au bec, en rêvant que son fils, le capitaine Ousmane Conté, lui succède », écrit le journal de Maurice Botbol.

Le bois sacré dynastique des émirs du Golfe de Guinée

Toujours selon le journal 142, rue Montmartre à Paris : « En vacances au Maroc, le doyen Omar Bongo a, lui aussi, discrètement encouragé son fils Ali Bongo à aller se présenter… à l’Elysée ». Au mois de juin, le président gabonais, a parlé de son « fiston » sous la tente, à Tripoli, au colonel Kadhafi qui prépare lui-même Seif el-islam à sa succession. Omar Bongo est aussi le « parrain » d’autres fils de chefs. Il a ainsi envoyé son conseiller Jean-Pierre Okias auprès du président togolais Faure Gnassingbé et son parent Martin Bongo auprès du chef de l’Etat congolais Joseph Kabila afin de les inciter à se rapprocher du roi Mohamed VI.

Bienvenue au club ! A Brazzaville, chez Denis Sassou-Nguesso, Denis Christel – dit « Kiki » -, patron de Cotrade (pétrole), se pousse du col avec le soutien de sa grande sœur Claudia, conseillère très écoutée du « Papa ». Mais la messe n’est pas dite à la présidence de Mpila : les neveux ont tiré les couteaux…

Au royaume des Fangs de Mongomo en Guinée équatoriale, le clan des Mangués prépare « Teodorin » Obiang à la succession de « Teodoro », sous le contrôle de la première dame Constancia Mange Nsue Okomo, reine mère des abeilles de Petroland.

A Bangui, le président François Bozizé jongle entre son fils Jean-François, discret ministre de la Défense et son neveu très actif dans les affaires, le Colonel Sylvain Ndoutingaï, ministre des Mines.

Dans son village de Mvomeka’a, le silencieux président Paul Biya, qui a mis sur orbite le low profile René Sadi, secrétaire général du Rdpc (parti au pouvoir) n’en écoute pas moins son fils, Franck Biya ». Il faut souligner aussi que LC a omis de parler d’un autre fils de président qui est également sur les pas de son père, car en Egypte, "Gamal Moubarak se prépare. Il est déjà à la tête de la commission politique du parti de la majorité (au cours de ce mois de septembre courant, il devrait, sauf imprévu, être promu secrétaire général du parti par le Raïs depuis son lit dans un hôpital allemand il y a quelques mois).

Gamal Moubarak a réussi à placer un nombre important de ses hommes à la tête de ministères de souveraineté dans le nouveau gouvernement. Avec ces exemples sur le continent africain, qui ne sont pas exhaustifs, on voit aisément où mène une longévité exceptionnelle au pouvoir. Au fil du temps, bien des gens finissent par penser qu’il est inscrit dans leurs gènes de diriger les autres. Cela pourrait donner des idées à certains.

La fratrie élargie dans les palais sans héritier politique

« Dans les présidences africaines où les descendants directs ne sont pas en âge ou en situation de prendre le « témoin » politique, un autre membre de la famille est déjà sur les marches du palais. En Côte d’Ivoire, la première dame Simone Gbagbo – qui, il est vrai, est entrée en politique avant même de devenir l’épouse de « Laurent » - croit dur comme fer à sa destinée présidentielle ! Au Burkina Faso voisin, le président Blaise Compaoré favorise discrètement, depuis quelques années, son frère cadet François Compaoré. Ce dernier, président de l’association des « Amis de Blaise Compaoré » (ABC), a déjà eu la peau de Salif Diallo, très longtemps l’éminence grise du chef de l’Etat chargé des dossiers les plus sensibles, en particulier avec la Libye. « Salif » a été envoyé en pénitence comme Ambassadeur en Autriche !

Au Tchad, Idriss Deby a perdu son héritier putatif, Brahim assassiné à Paris dans des conditions pas encore éclaircies. C’est plutôt le propre frère du chef de l’Etat qui est en piste. En Afrique australe, là où des guerres de libération nationale ont amené des partis forts au pouvoir, comme en Afrique du Sud (ANC) ou en Angola (MPLA), c’est entre « camarades » que le combat politique pour l’accès au pouvoir est rude. Mais qui dit que demain Isabel Dos Santos, fille de « Zedu », ne va pas elle aussi prendre goût au pouvoir de « Papa » ? ». C’est aussi une révélation de la publication du groupe Indigo.

Source: http://www.camer.be/

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3 octobre 2008 5 03 /10 /octobre /2008 09:44


Le nouveau Fonds humanitaire commun des Nations Unies a alloué 2,5 millions de dollars à 16 projets prioritaires en République centrafricaine, a annoncé mercredi le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (
OCHA).

Ce nouveau Fonds pour la République centrafricaine permet de financer les opérations d'urgence plus rapidement qu'avant et facilite la tâche des donateurs qui veulent allouer de l'argent aux opérations les plus pressantes, selon le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires et Coordonnateur des secours d'urgence de l'ONU, John Holmes, et le représentant humanitaire des Nations Unies dans le pays, Mai Moussa Abari.

Pour l'instant, un quart des sommes iront aux transports humanitaires aériens qui permettent d'atteindre les communautés isolées. La reconstruction des routes ou des ponts dans les zones de conflit fait aussi partie des priorités.

Près de 2,8 millions de dollars ont déjà été promis par l'Irlande, les Pays-Bas, la Norvège, le Royaume-Uni et la Suède.

Le nouveau fonds aidera 1 million de personnes affectées par la violence dans le nord et le sud-est du pays, 110.000 Centrafricains déplacés et 83.000 personnes qui viennent de rentrer dans leurs villages dévastés.

Les Nations Unies et les organisations non gouvernementales (ONG) ont lancé un programme d'assistance de 114 millions de dollars en 2008, qui a pour l'instant été financé à hauteur de 80%.

Source : http://www.un.org/apps/

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2 octobre 2008 4 02 /10 /octobre /2008 12:08


BORDEAUX (AFP)-
La justice française a confirmé lundi la condamnation du président gabonais Omar Bongo à verser 457.347 euros au fils d'un Français qui avait dû payer cette somme pour faire libérer son père détenu à Libreville, a-t-on appris mercredi auprès de la cour d'appel de Bordeaux (sud-ouest).

En 1996, René Cardona avait été emprisonné, à la suite d'un différend avec le chef de l'Etat gabonais à qui il avait vendu sa société d'armement et de pêche.
L'entrepreneur français n'avait été libéré qu'après que son fils eut versé 300 millions de francs CFA (soit 457.347 euros) sur le compte personnel d'Omar Bongo.

La cour d'appel de Bordeaux a confirmé, dans toutes ses dispositions, la condamnation prononcée en juin 2007 contre Omar Bongo. Sa décision est exécutoire, y compris en cas de pourvoi en cassation.

Dans son arrêt, la cour indique que le versement au fils de M. Cardona est "indu et soumis à restitution".

Le président gabonais devra également acquitter les intérêts des 457.347 euros depuis 1996, ainsi que les frais de justice.

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2 octobre 2008 4 02 /10 /octobre /2008 08:46

Déployée depuis mars 2008 dans l'est du Tchad, notamment pour protéger les réfugiés du Darfour, la force européenne de l'Eufor a du mal à accomplir sa mission. Selon de nombreux observateurs, son mandat n'est pas adapté à la situation.

Les 3 300 hommes de l'Eufor ont pour mission de protéger les populations civiles, notamment les déplacés tchadiens et centrafricains, ainsi que les réfugiés du Darfour. Soit plus de 450 000 personnes.

Mais n'ayant pas le droit de procéder à des arrestations, les soldats sont impuissants face aux bandes de brigands qui sévissent dans la région. Pour de nombreux Tchadiens et des travailleurs humanitaires, le mandat de l’Eufor n’est pas adapté à la situation sur le terrain.

A l'occasion de la réunion des ministres européens de la Défense les 1er et 2 octobre à Deauville, en France, au sujet de l'Eufor et des initiatives militaires communes, FRANCE 24 présente quatre reportages réalisés dans l'est du Tchad par nos envoyés spéciaux Nicolas Germain et Virginie Herz.

Les limites du mandat de l'Eufor :
http://www.france24.com/fr/20080928-limites-mandat-eufor-tchad-soudan-darfour

Les troupes de l'Eufor ne peuvent pas arrêter les bandits qui sévissent dans l'est du Tchad. Nombreux sont ceux dans la région qui remettent en cause le mandat des soldats européens.

Le village de Troan, dans l'est du Tchad. C'est la première fois que les habitants croisent des soldats de l'Eufor.

"On a besoin de votre protection. Vous devez arrêtez les coupeurs de route et les bandits. C'est les bandits là-bas, ce sont des Zaghawas", explique un villageois. Les Zaghawas, l'ethnie du président tchadien. Ce sont eux aussi que la population accuse d'avoir tué 3 personnes en tentant de voler du bétail quelques jours auparavant.

L’'Eufor suscite beaucoup d'espoir qui risque d'être déçu. Ils ne sont que 3 000 hommes pour couvrir un territoire aussi vaste que la moitié de la France et surtout ils n'ont pas les pouvoirs de police qui leur permettrait d'arrêter les brigands.

Le général Ganascia, qui est à la tête de l’Eufor sur le terrain, affirme: "Lorsque nous serons partis, dans quelques jours, les choses reprendront peut-être encore une fois parce qu'il y a trop d'armes, parce qu'il n'y a pas d'ordre ni de justice établie. C’était ni notre mission ni notre vocation. On peut peut-être dire que l’intérêt de notre présence aura été de mettre en valeur que la réponse n’était pas forcément militaire."

Un constat d'impuissance désabusé après seulement six mois de présence.

Le "camp des étoiles", base stratégique de l'Eufor :
http://www.france24.com/fr/20080928-camp-etoiles-base-strategique-eufor-tchad-soudan

Environ 1300 soldats de l'Eufor vivent au "camp des étoiles". Dans cette région isolée où le thermomètre atteint régulièrement les 45 degrés°C, il faut faire venir de l'eau, climatiser les installations et protéger les équipements.

Le "camp des étoiles", une base sortie de nulle part dans l'est du Tchad. Aujourd'hui, 1300 soldats vivent ici. Un tiers s'occupe de la logistique. Dans cette région isolée où le thermomètre atteint régulièrement les 45 degrés, il faut faire venir de l'eau, climatiser certaines installations, protéger les équipements du sable. Des tonnes de matériaux sont importé d'Europe; un voyage qui dure parfois plus d'un mois.

"Le vrai défi, il était là, partir de rien. Là où nous sommes actuellement, il y a six mois c'était un désert, plat comme la main. Et actuellement, comme vous pouvez voir, c'est une vraie petite ville. Et les jeunes générations le comprendront: je joue à 'Sim City'. Car comme à 'Sim City', nous sommes partis de rien et on a construit une ville", explique le colonel Kempf, en charge du bataillon logistique. Un jeu vidéo de gestion grandeur nature auxquels participent près de vingt Etats.

Certains ont même pensé à faire venir leurs spécialités, qui deviennent un véritable luxe en plein désert. C'est ainsi que les Espagnols ont un jambon qu'il partagent à l'occasion. Les Français, eux, ont leurs boulangers qui fabriquent 900 baguettes par jour. Et enfin, l'objet de toutes les curiosités: le sauna des Finlandais. Il atteint 80 degrés et, du coup, par contraste, l'air ambiant semble frais.

L'anglais est la langue de communication entre tous ces hommes, même si les Français constituent la moitié des troupes

L'est du Tchad, une région instable:

http://www.france24.com/fr/20080928-est-tchad-region-instable-tchad

L'est du Tchad est une région qui sert de base arrière à de nombreux rebelles. L'Eufor y assure la sécurité des civils, mais elle n'a pas le droit de pénétrer dans les camps de réfugiés.

L'est du Tchad sert de base arrière à de nombreux rebelles. Ce jour-là, à Iriba, alors que le bataillon polonais de l'Eufor s'approvisionne en eau, des picks-up armés surgissent. Un rebelle demande ce que font les Polonais. Ils répondent qu’ils sécurisent la zone, que tout va bien.

Une prise de contact furtive, et les hommes repartent sans être contrôlé. Ces hommes sont du RFC, une des factions rebelles qui a attaqué N'Djamena en février et qui négocie aujourd'hui son retour dans l'armée tchadienne.

Un officier polonais explique: "Pour nous, l'important c'est de rester neutres, si nous voyons des soldats tchadiens nous les saluons, si c'est des rebelles pareil. C'est essentiel que nous montrions notre neutralité par rapport aux affaires internes tchadiennes."

Quelque soit la faction armée, l'Eufor n'intervient que si elle menace des civils. Ses patrouilles sont sensées dissuader les attaques, et protéger en particulier les 400 000 déplacés tchadiens et réfugiés soudanais. Ils vivent dans des camps, mais l'Eufor n'a pas le droit d'y pénétrer et se retrouve impuissante quand les groupes armés vont y recruter des mineurs.

Près de Goz Beida, dans la zone irlandaise, le camp de Jabal est relativement bien sécurisé. La plupart des réfugiés du Darfour sont arrivés il y a 5 ans, pour l'instant sans perspective de retour.

"On voudrait rentrer chez nous au Soudan, mais la situation n'y est toujours pas stable. Chaque jour, il ya encore des tueries, des viols", raconte un réfugié.

L'Eufor a été mis en place pour éviter au Tchad d'être entraîné dans le conflit du Darfour. Mais aujourd'hui, plus que les janjawids, ce sont les bandits qui menacent la région. Or l'Eufor n'a pas les pouvoirs de police pour les arrêter.

Les habitants d'Abéché sceptiques sur le rôle de l'Eufor

http://www.france24.com/fr/20080928-habitants-abeche-sceptiques-role-

Cela fait six mois que l'Eufor est présente au Tchad pour protéger les populations civiles. À Abéché, la ville qui accueille le principal camp de la force européenne, les habitants se demandent quel est son véritable rôle.

A Abéché, deuxième ville du Tchad, de nombreux habitants savent que la force européenne a comme mission de protéger les civils, mais certains restent suspicieux. "Ils sont venus ici pour voler notre richesse", dit l’un d’eux. "Depuis que l'Eufor est là, la vie à Abéché est bouleversée, les prix ont augmenté", ajoute un autre.

Les débats entre habitants portent surtout sur la capacité de l'Eufor a faire régner la sécurité, en particulier à lutter contre le banditisme, endémique dans la région. "Il y a beaucoup d'insécurité, même au niveau de la ville", se plaint un habitant.

Redaction Actutchad
 

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1 octobre 2008 3 01 /10 /octobre /2008 11:46

ABIDJAN (AFP)Le procès de l'affaire du déversement, en août 2006 à Abidjan, des déchets toxiques du cargo Probo Koala, qui a entraîné la mort de 17 personnes et fait des milliers d'intoxiqués, a été suspendu lundi et doit reprendre mercredi à Abidjan après une journée de mardi fériée.

Alors que le procès a débuté lundi à la mi-journée dans une certaine confusion, l'audience a été suspendue vers 16h40 (locales et GMT). La journée de mardi a été déclarée fériée lundi en fin de soirée par les autorités ivoiriennes en raison de la fin du ramadan.

Neuf des douze personnes renvoyées devant la cour d'assises de Côte d'Ivoire, parmi lesquelles les principaux protagonistes de ce scandale, se trouvaient dans le box des accusés à l'ouverture du procès, vers 12h00.

Au premier rang se trouvait Salomon Ugborugbo, le directeur général de la petite société Tommy, poursuivi pour "empoisonnement" pour avoir organisé le déversement à l'air libre, les 19 et 20 août 2006, de plus de 500 m3 de résidus provenant des cales du Probo Koala, un cargo affrété par la multinationale Trafigura pour transporter des hydrocarbures.

Les émanations nauséabondes de ces "slops" - un mélange de produits pétroliers, soufre, soude caustique et mercaptan - avaient provoqué la panique des riverains de la quinzaine de sites contaminés et entraîné près de 100.000 consultations médicales.

Dix-sept personnes, selon la justice, sont mortes des suites de cette pollution.Six accusés sont poursuivis pour "complicité d'empoisonnement": le commandant du port autonome d'Abidjan, deux employés de la société Waibs, choisie par Trafigura comme consignataire du Probo Koala, ainsi que trois douaniers du port.

Tous ces accusés risquent la prison à perpétuité.

Cinq autres personnes ont été également renvoyées devant les assises pour pour "infraction au code de l'environnement" mais seules deux étaient présentes: l'ancien directeur des affaires maritimes et portuaires au ministère des Transports, qui avait émis un avis favorable pour la délivrance d'un agrément d'avitailleur à la société Tommy, et l'agent de la société Waibs qui avait rempli les formalités d'entrée du Probo Koala au port.

Les trois absents - deux garagistes et un agent du port - devraient être jugés lors d'une prochaine session de la Cour d'assises.

Aucun représentant de la multinationale Trafigura, l'affréteur du cargo Probo Koala, n'était en revanche présent à cette première journée d'audience.

Les cadres de Trafigura et de sa filiale ivoirienne Puma Energy ont bénéficié d'un non-lieu pour "charges insuffisantes", selon l'arrêt de renvoi rendu en mars par la chambre d'accusation de la Cour d'appel.

Le 13 février 2007, l'Etat ivoirien avait accepté d'arrêter toute poursuite judiciaire à l'encontre des dirigeants de la multinationale en contre-partie du versement d'une indemnisation globale de plus de 100 milliards de FCFA (152 millions d'euros).

La première partie de l'audience de lundi a été émaillée d'incidents notamment quand les avocats de la défense ont dénoncé l'absence de certains témoins jugés essentiels, comme l'administrateur de Puma Energy.

La défense a aussi protesté contre le fait qu'elle n'avait pas pu obtenir les pièces du dossier, y compris l'arrêt de renvoi, avant la tenue du procès.

L'avocat du principal accusé avait même annoncé son départ avant de revenir sur sa décision après l'annonce du président de la Cour d'assises, Mathurin N'Dri, que toutes les pièces seraient désormais à leur disposition.

La défense a également contesté la demande de plusieurs avocats de l'Etat ivoirien de se constituer partie civile, estimant que l'Etat s'était privé de cette possibilité en signant un accord avec Trafigura

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1 octobre 2008 3 01 /10 /octobre /2008 09:03

Ce lundi 29 septembre 2008, il est précisément onze heures à Limbé. Nous sommes au Down Beach où se trouvent les plus grandes agences bancaires de cette cité dont la BEAC, la SGBC, la SCB Cameroun, Amity Bank la BICEC ainsi que beaucoup d’autres établissements financiers l'on constate un bouchon indicible. Ce n'est pas un accident de la circulation qui est à l'origine, cette fois, c'est plutôt les hommes en tenue qui ont envahi les lieux  comme un essaim d’abeilles.

Les voitures, piétons sont harcelés à longueur des journées par les flics. Ils sont présents dans tous les carrefours de la ville, munis en pleine journée de leur artillerie et des lampes torche. Aucun véhicule n'échappe à leur vigilance. Tout est fouillé à fond jusqu'aux sacs à mains de certains clients.

Autre point, autre contrôle. Cette fois, nous sommes au Rond point Bolifamba. C'est le même scénario le conducteur du taxi à bord duquel le reporter de Camer.be se trouve se gare sur le bord du trottoir selon les ordres de la police. L'agent de police se rapproche de nous, fait le salut militaire et demande à voir le dossier du véhicule. Le taximan s'exécute. Le policier examine minutieusement le dossier, puis, n'y ayant apparemment trouvé rien à redire, le remet au taximan.

Le contrôle n'est pas pour autant terminé. "Pouvez vous ouvrir votre malle arrière?!" Le chauffeur appuie sur un bouton et cette dernière s'ouvre automatiquement. "Ok, pouvons vérifier l'identité de vos clients". Tout le monde s'exécute. Quelques minutes plus tard, il fait alors signe au taximan de s'en aller.

Pendant que note chauffeur démarre, deux autres policiers nous demandent de sortir du véhicule car les tuyaux d'échappement ne lâchent pas une fumée normale. Le chauffeur fouille dans le coffre à pièces de monnaies de son véhicule, récupère quelques unes, se retire, avance vers ces derniers : Le temps de négocier avec eux. Il revient quelques minutes plus tard, et ne retrouve plus que deux personnes. Entre temps, les deux autres passagers ont pu trouver un autre moyen de locomotion pour s'en aller.

Cette scène, observée depuis hier à Limbé, est de plus en plus fréquente dans les contrôles routiers menés par la police camerounaise.

Une source policière et qui a requis l'anonymat affirme que les armes de fabrication traditionnelles sont en circulation dans la province du Sud ouest.. 

Par contre, plusieurs détachements d’unités spécialisées et corps d’élite comme le GPIGN, le bataillon spécial amphibie, et le Bataillon d’intervention rapide (BIR) se rendent dans différentes localités de la province du Sud-ouest en prélude, selon certaines sources dignes de foi, au 1er octobre, dans la perspective de réprimander toute éventuelle action de la Southern Cameroon National Council (SCNC).

Source: http://www.camer.be/

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1 octobre 2008 3 01 /10 /octobre /2008 08:40

MOSCOU, 30 septembre - RIA Novosti. Trois citoyens russes ont trouvé la mort dans le crash d'un hélicoptère MI-8 au Soudan, a déclaré mardi le ministère russe des Affaires étrangères (MID).

"Le 29 septembre, dans la province soudanaise du Darfour Sud, un hélicoptère MI-8 s'occupant du transport de l'alimentation pour la mission MINUAD s'est écrasé. L'appareil appartenait à une compagnie privée soudanaise et avait été affrété par l'ONU", stipule le communiqué du ministère.

"Tous les membres d'équipage, dont 3 citoyens russes sont morts dans la tragédie. Le ministère russe est en contact étroit avec son ambassade à Khartoum qui enquête sur les détails du crash", a fait savoir le MID.

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30 septembre 2008 2 30 /09 /septembre /2008 12:30

L’EUFOR prête à lever le camp ?

C’est le titre emprunté à L’Observateur qui note que la Force européenne, Eufor est confrontée à de sérieux problèmes sur le terrain. Le journal a fait mention de la sortie du Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki Moon qui, pour éviter un enlisement de cette force, a proposé au Conseil de Sécurité d’étudier la possibilité de l’envoi de 6000 casques bleus pour prendre le relais de la force de l’Union européenne à l’Est du Tchad et au Nord-est de la République centrafricaine. De l’analyse de l’hebdo, cette démarche de Ban Ki Moon ne peut qu’avoir l’adhésion du gouvernement tchadien qui, on s’en souvient, avait en juin 2008, après l’attaque rebelle de Goz beïda, mis en cause l’Eufor, l’accusant de ‘‘coopérer avec les envahisseurs’’.

L’Union des partis alliés rappelle la CPDC à l’accord politique du 13 août 2007

Le Progrès daté du 25 septembre 2008 fait écho du mémorandum de l’Union des Partis politiques alliés pour la défense des acquis démocratiques (UPADAD) qui accuse les présidents et secrétaires généraux des partis membres de la Coordination des partis politiques pour la défense de la Constitution (CPDC) d’avoir tenté de remettre en cause l’accord du 13 août 2007. L’UPADAD réplique ainsi à des déclarations de la CPDC faites courant août 2008, contenues dans un document intitulé « orientation politique et organisation », dans le- quel la CPDC accable le pouvoir en place d’avoir désorganisé systématiquement l’administration, déréglé et dysfonctionné l’appareil judiciaire, gaspillé des ressources humaines et financières et monté les groupes ethniques les uns contre les autres. L’UPADAD suggère à l’opposition démocratique de jouer son rôle en s’opposant dans l’intérêt de la nation et « non de faire de l’agitation un système d’opposition pour espérer revenir aux affaires », rapporte notre confrère.

Nuages entre le Mouvement Patriotique du Salut et ses alliés

‘‘Majorité présidentielle : nuages entre le MPS et ses alliés’’, titre L’Observateur qui estime qu’aujourd’hui, le régime en place a ses pétrodollars et son armada, exhibée le 11 août dernier. Son parti semble n’avoir plus besoin d’alliés pour conserver ses prérogatives. Ainsi, ses compagnons à l’élection présidentielle de 2006 ont été poliment remerciés. Des sources proches de la majorité présidentielle confient que les gros calibres de l’alliance sont mécontents de leur part de gâteau. C’est par exemple, cite le journal, la tristesse dans le camp du leader du VIVA/RNDP, Kassiré Koumakoye, éjecté de la primature ; idem pour Mahamat Abdoulaye, président du MPDT, l’un des accompagnateurs de Déby au simulacre électoral de 2006. Pour l’hebdo, la leçon est claire : le MPS récompense, mais ses limites sont nettes. Brahim Koulamallah se repose sous les arbustes à Ambassatna, Mahamat Abdoulaye a regagné ses quincailleries et la plupart des fidèles de Kassiré, actuellement au gouvernement sont en train de méditer sur leur sort au sein de l’alliance, chute-t-il.

Une aile de L’AVCRP récuse l’ONG Human Wright Watch

Selon Le Progrès dans un point de presse daté du 25 septembre 2008, le président de l’Association des Victimes des Crimes et répressions Politiques au Tchad (AVCRP), Ismaïl Hachim Abdallah exige que les agents de la DDS (Direction de la Documentation et de la Securite) soient relevés de leurs fonctions. M. Hachim dénonce par ailleurs l’immixtion de Human Wright Watch dans le dossier Hissein Habré en soutenant que cette organisation de défense des Droits de l’homme a enrôlé une partie des victimes dans l’ultime but de collecter des fonds, de semer la zizanie et d’instaurer un deal pour faire capoter le dossier. « Je dis haut et fort que tous les actes posés par le comité international de jugement de Hissein Habré au nom de l’AVCRP sont nuls et de nul effet, parce que l’association n’a mandaté aucune organisation et, moins encore, constitué un collectif d’avocats. Quant à la saisine du tribunal de Dakar, en date du 16 septembre 2008, l’AVCRP ne s’y reconnaît pas. Par conséquent, elle déposera sa plainte après la nomination du juge chargé du dossier’’, clame M. Ismaïl Hachim.

Les douaniers concèdent l’importation des bières camerounaises aux handicapés

Le Progrès nous apprend que suite à une rencontre le 25 septembre 2008, avec l’un des responsables de la brigade mobile, les handicapés physiques, importateurs de bières camerounaises, reprennent le chemin de Kousseri (Cameroun). En plus, ajoute le journal, toutes leurs cargaisons de bières saisies le lundi dernier leur sont restituées. A l’origine du différend, rappelle le quotidien, une mésentente entre les handicapés et les éléments de la brigade mobile des douanes sur l’importation des bières camerounaises qui a entraîné la saisie de tous les casiers de bières, importées, frauduleusement, par les handicapés. Ne pouvant plus supporter cette ‘‘asphyxie’’, relève le journal, les handicapés organisent un sit-in, devant la Direction des Douanes et des droits indirects, d’ou ils seront violemment dispersés par les agents de la Douane.

Les crimes économiques de Hissein Habré oubliés

‘‘Où sont passés les milliards volés par H.H. ?’’, s’interroge Notre Temps qui rappelle que Hissein Habré a commis de graves crimes économiques. L’homme, sachant sa chute certaine a organisé un hold-up systématique des institutions financières et banquières de N’Djaména et de l’intérieur du Tchad, relève l’hebdo qui fait état du détournement de 7 milliards de FCFA par le dictateur déchu. Ce confrère se demande pourquoi le gouvernement sénégalais qui n’ignore certainement pas cette question a accepté les investissements que l’on dit énormes, faits par Habré dans le secteur immobilier ? Pour Notre Temps, c’est une question sans doute embarrassante pour les Sénégalais comme pour les Tchadiens mais auxquelles on devrait légitimement trouver réponse.

Changement de plaques minéralogiques au gré de la décentralisation

‘‘Des régions et des chiffres’’, titre Le Progrès daté du 16 septembre qui se demande si les plaques minéralogiques des véhicules seront encore revues. Des références aux sigles, l’on est revenu à la représentation chiffrée des régions (de 1 à 18. Or, constate le quotidien, le nombre de ces régions a encore augmenté de 18 à 22. Le journal donne à titre d’exemple qu’avec l’éclatement de la région du Borkou-Ennedi-Tibesti en trois régions distinctes, la région de Sila boute la région de N’Djaména du numéro 18 pour qu’elle ferme la marche à 22. ‘‘Retrouvez-vous les chiffres et les lettres de l’identité de votre véhicule ?’’, ironise notre confrère qui suggère que si tel n’est pas le cas, il n’est pas tôt de passer à l’exercice des chiffres changeants.

Moyen Chari et Mandoul, fief des coupeurs de route

Notre Temps constate que les régions du Moyen Chari et du Mandoul sont devenues depuis quelques années une zone d’intenses activités des coupeurs de route, communément appelés Zaraguina. Notre confrère souligne que ces derniers font de plus en plus de victimes, dont la dernière en date est Oumar Abdoul, secrétaire général du ministère des Mines entre Koumra et Sarh, le 19 août 2008. Citant le gouverneur du Mandoul, l’hebdo rapporte que ce réseau des coupeurs de route couvre la RCA, le Soudan, le Cameroun et le Tchad. Enfin, chute Notre Temps, trois des malfaiteurs arrêtés le 02 septembre dernier, avaient le téléphone portable du défunt Abdoul sur eux, mais les populations craignent qu’ils ne s’évadent encore comme ce fut le cas dans d’autres arrestations de malfrats.

Les étudiants lancent un préavis de grève

Le Progrès du 23 septembre 2008, révèle que trois jours seulement après la reprise des cours à l’université de N’Djaména, les étudiants lancent un préavis de grève pour revendiquer 6 mois d’arriérés de bourse. Le quotidien rapporte les propos d’une étudiante qui déplore qu’en dehors de la bourse, ses collègues ne posent pas les problèmes académiques qu’ils rencontrent parmi lesquels l’élasticité de l’année académique et le fait que les études ne s’arrêtent qu’au niveau Bac+4.

Mbaïdedji Ndjénodji Frédéric

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